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MESURE-CONTRÔLETRANSMETTEURS
DE PRESSION : DE LA COMMUNICATION À L'INTELLIGENCEAlors que les transmetteurs
analogiques et communicants ont envahi les process sans rien changer au
contrôle, les "tout-numériques" menacent d'en révolutionner l'organisation. |
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TRANSMETTEURS DE PRESSION : DE LA COMMUNICATION À
L'INTELLIGENCE |
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Alors que les transmetteurs
analogiques et communicants ont envahi les process sans rien changer au
contrôle, les "tout-numériques" menacent d'en révolutionner
l'organisation. |
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Ils sont "smarts", et
on les dit doués d'intelligence. Mais quelle intelligence? En fait, l'immense
majorité des transmetteurs de pression dits intelligents vendus actuellement
sont tout au plus des appareils capables de communiquer. Cependant, une
nouvelle race de transmetteurs apparaît, pratiquement aussi bourrée
d'électronique qu'une salle de contrôle et faite pour être intégrée en
réseau. L'ère des systèmes de contrôle décentralisés s'annonce. L'idée de
transmetteurs réglables et adaptables à distance à une tâche donnée a jailli
voilà une dizaine d'années, poussée par Fisher-Rosemount. Depuis, pour
favoriser l'interopérabilité des appareils, quelque quatre-vingts
constructeurs se sont entendus pour utiliser un même protocole de communication,
baptisé Hart. La version 5.1 de ce protocole, la plus récente, autorise un
nombre respectable de réglages, de calibrations et d'actes de maintenance à
distance par surimposition de fréquences au signal analogique de sortie. |
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Les transmetteurs sous Hart manquent encore d'autonomie |
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Typiquement,
les réglages de l'amortissement, ceux de l'étendue de mesure, de la
caractéristique, des unités, etc., sont possibles. Mais, fondamentalement,
les transmetteurs sous Hart manquent d'autonomie. Ils répondent à l'ingénieur
qui se branche sur leurs sorties à l'aide d'un modem Hart et d'un ordinateur,
et c'est tout. Et, bien sûr, chacun d'eux doit être branché par deux fils à
l'automate de contrôle. "Ce que la technologie Hart était censée rendre
possible, c'est-à-dire le multiplexage sur un seul fil de tous les
transmetteurs et vannes d'une installation, s'est avéré irréalisable
techniquement", explique Jean-Pierre Dejouet, chef du service
instrumentation process chez Siemens. L'impact de ces transmetteurs
communicants sur l'organisation du contrôle des procédés a donc été faible.
Même s'ils sont ponctuellement satisfaits de pouvoir interroger un appareil
sur ses caractéristiques, les ingénieurs utilisent peu les autres fonctions.
Pas question, par exemple, de se brancher sur un transmetteur pour optimiser
la mesure en cours de process: "Toucher à un process une fois celui-ci
démarré est risqué. Personne ne le fait", témoigne Jean-Pierre Dejouet.
Ces faiblesses n'empêchent pas les transmetteurs communicants de se répandre
dans l'industrie. "La différence de prix entre transmetteurs
traditionnels et communicants s'amenuise sans cesse. Nos clients acquièrent
donc des transmetteurs munis du protocole Hart pour protéger l'avenir",
explique Jean-Pierre Dejouet. Résultat, selon les fabricants, plus de la
moitié des transmetteurs de pression vendus aujourd'hui sont dotés d'un
protocole de communication. Et cela dans un contexte général de croissance du
marché: "Les ventes de transmetteurs de pression ont augmenté de 30%
entre 1993 et 1994", note Philippe Gabet, du Symecora, le syndicat des
industriels de la mesure. Mais l'avenir devrait largement transcender la
simple exploitation optimale des possibilités de communication des appareils.
En effet, l'arrivée des transmetteurs entièrement numériques ouvre la porte
toute grande à l'informatique sur réseau et à un nouveau genre de contrôle-
commande simple à mettre en oeuvre et beaucoup plus puissant. Dans cette
architecture, tous les transmetteurs et vannes d'un système sont multiplexés
sur un fil unique, un bus de terrain qui les alimente et les relie à la salle
de supervision. Les anciens transmetteurs y sont intégrés à l'aide de
convertisseurs. La société brésilienne Smar propose ainsi une technologie
"tout-numérique" à partir de protocoles de bus de terrain non
propriétaires. "Grâce à la présence de trois fonctions PID dans la tête
de chaque transmetteur, la régulation se fait sur place. En outre, plus de
cent vingtfonctions différentes rendent nos appareils aptes à toutes sortes
de tâches qui peuvent être supervisées de loin à travers le bus",
explique Tade Wanclik, directeur de Smar France, qui vient d'obtenir sa
première référence dans le sud de la France auprès de la Société française de
thermolyse (SFT). |
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Prudence des industriels et réticences des clients |
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Les géants du secteur, pour
leur part, sont plus prudents. "Nous sommes prêts à mettre des
transmetteurs de pression entièrement numériques sur le marché en l'espace de
quelques mois, avance Didier Pasquini, chef de produits pour l'Europe chez
Fisher-Rosemount. Mais nous préférons attendre la finalisation des normes
mondiales sur les protocoles pour bus de terrain." Trois types de bus
concourent actuellement pour le rôle de standard: Fieldbus (Etats-Unis),
Profibus (Allemagne) ou Worldfip (France). Chez Siemens aussi, où les
développements se font en Profibus, on se déclare capable de réagir
rapidement. "Cependant, je reste persuadé que, pour avoir un marché, il
va falloir attendre une génération plus jeune, familière de l'informatique",
estime Jean-Pierre Dejouet. Entre la prudence des industriels de la mesure et
les réticences des clients, les transmetteurs de pression vraiment
intelligents mettront donc du temps à s'imposer. François
SAVATIER |
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Les trois types de transmetteurs |
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Le choix d'un transmetteur
dépend avant tout du type de pression à mesurer. Pour maîtriser une pression
d'extrusion ou pour assurer le stockage d'un gaz liquéfié, la mesure de la
pression absolue (par rapport au vide) est indispensable et donc un transmetteur
de pression absolue s'impose. En revanche pour déterminer un niveau dans une
cuve non pressurisée, ou pour équiper un dispositif de dégazage, il faut
mesurer la pression relative, c'est-à-dire la pression par rapport à la
pression atmosphérique et employer un transmetteur de presssion relative.
Enfin pour les mesures de débits ou de niveaux dans une cuve pressurisée,
l'usage d'un transmetteur de pression différentielle est obligatoire. |
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USINE NOUVELLE N°2535 |
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https://www.usinenouvelle.com/article/mesure-controletransmetteurs-de-pression-de-la-communication-a-l-intelligencealors-que-les-transmetteurs-analogiques-et-communicants-ont-envahi-les-process-sans-rien-changer-au-controle-les-tout-numer.N77917 |
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http://wanclik.free.fr/montage.htm |
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http://twanclik.free.fr/cv_visuel.htm |
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