a1 |
http://tadew.free.fr/GENERAL-RIGAUD.htm |
Édition intégral
ÉDITIONS C. E. A. |
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a2 |
http://tadew.free.fr/Imperio_portugues.htm |
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a3 |
http://tadew.free.fr/louis-philippe.htm |
PARIS - 1943 Prix : 6 fr. |
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a4 |
http://tadew.free.fr/protocoles-des-sages-de-sion.htm |
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a5 |
http://tadew.free.fr/Wanclik-Ancestry.htm |
Les protocoles des Sages de Sion |
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a6 |
http://tadew.free.fr/18544774.htm |
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a7 |
http://tadew.free.fr/Charles-Felix.htm |
Introduction |
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a8 |
http://tadew.free.fr/ComteStGermain.htm |
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a9 |
http://tadew,free,fr/who%20were%20napoleon.htm |
La genèse de Protocoles |
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a10 |
http://tadew,free,fr/archivo_1418.htm |
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a11 |
http://tadew,free,fr/archiva_polskich_sil_zbrojnych_na_zachodzie.htm |
Les «
Protocoles des Sages de Sion » sont la consignation écrite de conférences
faîtes en trois séances, et groupés en vingt-quatre parties consacrées au
programme politique, économique et financier de l’établissement de
l’hégémonie mondiale juive. Les recherches les plus récentes démontrent que
ce programme n’a pas été arrêté, comme beaucoup le croyaient, au premier
Congrès sioniste de Bâle en 1897 ; il n’a pas non plus été rédigé par des
Sionistes et n’a rien à voir avec le Sionisme. En 1925, le grand-maître de
l’antisémitisme Théodhor Frisch avait écarté l’hypothèse qu’un plan sioniste,
en écrivant lui-même dans la revue « Hammer » d’avril (n° 547) : |
a12 |
http://tadew,free,fr/Clavijo-de-Beaumarchais,htm |
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a13 |
http://tadew,free,fr/comte-de-saint-germain-memoires,htm |
« Il
faut encore dissiper un malentendu. Nous avons réfuté dès début la
désignation « Protocoles Sionistes ». tout d’abord, il ne saurait s’agir de
Protocoles, c’est-à-dire de consignations de conférences , mais bien de
directives et de thèses formant un programme politique. D’autres part, il y a
lieu de faire remarquer que ces Protocoles n’ont rien de commun avec
l’Association Sioniste fondée par le docteur Herzl et dont le but principal
est la constitution d’un État juif en Palestine. Par « Sages de Sion », il
faut évidemment entendre les grands chefs spirituels du Judaïsme, le Conseil
Suprême du Judaïsme , pour ainsi dire, – assemblée analogue à celle du
Sanhédrin et dont le programme est fixé par les protocoles. Le titre «
Programme des Sages de Sion » serait donc beaucoup plus exact. |
a14 |
http://tadew,free,fr/Philippe-Egalite_Histoire-et-Secrets,htm |
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a15 |
http://tadew,free,fr/rtellechea,free,fr |
La raison pour laquelle Fritsch a tout de même
intitulé sa brochure « Les Protocoles Sionistes » n’apparaît pas clairement. |
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Introduction |
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Le premier éditeur des Protocoles, le Russe. Nilus,
dont nous reparlerons plus tard, écrivait déjà (édition de 1911, p. 54) : |
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« Il
faut par ailleurs reconnaître que la désignation du manuscrit ne correspond
pas exactement à l’esprit du texte. Ce ne sont pas des protocoles, mais des
conférences faites par un personnage influent divisées en plusieurs parties
qui ne s’enchaînent pas toujours logiquement entre elles. » |
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Cela est
parfaitement exact, mais Nilus qualifia néanmoins chaque partie de «
protocole », ce qui amena par la suite les traducteurs à commettre une très
grave erreur. Ils crurent pouvoir conclure qu’il y avait eu vingt-quatre
séances secrètes, et intitulèrent en conséquence chaque partie « Séance ».
Cette interprétation arbitraire est en complète contradiction, avec le texte
des « Protocoles » (Nous sommes obligés de conserver ce
titre, utilisé antérieurement). Il ressort
nettement du texte qu`il s’agit d’une conférence répartie sur trois séances,
d’environ une heure chacune. Dans le Protocole 20, l’auteur lui-même emploie
le mot « conférence ». |
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La
première conférence comprend les parties 1 à 9 et traite du programme
destructif : Excitation à la discorde au sein des partis ; Extermination de
la noblesse et des grands propriétaires terriens ; Provocation de crises
économiques et de troubles parmi les ouvriers ; Action de désagrégation par
la presse ; Confusion de l’opinion publique ; Dépravation de la jeunesse ;
Sapement de la justice ; Lutte contre la religion. |
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La
deuxième conférence comprend les parties 10 à 19. Il s’agit bien d’une autre
conférence et d’une autre date, ainsi que le prouve nettement l’introduction
(Prot. 10, 1) : Je commence cette fois par une répétition de ce que j’ai dit
antérieurement. » Le conférencier traite du programme constructif : de la
constitution de l’État, de la position des représentants du peuple, de
l’organisation de la presse, de la législation, de la justice, de
l’instruction publique, de l’organisation de la police. |
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La
troisième conférence – parties 20 à 24 – débute par la phrase : «
Aujourd’hui, nous parlerons du programme financier. » Le conférencier traite
des impôts, de la circulation de l’argent, du budget de l’État des emprunts
publics et finalement de la position du Souverain. Cette conférence semble
avoir été exceptionnellement courte, ce qui s’explique du fait que le
Manuscrit. parvenu à Nilus ne contenait pas les développements ultérieurs. On
peut se rendre compte qu’il manque quelque chose d’après les paroles du
conférencier (Prot. 16, 7) : « Faisant suite à mes développements au sujet de
notre programme actuel et futur, : je vous donneras lecture des principes de
ces théories. Cet appendice, qui manque malheureusement terminait la
troisième conférence. |
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Quant à
l’origine des Protocoles, ont en sait ce qui suit : « Au printemps de 1895,
un propriétaire terrien le commandant en retraite Alexeï Nikolaïevitch
Soukhotine, « Maréchal de Noblesse », c’est-à-dire Président de L’Association
des Nobles de la région, Habitant à Tchern (Gouvernement de Toula), reçut
d’une Russe la copie du Protocole rédigée en langue française. Les recherches
ont établi qu’en toute probabilité il s’agissait de Mlle Juliana Dimitrievna
Glinka (1844-1918), fille d’un diplomate russe, vivant à Paris sous le nom de
Justine Glinka et qui entre 1880 et 1890, avait déjà fait parvenir aux
autorités de son pays des renseignements sur l’activité des révolutionnaires
russes. Lorsqu’elle quitta Paris au printemps de 1895 et rentra en Russie,
elle rendit visite pas hasard au commandant Soukhotine qui était de ses amis,
et lui remit une copie des Protocoles qu`elle avait obtenue d’une manière
mystérieuse par un franc-maçon français à Paris et rapportée en Russie.
Soukhotine en fit faire plusieurs copies qu’il remit a ses amis. II a pu
être. prouvé qu’il donna le premier exemplaire, en 1895, au futur Conseiller
d’État Philippe Petrovitch Stepanoff (mort est 1932), qui fit polycopier cet
écrit dans la même année et le fit imprimer en 1897 en petite quantité à
l’intention de ses amis et connaissances. |
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Plus
tard, le russe Kruchevan, député à la Douma et adversaire des Juifs, entra en
possession d’un exemplaire de cette édition, dont il fit publier le texte en
abrégé et en mauvaise traduction dans les numéros du 28 août au 7 septembre
1903 de son journal « Zuamia » (l’Étendard ). |
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En été
19111, Soukhotine sentit également une copie des Protocoles à son ami le
propriétaire terrien et écrivain Sergueï Alexandrovitch Nilus (1862-1930) qui
travaillait alors à un ouvrage sur « L’Antéchrist qui approche ». Cet ouvrage
traitait de l’activité destructive des puissances secrètes supra-nationales.
Le livre intitulé « Le Grand dans le Petit et l’Antéchrist - une possibilité
politique prochaine » se trouvait déjà sous presse (il parut est 1901) de
sorte que Nilus ne put y faire figurer les Protocoles. Il ne le fit que dans
la deuxième édition, qui parut est 1905. Par la suite, Nilus fit publier (en
1911) une troisième édition, portant le titre « L’antéchrist qui approche »
et, en 1917, une quatrième et dernière |
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édition
sous le titre « Il est devant la porte ». Nilus décrit lui-même, dans
L’édition de 1905, de quelle façon il était entré en possession des
Protocoles : |
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« J’ai
réussi à obtenir la manuscrit par une personne qui m’était proche et qui est
décédée depuis. » (Il veut parler de Soukhotine). « Il me fut remis il y a
environ quatre ans, c’est-à-dire en 1901, |
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avec la
garantie qu’il s’agissait d’une copie exacte du document original, qu’une
femme avait dérobé à l’un des chefs particulièrement influents de la
Franc-Maçonnerie après une séance secrète des initiés en France, ce nid
moderne de la conjuration maçonnique. » |
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Nilus précise encore dans son édition de 1917 : |
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« Ce
manuscrit nie lut remis par le Maréchal de Noblesse de l’arrondissement. de
Tchern, Alexeï Nikolaïevitch Soukhotine... Soukhotine nie dit à cette
occasion qu’il avait reçu ce manuscrit des mains d’une propriétaire terrienne
de l’arrondissement de Tchern, qui vivait continuellement à l’étranger. Je me
souviens qu’il me dit également son nom, mais je l’ai oublié. Cette dame doit
avoir obtenu le manuscrit d’une façon assez mystérieuse, probablement elle
l’a dérobé. » |
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D’après
une déclaration faite au « Welt-Dienst » (Service Mondial) à Erfurt, le 24
mars 1936, par le fils de Nilus, Sergueï Sergueïevitch Nilus (1883-1941), qui
était présent au moment où Soukhotine remit le manuscrit à son père, ce
dernier |
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écrivit
intentionnellement qu’il avait oublié le nom de la dame en question, car
Soukhotine lui avait fait promettre de ne pas révéler l’identité de
l’intermédiaire tant qu’elle vivrait, afin de ne pas l’exposé à des ennuis. |
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Il
ressort de tout cela que le document existait déjà à l’époque où eut lieu le
premier Congrès Sioniste de Bâle, en 1897, et que ce document fut dérobé à un
Sioniste. Si les Protocoles peuvent encore avoir un rapport avec le Congrès
Sioniste, cela doit être attribué à deux citations. Dans l’édition de 1917,
Nilus écrivait : « Ce n’est qu’à présent que cela me parait croyable et que
j’ai appris de sources juives que les Protocoles représentent le plan
stratégique de soumission du monde par Israël, l’ennemi de Dieu. Ce plan fut
élaboré par les chefs du Judaïsme pendant les siècles de la dispersion du
peuple juif, et présenté par le Prince de l’Exil, Theodor Herzl, au Conseil
des Anciens au moment du Premier Congrès Sioniste convoqué par lui à Bâle en
août 1897. » |
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C’est ce
rapport qui a amené les éditeurs ultérieurs à admettre que les Protocoles
furent discutés et arrêtés en vingt-quatre séances secrètes au Premier
Congrès Sioniste à Bâle. D’après les développements de Nilus Herzl aurait eu
sous la main un plan élaboré depuis fort longtemps par les chefs juifs, et
qu’il aurait simplement présenté au Conseil des Anciens. Nilus n’a pas
prétendu que ce plan fût l’objet d’une résolution prise au Congrès de Bâle et
fût ainsi devenu un programme sioniste. Il n’est pas impossible que l’auteur
des Protocoles ait profité de la réunion des chefs juifs à Bâle pour leur
faire connaître son programme d’hégémonie mondiale, et que Herzl ait
distribué des copies de l’intéressant écrit à quelques-uns de ses amis. |
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Mais
cette supposition n’est étayée par aucune preuve. Nilus semble avoir été
victime d’une erreur. C’est précisément la question de l’origine des
Protocoles qui constitua l’objet principal d’un procès qui dura plus de
quatre ans à Berne, et où il fut irréfutablement que le Congrès de Bâle
n’avait rien de commun avec les Protocoles. |
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La
deuxième communication fut faite par le Capitaine Müller von Hausen. Sous le
nom de Gottfried Zur Beck, celui-ci publia en 1919 la première traduction en
allemand des Protocoles, sous le titre « Les Secrets des Sages de Sion ». Il
écrivit : |
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«
Lorsqu’on apprit par les journaux que les Sionistes allaient se réunir à Bâle
pour discuter de l’établissement d’un État juif en Palestine", le chef
du Service Secret russe à Paris. Ratchkovsky, y envoya un espion, aux dires
d’un Russe qui occupa pendant de longues années un poste important dans un
Ministère à Saint-Pétersbourg. Cet espion corrompit un juif qui avait la
confiance des « Représentants de Sion ». A la fin de la séance, ce Juif était
chargé de porter les décisions prises et inconnues des non-israélites, à la
Loge juive de Francfort-sur-le-Mein, loge fondée le 16 août 1807 sous le nom
« A l’Aurore Naissante », et qui, depuis un siècle, assurait la liaison avec
le Grand-Orient de France. Ce voyage facilita grandement la trahison projetée.
Le messager passa la nuit dans une petite ville où le Russe l’attendait avec
un groupe de copistes qui se mirent immédiatement à la besogne, mais ne
purent copier en une seule nuit tout le manuscrit. L’original était en
français. »(Beck modifia plusieurs fois son récit, nous citons ici la
huitième édition de 1923). |
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Les
recherches faites à ce sujet ont prouvé irréfutablement que ce rapport, que
Beck aurait reçu du général russe Kourloff avait été inventé de toutes
pièces. D’après la déclaration faite au Welt-Dienst (Service Mondial) - dans
une lettre du 13 juillet 1936 destinée au Tribunal de Berne - par l’ancien
Attaché Impérial russe Andreï Petrovitch Ratchkovsky (1886-1941), fils du
Conseiller d’État décédé en 1910, son père n’avait jusqu’en 1906, année où il
prit connaissance de l’ouvrage, aucune idée de l’existence des Protocoles.
Andreï Ratchkovsky possédait également les archives complètes de son père,
c’est-à-dire les archives de l’agence de la police secrète russe à Paris, que
dirigeait celui-ci. Or, dans aucun document ni dates aucune correspondance
existe-t-il une allusion, ni aux fameux Protocoles, ni à une mission secrète
de Ratchkovsky au Congrès de Bâle. Il faut encore ajouter que le Gouvernement
Soviétique mit tous les documents concernant l’activité de Ratchkovsky à la
disposition du Tribunal de Berne à l’occasion du procès. On ne trouva, ni
dans les archives de Saint-Pétersbourg ni dans celles de Moscou, un seul
document prouvant que Ratchkovsky avait eu des rapports de quelque nature que
ce fût avec le Congrès de Bâle, ou établissant un lien entre lui et les
Protocoles. |
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La lutte de Judas contre les
Protocoles |
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Jusqu’à
la fin de la Grande Guerre, les Protocoles étaient inconnus en dehors de la
Russie. La situation commença seulement à devenir gênante à partir de fin
1919, époque où des traductions des Protocoles furent mises en vente en
Allemagne. D’autres traductions suivirent en 1920 en Amérique du Nord et en
Angleterre. La première édition anglaise,. qui parut à Londres sous le titre
« The Jewish Peril, Protocols of the Learned Elders of Zion ». (Le péril
juif, Protocoles des Sages de Sion), attira l’attention du « Times », qui
prit position dans son numéro du 8 mai 1920). On peut y lire entre autres : |
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« Le «
Times » n’a pas encore analysé ce curieux petit livre. Mais sa diffusion
augmente de plus en plus, sa lecture est faite pour inquiéter ceux qui savent
réfléchir. Remarquons que certains traits essentiels du prétendu programme
juif offrent une analogie troublante avec les événements actuels... Que sont
donc en |
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réalité
ces Protocoles ? Sont-ils authentiques ? Et si oui :: quelle Assemblée
malveillante a-t-elle forgé ces plans ? S’agit-il d’un faux ?? Si oui,
comment expliquer cette note prophétique et lugubre, ces prédictions qui
sont, sait partiellement réalisées, soit en cours de réalisation ?... De
telles questions ne peuvent être éludées par, un simple haussement |
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d’épaules...
Une enquête impartiale s’impose... Si l’on en juge d’après le texte, il
semble que les Protocoles aient été écrits par des Juifs et pour des Juifs. » |
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«
L’enquête impartiale » fut faite par les Juifs et, en 1920, trois articles de
journaux, qui devaient donner l’impression que les auteurs avaient procédé à
des recherches indépendamment les uns des autres, parurent dans trois pays
différents. |
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Le 25
février 1921, « The American Hebrew » (L’Hébreu Américain) de New-York
publiait une interview que l’ex-princesse Catherine Radziwill (née en 1858)
avait accordée au gérant de ce journal et au rabbin de New-York, Isaac
Landmann. Elle déclara que les Protocoles avaient été rédigés après la guerre
russo-japonaise (1904-1905) et après le déclenchement de la première
révolution russe de 1905, par le Conseiller d’État Pierre J. Ratchkovsky chef
de la police secrète russe à Paris, en collaboration avec son agent Mathieu
Golovinsky. Ce dernier lui avait montré le manuscrit qu’il venait de terminer
au montent de son passage à Paris en hiver 1905. Les milieux conservateurs
russe comptaient au moyen de cet écrit, exciter contre les Juifs le tsar
Nicolas II. Pour prouver qu’elle avait elle-même vu le manuscrit,
l’ex-princesse Radziwill précisa qu’il y avait sur la première page une tache
d’encre bleue. |
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Un
Français, le comte Armand du Chayla, se chargea bientôt après d’une deuxième
publication, qui parut les 12 et 13 mai 1921 dans le journal russe «
Poslednia Novosti » (sous-titre français : « Dernières Nouvelles ». L’auteur
y racontait que Nilus à qui il avait rendu visite en Russie en 1905, lui
avait montré le manuscrit, déclarant l’avoir reçu de sa compagne Natalia
Afanassievna Komarovsky, à qui Ratchkovsky l’avait remis à Paris. Pour rendre
son article digne de foi, du Chayla écrivit également que le manuscrit
présentait une tache d’encre bleue. Il est prouvé à l’heure actuelle qu’il
avait emprunté cette inexactitude aux déclarations de l’ex-princesse
Radziwill. |
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Le
troisième article fut publié par le journaliste anglais Philip Graves dans le
« Times », numéros des 16, 17 et 18 août 1921. II révéla que, pendant son
séjour à Constantinople, il avait acheté à un réfugié russe le livre du
révolutionnaire Maurice Joly, paru en 1864 sous le titre « Dialogue aux
Enfers entre Machiavel et Montesquieu » et qu’un examen plus approfondi lui
avait démontré que l’auteur des Protocoles avait largement puisé dans cet
ouvrage. |
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Ces
trois articles regorgent de fausses déclarations. L’ex-princesse Radziwill en
particulier a donné libre cours à son imagination car en 1895 les Protocoles
étaient. déjà entre les mains de Soukhotine et de Stépanoff ; en 1901 ils se
trouvaient est la possession de Nilus et en 1903 ils furent publiés dans le
journal « Znamia » (L’Étendard). Il est donc impossible qu’ils aient été |
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rédigés
en 1905. D’autre part, le Conseiller d’État Ratchkovsky avait déjà été relevé
de ses fonctions à Paris en 1902 ; il avait alors quitté définitivement Paris
pour se fixer en Russie jusqu’à sa mort, survenue en 1910. Il n’était donc
plus à Paris en 1905. En outre, en a pu prouver avec document à l’appui que
Ratchkovsky n’avait jamais eu sous ses ordres un agent du nom de Golovinsky. |
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Le
rapport du comte du Chayla est tout aussi inexact. D’après les déclarations
écrites du f ils de Nilus, il était fils illégitime, né en 1883 et reconnu en
1895, de Sergueï A. Nilus et de sa cousine et compagne, Natalia Afanassievna
Volodimeroff, née Matveïeff f (1845-1934), qui ne s’est jamais appelé
Komarovsky. Ses parents ne firent que deux brefs séjours en France au cours
des années 1883 et 1894 ; ils ne furent jamais en relations avec Ratchkovsky.
Le manuscrit des Protocoles que du Chayla vit en 1909 était entre les mains
du fils de Nilus depuis 1901, après la visite de Soukhotine, mais il ne
présentait aucune |
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tache
caractéristique d’encre bleue. Nilus réfute également les autres affirmations
de du Chayla et le traite, dans sa déclaration transmise au Tribunal de
Berne, de « perfide menteur » et de « calomniateur ». |
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En ce
qui concerne les déclarations de Philip Graves, elles n’ont d’exact que le
fait que l’auteur des Protocoles s’est abondamment |
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inspiré du livre de Joly, satire sur le gouvernement dictatorial de
Napoléon III , ouvrage qu’il a par endroits textuellement plagié1. |
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L’auteur,
n’ayant pas fait référence à l’ouvrage de Joly, s’est donc rendu coupable de
plagiat. Les autres conclusions tirées de ce fait sont néanmoins fausses.
Comme l’écrivit le « Times », il s’agit de savoir si les Protocoles ont été
rédigés par an juif pour des juifs. Le fait que l’auteur ait plagié un autre
ouvrage est sans importance pour la question de savoir s’il s’agit d’un
programme authentiquement juif ou, au contraire, d’une invention anti-juive.
Cette dernière hypothèse n’a jamais pu être prouvée par la Juiverie. Toutes
les tentatives faites pour accuser Ratchkovsky, ou la police, russe en
général, de falsification ont échoué lamentablement, puisque le caractère
mensonger des seuls témoignages existants (ceux de l’ex-princesse Radziwill
et du comte du Chayla) a pu être reconnu. |
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Le grand procès de Berne |
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Il se
passa encore douze ans avant que la Juiverie n’essayât de faire constater la
falsification des Protocoles par une décision de justice. Le 26 juin 1933, la
Ligne Israélite Suisse, agissant en liaison avec la communauté israélite de
Berne porta plainte devant le Tribunal Cantonal de Berne demandant que la
brochure des éditions Hammer, « Les Protocoles Sionistes », qui avait été
distribuée peu avant dans une réunion anti-juive, soit classée dans la
littérature subversive et que la diffusion en soit interdite. Cette plainte
s’appuyait sur l’article 14 de la « loi relative aux films et aux mesures
contre la littérature subversive » du 10 septembre 1916, valable dans le
Canton de Berne et selon laquelle : |
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«
...l’impression et la diffusion d’écrits subversifs, en particulier
d’ouvrages dont la forme et le texte sont de nature à exciter au crime ou
susceptibles de mettre en danger les bonnes mœurs, d’offenser la pudeur,
d’exercer un effet brutal ou de provoquer d’autres scandales, sont
interdites. » |
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Cinq
Suisses étaient accusés d’avoir distribué la brochure en question ; parmi eux
sa trouvaient en particulier le musicien Silvio Schnell et l’architecte
Théodor Fischer. |
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À la
première audience du procès, qui eut lieu le 16 novembre 1933 et fut présidée
par le Président du Tribunal Walter Meyer, les avocats des plaignants juifs
exigèrent une expertise sur l’authenticité des Protocoles. L’avocat des
accusés s’opposa à cette demande, étant donné que l’ordonnance d’une
expertise de cette nature n’était pas prévue par la loi pour un écrit
prétendu subversif, et qu’il s’agissait uniquement de décider si le texte,
authentique ou non, violait cette loi. |
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Le juge
ordonna cependant l’expertise et cita comme experts, le professeur
d’université A. Baumgarten ; de Bâle, à la demande des Plaignants, et le
pasteur retraité L. Munchmeyer, d’Oldenburg, à la demande des accusées.
L’écrivain pro-Juif C. A.Loosli de Berne-Bümplitz, fut nommé expert principal
: Les deux experts suisses déposèrent leurs |
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conclusions au Tribunal en octobre 1934. Munchmeyer
s’étant récusé, les accusés se trouvaient sans expert. |
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La
deuxième audience du procès eut lieu du 29 au 31 octobre 1934. les plaignants
comparurent avec quinze témoins, juifs et russes pour la plupart, tandis que
les accusés, maintenant leur point de vue – juridiquement exacte – que
l’authenticité proprement dite du traité n’était pas en cause, n’avaient cité
qu’un seul témoin, l’écrivain Dr. Alfred Zander, de Zurich. |
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Après
avoir entendu les témoins de la partie adverse qui soutenaient, sur le
chapitre de la cause principale, les plus palpables inexactitudes, le juge se
vit dans l’obligation de mettre en liberté les accusés, de citer encore un
expert et d’autres témoins et d’ajourner dans ce but le procès. À la requête
de l’avocat des accusés, le lieutenant-colonel en retraite Ulrich
Fleischhauer, directeur du « Welt-Dienst » (Service Mondial) à Erfurt, fut
cité comme expert le 6 novembre 1934 . D’autres part, l’avocat des accusés
proposa de procéder dans le même délai à la citation d’une quarantaine de
témoins. |
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Le 15 janvier 1935,
Fleischhauer présentait son rapport d’expertise2. Il prouvait que les juifs
et leurs témoins n’avaient pas une seule preuve valable de la falsification
des Protocoles, et que toutes les circonstances plaidaient en faveur de
l’authenticité de ce document, d’une façon tellement probante que le juge,
sous l’influence manifeste de la Juiverie, fut forcé de retirer à la défense
la possibilité d’une argumentation plus détaillée. Il refusa sans motif la
citation de l’ensemble des quarante témoins proposés par l’avocat des
accusés. |
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Du 29
avril au l4 mai 1935 se tint la troisième audience du procès, pendant
laquelle les trois experts déposèrent oralement leurs conclusions. Les deux
experts suisses défendirent sans réserves la thèse de la falsification. Ils
prétendirent que les Protocoles étaient un plagiat du livre de Joly et qu’il
ressortait des déclarations dignes de foi faites par l’exprincesse Radziwill
et le comte du Chayla qu’ils avaient été fabriqués de toutes pièces par
Ratchkovsky afin de calomnier la Juiverie. Quant aux indications de dates,
incontestablement inexactes, fournies par l’ex-princesse Radziwill,
Baumgarten affirma que celle-ci avait parlé de l’année 1905 par défaillance
de mémoire, tandis que Loosli avait délibérément fait un faux en mentionnant
dans son rapport écrit sur les déclarations de l’ex-princesse Radziwill
l’année 1895 au lieu de 1905, sans que le Tribunal ait eu connaissance de
cette modification. Interrogé plus tard, Loosli déclara que la date de 1905
avait été une faute d’impression qui s’était glissée dans un journal
américain et que lui, Loosli, avait par la suite rectifiés. |
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Les deux experts passaient sons silence l’allusion
de l’ex-princesse Radziwill à la guerre russo-japonaise et à la révolution
russe |
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de 1905,
précisions qui excluent l’hypothèse d’une défaillance de mémoire ou d’une
faute d’impression. Dans l’exposé de ses conclusions, qui dura plusieurs
jours, Fleischhauser réfuta le rapport des deux experts de la partie adverse
et démontra en particulier que l’ex-princesse Radziwill étant une intrigante
notoire, une aventurière qui avait même été condamnée à dix-huit mois de
prison par le Tribunal du Cap pour falsification de traite. Ses déclarations
inexactes sur l’origine des Protocoles ne devraient donc pas, insista
Fleishhauser, servir de base à une argumentation juridique. |
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Quant au
comte du Chayla, Fleischhauser fit remarquer que celui-ci avait été en 1920
chef de propagande dans l’armée Wrangel qu’il fut bientôt démasqué comme
agent |
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bolcheviste
et honteusement expulsé de l’armée. Sa condamnation à mort pour haute
trahison ne fut empêchée que par l’intervention de l’Ambassadeur de France. |
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Pour un
tribunal impartial, la validité des témoignages de l’ex-princesse Radziwill
et du comte du Chayla auraient été mise en doute à la lumière de ces
précisions. Le juge de Berne ne tint pourtant aucun compte de l’exposé de
Fleischhauser et traita son expertise de tissu d’élucubrations dictées par
son parti-pris anti-Juif. |
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Par son
jugement rendu la 14 mai 1935, le juge Meyer condamna les accusés S. Schnell
et Th. Fischer à files amendes de 20 et 50 francs et au paiement des frais,
s’élevant à 32.270 francs, le premier pour la diffusion de la brochure
Hammer, le second pour la publicité qui fut faite à cette brochure dans son
journal « Der Eidgenosse » (Le Confédéré), ainsi que pour un article
anti-Juif à outrance. Les trois autres accusés furent acquittés. Dans ses
attendus, le juge déclara textuellement « que les Protocoles sont une
falsification et un plagiat et tombent sous le coup de l’article 14 de la loi
». |
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La
juiverie put donc jubiler ; le but de l’accusation était atteint ; un
tribunal suisse avait officiellement stigmatisé la falsification des
Protocoles. |
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Schnell
et Fischer firent appel ; l’affaire vint le 27 octobre 1937 devant la Chambre
Correctionnelle de la Cour d’Appel de Berne. La défense demanda en premier
lieu l’a cassation du jugement et le renvoi de J’affaire devant le Tribunal
de premier instance, ensuite l’acquittement pur et simple des accusés. Le
pourvoi en cassation était légalement recevable du fait que le juge n’avait
point fait rédiger le procès-verbal de la déposition des témoins par des
sténographes assermentée, mais par des sténographes privés à la solde des
plaignants juif, violant ainsi les règlements de la procédure. |
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Il avait
en outre omis d’exiger les signatures des témoins. Comme motif supplémentaire
de cassation, on fit valoir qu’aucune des pièces présentées par l’expert
Loosli, et qu’il s’était procuré par l’intermédiaire du Gouvernement
soviétique, n’était légalisée et certifiée conforme à l’original, pas plus
que les traductions faites par l’avoué Dr. Lifschitz de Berne, lesquelles
traductions présentaient des contre-sens et des omissions. |
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Le
Procureur lui-même fut obligé d’admettre ces fautes de procédure. Le Tribunal
rejeta malgré cela le pourvoi en cassation, déclarant qu’il n’y avait pas eu
de vice de forme répréhensible, de sorte que la révision de ce procès coûteux
était superflue. |
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Le
jugement fut rendu le 1er novembre 1937. Les deux accusés furent acquittés. L’accusé
Ficher fut uniquement condamné à une amende devant servir de contribution aux
frais de l’État, pour son article de journal : « Jeunes filles suisses,
méfiez-vous des satyres Juifs ! ». |
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Dans les
motifs du jugement, le président Peter démontra que la loi sur les écrits
subversifs ne prévoyait pas l’ordonnance d’une expertise et que celle-ci
n’aurait pas dû être ordonnée. Le juge du Tribunal de première instance
aurait simplement dû décider si le texte de la brochure violait la loi, mais
non s’il était authentique ou pas. |
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La
brochure elle-même, de plus, ne pouvait être qualifiée d’écrit subversif, car
elle n’avait aucun caractère immoral et n’excitait nullement au crime. En
tant qu’écrit uniquement politique, elle devait jouir de la liberté de la
presse. |
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Indépendamment de cela, il fut prouvé que l’expert
Loosli était partial et influencé. |
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Le
procès avait duré plus de quatre ans. La Juiverie avait voulu prouver la
non-authenticité des Protocoles à l’aide de faux témoignages de l’élimination
de faux tous les témoins à décharge, de rédaction par sténographes privée des
procès-verbaux des débats et en utilisant et des pièces justificatives non
légalisées, des traductions erronées et des expertises tendancieuses. Grâce à
un juge, membre du parti marxiste, la Juiverie réussit en première instance,
en abusant d’une loi finit applicable au cas donné à faire déclarer que les |
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Protocoles étaient falsifiés. Mais le triomphe ne
dura pas : la Cour d’Appel annula le jugement. |
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Bien
qu’elle eût constaté certaines fautes grossières commisse par le juge Meyer
dans la conduite du procès, et même des illégalités de procédure, ainsi que
le parti pris de l’expert Loosli, la presse juive eut l’aplomb de déclarer :
« Il est vrai que Schnell |
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a été
acquitté, la loi sur les écrits subversifs n’étant pas applicable, Mais la
falsification des Protocoles a été reconnue par la justice. Les experts et
les témoins ont fourni des preuves qui ont été acceptées par le Tribunal de
première instance. |
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Ainsi
elle voulait induire en erreur l’opinion publique. Or du moment que la Cour
d’appel a constaté que la procédure en première instance avait été illégale
et coupable de partialité, les conclusions de l’expertise de Loosli ont perdu
tout intérêt et les arguments politiques du juge Meyer ne sont plus que les
opinions personnelles d’un homme non compétent, opinions basées – qui plus
est – sur des données fausses. |
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L’authenticité des Protocoles |
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Le
procès spectaculaire de Berne se termina donc par l’échec total des buts de
la Juiverie. Les Protocoles resteront un document, qui grâce à ce même procès
sera reconnu comme étant d’autant plus authentique que la Juiverie, pour
réfuter cette authenticité, n’a rien trouver de mieux que d’inciter un
magistrat à rendre un jugement erroné s’appuyant sur un. article non
applicable de la loi, violant la procédure et utilisant des données
inexactes. |
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Dans les
écrits antisémites, on a souvent fait valoir – et cela pour démontrer
l’authenticité des Protocoles – que la politique juive se fait en tous points
selon les directives et les principes qui s’y trouvent énoncés. Cette
coïncidence a servi de point de départ a de nombreuses publications. Alfred
Rosenberg en fait une étude très approfondie dans son livre « Les Protocoles
des Sages de Sion et la politique Mondiale Juive » (Munich. Editions
Hoheneichen). Rosenberg conclut par la remarque très juste : |
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« Les
thèses et les documents que nous venons de citer ne laissent pas subsister le
moindre doute sur l’analogie de pensée qui existe entre les Protocoles et,
les autres écrits juifs. La politique actuelle est conforme dans tous ses
détails aux citations et aux plans conçus et exposés dans les protocoles. » |
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La
conception des Protocoles concorde en outre avec les paroles des prophètes
qui promettent l’hégémonie mondiale à Israël : avec les doctrines des
Talmudistes et celles des Cabalistes. Leur authenticité a même été reconnue
par des Juifs ; en particulier par l’écrivain autrichien Arthur Trebisch.
Juif cent pour cent mais de tendance très antisémite. Dans son ouvrage
principal « L’Esprit allemand ou le Judaïsme » (Vienne. 1921). Il écrit au
sujet des Protocoles dont l’existence lui fut révélé par la brochure de Beck
: |
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« On ne
peut avoir le moindre doute sur l’authenticité du texte du livre « Les sages
de Sion ». Celui qui, comme l’auteur (c’est-à-dire Trebitsch) a su pressentir
dans les buts et les intentions de toute notre vie économique, politique, et
spirituelle les idées exposées dans ces documents secrets peut garantir avec
certitude qu’il s’agit bien là de déclarations authentiques, portant
l’empreinte de l’esprit souple des Juifs qui aspirent à l’hégémonie mondiale
; si authentiques Et si vraies que jamais aucun cerveau aryen – même si la
haine antisémitique le poussait à la falsification et à la calomnie – ne
serait capable de concevoir en aucune façon ces méthodes de lutte ces plans,
ces ruses et ces duperies. » (Page 74). |
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Il écrit
plus loin : « Dans ce livre, le plus précieux de tous le peuple allemand a
enfin tous les arguments nécessaires pour dissiper les doutes et les
scrupules une fois pour toutes… Tous ceux qui savent réfléchir doivent lire
ce livre, l’étudier et le diffuser le plus possible... Car à présent nous
tenons entre nos mains ce qu’aucune roublardise, aucun démenti, aucun
mensonge stupide et impertinent ne nous arrachera : le plan nettement tracé,
élaboré depuis des siècles dans un même esprit, le plan visant à
l’anéantissement de toute vie indépendante des peuples en vue de
l’établissement de l’hégémonie mondiale sioniste éternelle sur les ruines des
systèmes d’état de tous les autres peuples et races ! » (Page 386). |
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Dans
pareil cas, l’a recherche de l’identité de l’auteur des Protocoles devient un
problème de second plan, car le texte du document prouve suffisamment
qu’aucun cerveau aryen au monde n’aurait été capable d’élaborer un tel
programme. |
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1er août 1943. |
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Les protocoles des sages de Sion |
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Premier protocole |
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Nous
parlerons bien franchement et discuterons le sens de chaque réflexion,
faisant ressorti, par des comparaisons et des déductions, des explications
complètes. J’exposerai, par ce moyen, la conception de notre politique, ainsi
que celte des Goïm (expression juive pour désigner tous les Gentils). Il faut
remarquer que le nombre des hommes aux instincts corrompus est plus grand que
celui des gens aux instincts nobles. C’est pourquoi les meilleurs résultats
s’obtiennent, dans le gouvernement du monde, en employant la violence et
l’intimidation plutôt que les discussions académiques. Tout homme a soif du
pouvoir ; chacun aimerait à être un dictateur si seulement il le pouvait, et
bien rares sont ceux qui ne consentiraient pas à sacrifier le bien-être d’autrui
pour atteindre leurs buts personnels. |
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Le droit réside dans la force |
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Qu’est-ce
qui a contenu les sauvages bêtes de proie, que nous appelons hommes ? Par
quoi ont-ils été gouvernés jusqu’à ce jour ? Aux premières époques de la vie
sociale, ils étaient soumis à la force brutale et aveugle, puis ils se
soumirent à la loi, qui n’est, en réalité, que la même force masquée. Cette
constatation me mène à déduire que, de par la loi naturelle, le droit réside
dans la force. |
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Ce qui tue la vraie liberté |
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La
liberté politique n’est pas un fait, mais une idée. Cette idée, il fait
savoir comment l’appliquer quand il est nécessaire, afin de la faire servir
d’appât pour attirer les forces de la foule à son parti, si ce parti a décidé
d’usurper celles d’un rival. Le problème est simplifié si ledit rival
s’infecte d’idées de liberté, de soi-disant libéralisme, et si, pour l’amour
de telles idées, il cède une partie de son pouvoir. |
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Notre
idée va triompher de façon évidente en ceci : les rênes du Gouvernement étant
abandonnées, il s’ensuivra, de par la loi de la vie, qu’elles seront
immédiatement saisies par une nouvelle main, parce que la force aveugle de la
foule ne peut exister un seul jour sans chef. Le nouveau Gouvernement ne fait
que remplir la place de l’ancien que son libéralisme a affaibli. |
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L’or a détruit la religion
L’anarchie nous livre les peuples |
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De nos
jours, la puissance de l’or a supprimé celle des autorités libérales. Il fut
un temps où la religion gouvernait. L’idée de liberté est irréalisable, parce
que personne ne sait en user avec discrétion. |
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II
suffit de donner un instant à la foule le pouvoir de se gouverner elle-même
pour qu’elle devienne, aussitôt une cohue désorganisée. Dès car moment,
naissent des dissensions qui ne tardent pas à devenir des conflits sociaux ;
les états sont mis en flammes et toute leur importance disparaît. Qu’un état
soit épuisé par ses propres convulsions intérieures, ou qu’il soit livré, par
les guerres civiles, à un ennemi étranger, il peut, dans l’un et l’autre cas,
– être considéré comme définitivement détruit, – il est en notre pouvoir. |
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L’or est entre nos mains |
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Le
despotisme du capital, qui est entièrement, entre nos mains, tendra à cet
État un brin de paille auquel il sera inévitablement forcé de s’accrocher
sous peine de tomber dons l’abîme. |
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Pas de moralité dans la lutte |
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Si, pour
des motifs de libéralisme, quelqu’un était tenté de me faire remarquer que
semblables discussions sont immorales, je poserais cette question : –
Pourquoi n’est-il pas immoral qu’un État qui a deux ennemis; l’un au dehors,
l’autre au dedans, emploie, pour les combattre, des moyens différents : plans
secrets de défense, attaques nocturnes ou avec des forces supérieures ?
Pourquoi, en effet, serait-il immoral que l’État employât de tels moyens
contre celui qui, ruine ses fondements et sa prospérité ? |
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Il faut semer l’anarchie dans
les masses |
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Un
esprit logique et sensé peut-il espérer réussir à gouverner les foules par
des arguments et des raisonnements, alors qu’il est possible que ces
arguments et ces raisonnements soient contredits par d’autres arguments ? Si
ridicules qu’ils puissent être, ils sont faits pour séduire cette partie du
peuple qui ne peut pas penser très profondément. étant entièrement guidée par
des raisons mesquines, des habitudes, des conventions et des théories
sentimentales. La population ignorante et non initiée, ainsi que tous ceux
qui se sont élevés de son sein, s’embarrasse dans les dissensions de partis
qui entravent toute possibilité d’entente, même sur une base d’arguments
solides. Toute décision des masses dépend d’une majorité de hasard, préparée
d’avance, qui, dans son ignorance des secrets de la politique, prend des
décisions absurdes, semant ainsi dans le Gouvernement les germes de
l’anarchie. |
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Pas de morale en politique |
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La
Politique n’a riens de commun avec la morale. Un souverain gouverné par la
morale n’est pas un habile politique ; il n’est donc pas d’aplomb sur un
trône. Celui qui veut gouverner doit recourir à la ruse et à l’hypocrisie. En
politique, les grandes qualités humaines d’honnêteté et de sincérité
deviennent des vices et détrônent un souverain plus immanquablement que son
plus cruel ennemi. Ces qualités doivent être les attributs des pays non
juifs, mais, nous ne sommes aucunement obligés d’en faire nos guides. |
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Le droit et la force |
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Notre
droit réside dans la force. Le mot « droit » est une idée abstraite qui ne
repose sur rien. 11 ne signifie pas autre chose que ceci : « Donnez-moi ce
dont j’ai besoin pour prouver que je vis plus fort que vous ». |
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Où
commence le « droit » ? Où finit-il ? Dans un État où le pouvoir est mal
organisé, où les lois et la personne du souverain, sont annihilées dans un
continuel empiétement du libéralisme, j’adopte un nouveau système d’attaque,
me servant du droit de la force pour détruire les ordonnances, et règlements
existants, me saisir des lois, réorganiser les institutions et devenir ainsi
le dictateur de ceux qui, de leur propre volonté, ont libéralement renoncé à
leur puissance et nous l’ont conférée. |
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L’invincibilité de la
Judèo-maçonnerie |
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Notre
force, étant donnée la situation branlante des pouvoirs, sera plus grande
qu’aucune autre, parce qu’elle sera invisible jusqu’au jour où elle sera
telle qu’aucune ruse ne la saurait miner. |
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Libéralisme destructeur |
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Du mal
temporaire, auquel nous sommes actuellement obligés d’avoir recours, sortira
le bienfait d’un gouvernement inébranlable qui rétablira le cours du
mécanisme de l’existence normale détruit par le libéralisme: La fin justifie
les moyens. Il faut, en dressant nos plans, que nous fassions plus attention
à ce qui est nécessaire et profitable qu’à ce qui est bon et moral. |
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Nous
avons devant nous un plan sur lequel est tirée une ligne stratégique dont
nous ne pouvons nous écarter sans détruire l’œuvre de siècles entiers. |
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La foule est aveugle |
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Pour
élaborer un plan d’action convenable, il faut se mettre en l’esprit la
veulerie, l’instabilité et le manque de pondération de la foule incapable de
comprendre et de respecter les conditions de sa propre existence et de son
bien-être. Il faut se rendre compte, que la force de la foule est aveugle,
dépourvue de raison dans le discernement et qu’elle prête l’oreille tantôt à
droite, tantôt à gauche. Si un aveugle conduit un autre |
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aveugle,
ils tombent tous deux dans le fossé. En conséquence, les parvenus, sortis des
rangs du peuple, fussent-ils des génies, ne peuvent pas se poser en chefs des
masses sans ruiner la nation. |
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L’impuissance des partis |
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Seul un
personnage élevé pour exercer la souveraineté autocratique peut lire les mots
formés par les lettres de l’alphabet politique. Le peuple livré à lui-même,
c’est-à-dire des chefs sortis des rangs, est ruiné par les querelles de
partis qui naissent de la soif du pouvoir et des honneurs et qui créent les
troubles et le désordre. |
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Est-il
possible à la masse de juger avec calme et d’administrer sans jalousie les
affaires de l’État qu’il ne lui faudra pas confondre avec ses propres
intérêts ? Peut-elle servir de défense contre un ennemi étranger ? C’est
impossible, car un plan, divisé en autant de parties qu’il y a de cerveaux
dans la masse, perd sa valeur et devient inintelligible et inexécutable. |
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Seul gouvernement possible :
l’autocratie |
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Seul un
autocrate peut concevoir de vastes projets et assigner â toute chose son rôle
particulier dans le mécanisme de la machine gouvernementale. C’est pourquoi
nous concluons qu’il est utile au bien-être du pays que son gouvernement soit
entre les mains d’une seule personne responsable. Sans le despotisme absolu,
pas de civilisation possible, car la civilisation ne peut avancer que sous la
protection d’un chef, quel qu’il soit, pourvu qu’il ne soit pas entre les
mains de la masse.. |
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La foule est barbare et le prouve en toute
occasion. |
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Dés que
le peuple s’est assuré la liberté, il se hâte de la transformer en anarchie
qui, par elle-même, est le comble de la barbarie. |
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Alcoolisme et corruption |
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Considérez
ces brutes alcoolisées stupéfiées par la boisson, dont la liberté tolère un
usage illimité ! Allons-nous nous permettre et permettre à nos semblables de
les imiter ? Chez les chrétiens, le peuple est abruti par l’alcool, la
jeunesse est détraquée par les classiques et la débauche prématurée à
laquelle l’ont incitée nos agents : précepteurs, domestiques, institutrices
dans les maisons riches, employés, etc., nos femmes dans les lieux de plaisir
; j’ajoute à ces dernières les soi-disant « femmes du monde », – leurs
imitatrices volontaires en matière de luxe et de corruption |
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La force et l’hypocrisie |
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Notre devise doit être : « Tous les moyens de la
force et de l’hypocrisie ». |
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Seule;
la force pure est victorieuse en politique, surtout quand elle se cache dans
le talent indispensable aux hommes d’État. La violence doit être le principe,
la ruse et l’hypocrisie la règle de ces gouvernements qui ne veulent pas
déposer leur couronne aux |
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pieds
des agents d’un nouveau pouvoir quelconque. Ce mal est le seul moyen
d’arriver au bien. Ne nous laissons donc pas, arrêter par l’achat des
consciences, l’imposture et la trahison, si par eux nous servons notre cause. |
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En politique; n’hésitons pas à confisquer la
propriété; si nous pouvons ainsi acquérir soumission et pouvoir. |
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La terreur |
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Notre
État, suivant la voie des conquêtes pacifiques, a le droit de substituer aux
horreurs de la guerre des exécutions moins apparentes et plus expéditives qui
sont nécessaires pour maintenir la terreur et produire une soumission.
aveugle. Une sévérité juste et implacable est le principal acteur de la
puissance d’un État. Ce n’est pas simplement pour l’avantage qu’on peut en
tirer, mais encore par l’amour du devoir et de la victoire que nous devons
nous en tenir au programme de violence et d’hypocrisie. Nos principes sont
aussi puissants que les moyens que nous employons pour les mettre à
exécution. C’est pourquoi nous triompherons certainement, non seulement par
ces moyens mêmes, mais par la sévérité de nos doctrines, et nous rendrons
tous les Gouvernements esclaves de notre Super-Gouvernement. Il suffira que
l’on sache que nous sommes Implacables quand il s’agit de briser la
résistance. |
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« Liberté-Egalité-Fraternité » |
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Nous
fûmes les premiers, jadis, à crier au peuple : « Liberté, Égalité, Fraternité
», ces mots si souvent répétés, depuis lors, par d’ignorants perroquets,
venus en foule de tous les points du globe autour de cette enseigne. À force
de les répéter, ils ont privé le monde de sa prospérité et les individus de
leur vraie liberté personnelle si bien protégée naguère contre la populace
qui voulait l’étouffer: |
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Les
Gentils, soi-disant sages et intelligents, ne discernèrent pas combien
étaient abstraits ces mots qu’ils prononçaient et ne remarquèrent point
combien ils s’accordaient peu les uns avec les autres et même se
contredisaient. |
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ils ne
virent pas qu’il n’est aucune égalité dans la Nature qui créa elle-même des
types divers et inégaux d’intelligence, de caractère et de capacité. De même
en est-il pour la soumission aux lois de la Nature. Ces prétendus sages n’ont
pas deviné que la foule est une puissance aveugle et que les parvenus sortis
de son sein pour gouverner sont également aveugles en politique ; ils n’ont
pas compris davantage qu’un homme destiné à régner, fût-il un imbécile,. peut
gouverner tandis qu’un autre qui n’a pas reçu l’éducation voulue, fût-il un
génie n’entendra rien à la politique. |
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Tout ceci a échappé aux Gentils. |
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Contre les régimes dynastiques |
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Ce fut
sur cette base, cependant, que fut fondé le régime dynastique. Le père
enseignait au fils le sens et le cours des évolutions politiques de telle
manière que, sauf les seuls membres de la dynastie, personne n’en eût
connaissance et n’en pût dévoi1er les |
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secrets
au peuple gouverné. Avec le temps, le sens des vrais enseignements, tels
qu’ils avaient été transmis dans les dynasties, de génération en génération,
se perdit, et cette perte contribua au succès de notre cause. |
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L’abolition des privilèges |
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Notre
appel « Liberté; Égalité, Fraternité » amena dans nos rangs, des quatre coins
du monde, grâce à nos agents inconscients, des légions entière qui portèrent
nos bannières avec extase. Pendant ce temps, ces mots, tels autant de vers
rongeurs, dévoraient la prospérité des Chrétiens, détruisaient leur paix;
leur fermeté et leur union, ruinant ainsi les fondements des États. Comme
nous le verrons plus loin, ce fut cette action qui amena notre triomphe. Elle
nous donna, entre autres choses, la possibilité de jouer notre as d’atout :
l’abolition des privilèges, en d’autres termes, l’existence de l’aristocratie
des Gentils, seule protection qu’avaient contre nous les nations et les pays. |
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L’aristocratie ploutocratique3 |
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Sur les
ruines de l’aristocratie naturelle et héréditaire, nous élevâmes, en-lui
donnant des bases ploutocratiques, une aristocratie à nous. Nous l’établîmes
sur la richesse tenue sous notre contrôle et sur la science promue par nos
savants. |
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Flatter les faiblesses et les
passions |
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Notre
triomphe fut facilité par le fait que, grâce à nos relations avec des gens
qui nous étaient indispensables, nous avons toujours appuyé sur les cordes
les plus sensibles de l’esprit humain, exploitant le faible de nos victimes
pour les bénéfices, leurs convoitises, leur insatiabilité, les besoins
matériels de l’homme. Chacune de ces faiblesses, prise à part, est capable de
détruire toute initiative ; en les flattant, nous mettons la force de volonté
du peuple à la merci de ceux, qui voulaient le priver de cette initiative. |
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La liberté nous livre le pouvoir |
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Le
caractère abstrait du mot « Liberté » permit de convaincre la populace que le
Gouvernement n’est qu’un gérant représentant le propriétaire; c’est-à-dire la
nation, et qu’on peut s’en débarrasser comme d’une paire de gants usés. |
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Le seul
fait que les représentants de la nation peuvent être déposés les livra à
notre pouvoir et mit pratiquement leur choix entre nos mains |
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Deuxième protocole |
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Nécessité des guerres
économiques |
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Il est
indispensable à nos desseins que les guerres, n’amènent aucune altération
territoriale. Dans ces conditions, toute guerre serait transférée sur le
terrain économique. Alors les nations reconnaîtront notre supériorité en
voyant les services que nous rendons ; cet état de choses mettra les deux
adversaires. tout spécialement formés dès la plus tendre enfance pour
disposer de ressources absolument illimitées. Alors nos droits internationaux
balayeront les lois du monde entier et gouverneront les pays comme les
gouvernements individuels leurs sujets. |
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Fonctionnaires serviles |
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Nous
choisirons parmi le public des administrateurs aux tendances serviles. Ils
seront inexpérimentés dans l’art de gouverner: Nous les transformerons
facilement en pions sur notre échiquier où ils seront mus par nos savants et
sages conseillers, tout spécialement formés dés la plus tendre enfance pour
le gouvernement du monde. Ainsi que vous le savez déjà, ces hommes ont étudié
cette science de gouverner d’après nos plans, politiques, l’expérience de
l’Histoire et l’observation des événements actuels.. Les Gentils ne profitent
pas des observations continuellement fournies par l’Histoire, mais ils s’en
tiennent à une routine de théorie, sans se préoccuper des résultats qu’elle
ne peut donner. Nous n’accorderons donc aucune importance aux Gentils. Qu’ils
s’amusent jusqu’à ce que les temps soient accomplis ; qu’ils vivent dans
l’espérance de nouveaux plaisirs, ou dans le souvenir des joies passées,
Qu’ils croient que ces lois théoriques que nous leur avons inspirées sont
d’une suprême importance. Avec cette idée en perspective et le concours de
notre presse, nous augmenterons sans cesse leur confiance aveugle en ces
lois. L’élite intellectuelle des Gentils s’enorgueillira de sa science et,
sans la vérifier, la mettra en pratique telle que la lui auront présentée nos
agents, pour former leurs esprits dans le sens voulu par nous. |
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Darwin, Marx, Nietzsche
exploités par les Juifs |
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Ne
croyez pas que nos assertions sont des mots en l’air. Considérez le succès de
Darwin, Marx et Nietzsche, préparé par nous. L’effet démoralisant des
tendances de ces doctrines sur l’esprit des Gentils ne devrait certes pas
nous échapper. |
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Pouvoir d’adaptation |
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Pour ne
pas risquer de commettre des fautes dans notre politique ou dans notre
administration, il nous est essentiel. d’étudier et d’avoir bien présents à
l’esprit le courant actuel de la pensée, le caractère et les tendances des
nations. |
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Le
triomphe de notre théorie est son adaptabilité au tempérament des nations
avec lesquelles nous prenons contact. Elle ne peut réussir que si son
application pratique repose sur l’expérience du passé, jointe à l’observation
du présent. |
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La presse |
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La
presse est, entre les mains des Gouvernements existants, une grande puissance
par laquelle ils dominent l’esprit public. La presse révèle les réclamations
vitales de la populace, informe de ses sujets de plainte, et; parfois, crée
le mécontentement. La libre parole est née de la presse. Mais les
Gouvernements n’ont pas su tirer parti de cette force, et elle tomba entre
nos mains. Par la presse, nous acquîmes l’influence, tout en restant dans la
coulisse. |
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L’or et notre sang |
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Grâce à
la presse, nous accumulâmes l’or, bien qu’il nous en coûta des flots de sang
; il nous en coûta le sacrifice de bien des nôtres; mais chacun de nos
sacrifices vaut, devant Dieu, des milliers de Gentils. |
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Troisième protocole |
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Le cercle du Serpent Symbolique |
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Aujourd’hui,
je puis vous assurer que nous ne sommes plus qu’à quelques pas de notre but,
Encore une courte distance à franchir et le cercle du Serpent Symbolique – le
signe de notre peuple – sera complet. Quand ce cercle sera fermé, il
entourera tous les États de l’Europe comme de chaînes indestructibles: |
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Pour atteindre les Chefs d’États |
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Bientôt
s’écrouleront les échafaudages qui existent actuellement, parce que nous leur
faisons continuellement perdre l’équilibre pour les user plus rapidement et
les mettre hors de service. Les Gentils s’imaginaient qu’ils étaient
suffisamment solides et que leur équilibre serait durable. Mais les supports
des échafaudages – C’est-à-dire les chefs d’État – sont gênés par leurs
serviteurs inutiles, entraînés qu’ils sont par cette force illimitée de
l’intrigue qui leur est propre et grâce à la terreur qui règne dans les
palais. |
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N’ayant
aucun moyen d’accès au cœur de son peuple, le souverain ne peut se défendre
des intrigants avides de pouvoir. Comme le pouvoir vigilant a été séparé par
nous de la force aveugle de la populace, tous deux ont perdu leur
signification, parce qu’une fois séparés, ils sont aussi impuissants qu’un
aveugle sans son bâton. |
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Opposer les partis |
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Afin
d’inciter les amateurs de pouvoir à faire mauvais usage de leurs droits, nous
avons dressé tous les pouvoirs les uns contre les autres en encourageant
leurs tendances libérales vers l’indépendance. Nous avons favorisé toute
entreprise dans ce sens : nous avons mis des armes formidables aux mains de
tous les partis et nous avons fait du pouvoir le but de toute notre ambition.
Nous avons transformé les Gouvernements en arènes pour les guerres de partis. |
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Pour ruiner le pouvoir |
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Bientôt
le désordre flagrant et la banqueroute apparaîtront partout. D’incorrigibles
bavards ont converti en parlottes les assemblées parlementaires et
administratives. D’audacieux journalistes et des pamphlétaires impudents
attaquent continuellement les pouvoirs administratifs. Les abus de pouvoir
prépareront définitivement. l’effondrement de toutes les institutions, et
tout tombera en ruines sous les coups de la populace en fureur. |
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Des droits fictifs pour les
masses |
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Les gens
sont asservis, à la sueur de leur front, dans la pauvreté, d’une manière plus
formidable qu’au temps des lois du servage. De celui-ci, ils pouvaient se
libérer d’une manière ou de l’autre, tandis que rien ne les affranchira de la
tyrannie du besoin absolu. Nous avons eu soin d’insérer, dans .les
Constitutions, des droits qui sont pour la masse purement fictifs. Tous les
soi-disant « droits du peuple » ne peuvent exister que sous forme d’idées
inapplicables en pratique. |
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Le pouvoir contre le peuple |
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Qu’importe à un
ouvrier prolétaire, courbé en deux par un dur labeur et apprimé4 par son
sort, qu’un bavard obtienne le droit de parler, ou un journaliste celui de
publier une sottise quelconque ? A quoi sert une Constitution au prolétariat
s’il n’en retire d’autre avantage que les miettes que nous lui jetons de
notre table, en échange de ses votes pour l’élection de nos agents ? Les
droits républicains sont une ironie pour le pauvre, car la nécessité du
travail quotidien l’empêche d’en retirer aucun avantage, et ils ne font que
lui enlever la garantie de salaire fixe et assuré, le rendant dépendant des
grèves des patrons et des camarades. |
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Noblesse et profiteurs |
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Sous nos
auspices, la populace extermina l’aristocratie qui, dans son intérêt propre,
avait pourvu aux besoins du peuple et l’avait défendu, car son intérêt est
inséparable du bien-être de la populace. De nos jours, ayant détruit les
privilèges de la noblesse, le peuple tombe sous le joug de profiteurs rusés
et de parvenus. |
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Protection aux communistes |
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Nous
tenons à passer pour les libérateurs du travailleur, venus pour le délivrer
de cette oppression en lui suggérant d’entrer dans les rangs de nos armées de
socialistes, d’anarchistes et de communistes. Nous: protégerons toujours ces
derniers, feignant de les aider par principe de fraternité et d’intérêt
général pour l’humanité, évoqué par notre Maçonnerie socialiste. La noblesse
qui, de droit, partageait le travail des classes laborieuses, avait tout
intérêt à ce qu’elles fussent bien nourries, saines et fortes. |
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Brimer le travailleur |
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Notre
intérêt veut, au contraire, la dégénérescence des Gentils. Notre force
consiste à maintenir le travailleur dans un état: constant de besoin et
d’impuissance, parce qu’ainsi nous l’assujettissons à notre volonté ; et dans
son. entourage, il ne trouvera jamais ni pouvoir ni énergie pour se dresser
contre nous. |
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Le droit de l’or |
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La faim
conférera au Capital des droits plus puissants sur le travailleur que jamais
le pouvoir légal du souverain n’en conféra à l’aristocratie. |
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Nous
gouvernerons les masses en tirant parti des sentiments de jalousie et de
haine allumés par l’oppression et le besoin. Et, au moyen de ces sentiments,
nous nous débarrassons de ceux qui entravent notre marche. |
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Détruire les obstacles |
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Quand
viendra pour nous le moment de couronner notre « Maître du Monde », nous
veillerons à ce que, par les mêmes moyens – c’est-à-dire en nous servant de
la populace – nous détruisions tout ce qui serait un obstacle sur notre
route. |
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L’enseignement. |
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La science de la vie |
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Les
Gentils ne sont plus longtemps capables de penser sans notre aide en matière
de science. C`est pourquoi ils ne se rendent pas compte de la nécessité
vitale de certaines choses que nous aurons soin de réserver pour le moment où
notre heure sera venue, à savoir que, dans les écoles, doit, être enseignée
la seule vraie et la plus importante de toutes les sciences : la science de
la vie de l’homme et celle des conditions sociales ; toutes deux exigent une
division du travail, et, par suite, la classification des gens en castes et
en classes. Il est indispensable que chacun sache que la véritable, égalité
ne peut exister, étant donnée la différence de nature des diverses sortes de
travail, et que ceux qui agissent au détriment de toute une caste, ont, devant
la loi, une autre responsabilité que ceux qui commettent un crime ne
compromettant que leur honneur personnel. |
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L’organisation secrète |
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La vraie
science des conditions sociales, aux secrets de laquelle nous n’admettons pas
les Gentils, convaincrait le monde que les métiers et le travail devraient
être réservés a des castes spéciales, afin de ne pas causer la souffrance
humaine provenant d’une éducation qui ne correspond pas au travail que les
individus sont appelés à accomplir. S’il étudiait cette science, le peuple,
de sa propre et libre volonté, se soumettrait aux pouvoirs régnants et aux
classes gouvernementales classées par eux. Étant données les conditions
présentes de la science et la ligne que nous lui avons permis de suivre, la
populace, dans son ignorance, croit aveuglément tout ce qui est imprimé et
les fallacieuses illusions dûment inspirées par nous, et elle est hostile à toutes
les classes qu’elle croit au-dessus d’elle, car elle ne comprend pas
l’importance de chaque caste. |
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Les crises économiques |
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Cette
haine sera encore accrue par l’effet que produiront les crises économiques
qui arrêteront les marchés et la production. Nous créerons une crise
économique universelle par tous les moyens détournés possibles et à l’aide,
de l’or qui est entièrement entre nos mains. Simultanément, nous jetterons à
la rue, dans toute l’Europe, des foules énormes d’ouvriers. Ces masses seront
alors heureuses de se précipiter sur ceux que, dans leur ignorance; elles ont
jalousés dès l’enfance ; elles répandront leur sang et pourront ensuite
s’emparer de leurs biens. |
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Protéger les Juifs |
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On ne
nous fera pas de mal, parce que le moment de l’attaque nous sera connu et que
nous prendrons des mesures pour protéger nos intérêts. |
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Le libéralisme doit disparaître |
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Nous
avons persuadé les Gentils que le libéralisme les conduirait au règne de la
raison. Notre despotisme sera de cette nature, car il sera en situation
d’abattre toute rébellion et de supprimer; par une juste rigueur, toute idée
libérale dans toutes les Institutions. |
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La « grande » révolution |
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Quand la
populace s’aperçut qu’au nom de la liberté on lui accordait toute espèce de
droits, elle s’imagina être la maîtresse et essaya de s’emparer du pouvoir.
Naturellement, comme tout autre aveugle, la masse se heurta à d’innombrables
obstacles. Alors, ne voulant pas retourner a L’ancien régime, elle dépose, sa
puissance à nos pieds. Souvenez-vous de la Révolution française, que nous
appelons « la Grande » ; les secrets de sa préparation, étant l’œuvre de nos
mains, nous sont bien connus. |
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Le Roi-Despote |
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A partir
de ce moment, nous avons conduit les nations de déception en déception, de
sorte qu’elles en viennent à nous désavouer en faveur du Roi-despote issu du
sang de Sion que nous préparons au monde. |
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Force internationale de la
Juiverie |
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Actuellement,
eu tant que force internationale, nous sommes invulnérables, parce que si un
gouvernement des Gentils nous attaque, d’autres nous soutiennent. L’intense
abjection des peuples chrétiens favorise notre indépendance – soit qu’à
genoux ils rampent devant le pouvoir, ou qu’ils soient sans pitié pour le
faible, sans miséricorde pour les fautes et cléments pour les crimes ; soit
qu’ils refusent de reconnaître les contradictions de la liberté ; |
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soit enfin qu’ils se montrent patients jusqu’au
martyre dans leur indulgence pour la violence d’un audacieux despotisme. |
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De la
part de leurs dictateurs actuels, présidents du Conseil et Ministres, ils
supportent des abus pour le moindre desquels ils auraient assassiné vingt
Rois. |
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Éducation faussée du peuple |
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Comment
expliquer un tel état de choses ? Pourquoi les masses sont-elles si logiques
dans leur conception des événements ? Parce que les despotes persuadent le
peuple; par l’intermédiaire de leurs agents, que, même s’ils faisaient un
mauvais usage du pouvoir et portaient préjudice à l’État, ce serait dans un
but élevé, c’est-à-dire en vue de la prospérité du peuple pour la cause de la
fraternité, de l’union et de l’égalité internationales. |
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Certes,
il ne leur disent pas qu’une telle unification ne peut être obtenue que sous
notre domination. Aussi, voyons-nous la populace condamner l’innocent et
acquitter le coupable, convaincue qu’elle peut toujours faire ce qu’il lui
plaît. En raison de cet état d’esprit, la foule détruit tout équilibre et
crée partout le désordre. |
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La « liberté » |
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Le mot «
liberté » met la société en conflit avec toutes les puissances, même avec
celle de la Nature, et avec celle de Dieu. C’est pourquoi, lorsque nous
arriverons au pouvoir, il nous faudra effacer le mot « liberté » du
dictionnaire humain, comme étant le symbole du pouvoir bestial qui transforme
les hommes en animaux sanguinaires. Mais rappelons-nous que ces animaux
s’endorment dés qu’ils sont rassasiés de sang et qu’il est facile alors de
les charmer et de les asservir. Si on ne leur donne pas de sang, ils ne
dormiront pas et se battront entre eux. |
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Quatrième protocole |
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L’évolution de la république |
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Toute
république passe par diverses phases. La première ressemble aux premiers
jours de fureur d’un homme frappe de cécité, qui balaye et déduit tout à
droite et à gauche. La seconde, c’est le règne du démagogue faisant naître
l’anarchie pour lui substituer le despotisme. Ce despotisme n’est pas
officiellement légal et, partant, irresponsable ; il est caché et invisible,
tout en se laissant sentir.! Il est généralement sous le contrôle de quelque
organisation secrète, qui agit derrière un agent, ce qui la rend d’autant
plus audacieuse et sans scrupule. Ce pouvoir secret n’hésitera pas à changer
ses agents qui le masquent. Ces changements seront profitables à
l’organisation qui pourra ainsi se débarrasser de vieux serviteurs auxquels
il aurait fallu donner de plus importantes gratifications pour leur long
service. |
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L’action occulte des Loges |
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Par qui
ou par quoi pourrait être détrôné un pouvoir invisible ? Or, c’est là
justement ce qu’est notre Gouvernement. La Loge maçonnique joue,
inconsciemment, dans le monde entier, le rôle d’un masque qui cache notre
but. Mais l’usage que nous allons faire de ce pouvoir dans notre plan
d’action, et jusque dans nos quartiers généraux, reste à jamais ignoré du
monde en général. |
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Détruire la foi en Dieu |
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La
liberté pourrait être inoffensive et exister dans les gouvernements et les
pays sans être préjudiciable à la prospérité du peuple, si elle reposait sur
la religion et sur la crainte de Dieu, sur la fraternité humaine, exempte
d’idées d’égalité qui sont en opposition directe aux lois de la création,
lesquelles ont prescrit la soumission. |
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Gouverné
par une telle loi, le peuple serait sous la tutelle des paroisses et vivrait
paisiblement et humblement sous la direction des pasteurs spirituels et
soumis à la Providence divine sur cette terre. C’est pourquoi nous devons
arracher de l’esprit des chrétiens jusqu’à la conception même de Dieu et la
remplacer par des calculs arithmétiques et des besoins matériels. |
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Pour ruiner les Gentils – La
spéculation |
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Pour
détourner l’attention des Chrétiens de notre politique, il est essentiel que
nous l’attirions du côté du commerce et de l’industrie ; en sorte que toutes
les nations luttant pour leurs intérêts propres ne s’occuperont pas, dans
cette agitation universelle, de leur commun ennemi. Mais, pour que la liberté
puisse disloquer et ruiner la vie sociale des Gentils, il faut que nous
établissions le commerce sur une base spéculative, ce qui aura pour |
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résultat
d’empêcher les Gentils de retenir entre leurs mains les richesses tirées de
la production du sol ; par la spéculation, elles passeront dans nos coffres. |
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La soif de l’or |
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La lutte
pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des
affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœur. Cette société
deviendra complètement indifférente à la religion et à la politique dont elle
aura même le dégoût. La passion de l’or sera son seul guide et elle fera tous
ses efforts, pour se procurer cet or qui, seul, peut lui assurer les plaisirs
matériels dont elle a fait son véritable culte. Alors les classes intérieures
se joindront à nous contre nos compétiteurs – les Gentils privilégiés – sans
alléguer aucun but élevé, ou même l’amour des richesses, mais par pure haine
des classes supérieures. |
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Cinquième protocole |
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Gouvernement despotique |
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Quelle
sorte de gouvernement peut-on donner à des sociétés où la concussion et la
corruption ont pénétré partout, où les richesses ne peuvent s’acquérir que
par d’astucieuses surprises ou par des moyens frauduleux, où les querelles
dominent continuellement, ou la morale doit être soutenue par le châtiment et
par de sévères lois et non par des principes volontairement acceptés ; où les
sentiments patriotiques et religieux se notent dans des convictions
cosmopolites ? |
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Quelle autre forme de gouvernement peut-on donner à
ces sociétés, si ce n’est la forme despotique que je vais vous décrire ? |
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Nous
voulons organiser un gouvernement central et fort, de façon à obtenir pour
nous-mêmes les pouvoirs sociaux. Par de nouvelles lois, nous réglerons la vie
politique de nos sujets, comme s’ils étaient autant de rouages d’une machine.
De telles lois restreindront graduellement la liberté et tous les privilèges
accordés par les Gentils. Notre règne se développera ainsi en un despotisme
si puissant qu’il pourra à tout moment et en tout lieu écraser les Gentils
mécontents ou récalcitrants. |
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On nous
dira que la sorte de despotisme que je suggère ne s’accordera pas avec le
progrès actuel de la civilisation, mais je vais vous prouver le contraire. |
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Le pouvoir basé sur la ruine de
la religion |
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Au temps
ou le peuple croyait au droit divin de ses souverains, il se soumettait
paisiblement au despotisme de ses monarques. Mais, du jour où nous inspirâmes
à la populace la notion de ses propres droits, elle regarda les rois comme de
simples mortels ; l’onction sacrée disparut à ses yeux, et lorsque nous lui
eûmes enlevé sa religion, le pouvoir fut jeté dans les rues comme propriété
publique, et nous nous en emparâmes. De plus, parmi nos talents
administratifs,, nous comptons également celui de régir les masses et les
individus au moyen d’une phraséologie et de théories habillement construites,
de règles de vie et de toutes sortes de stratagèmes. Toutes ces théories,
auxquelles les Gentils ne comprennent rien, sont fondées sur l’analyse et sur
l’observation combinées avec un raisonnement si habile qu’il ne peut être
égalé par nos rivaux pas plus que ceux-ci ne peuvent entrer en compétition
avec nous dans la construction de plans d’action politique et de solidarité.
A notre connaissance, la seule société capable de lutter avec nous dans cette
science serait celle des Jésuites. Mais nous sommes parvenus à la discréditer
aux yeux de la foule stupide, comme étant urne organisation apparente, tandis
que nous sommes restés dans la coulisse, tenant occulte notre organisation. |
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En
outre, qu’est-ce que cela pourra bien faire au monde que celui qui doit
devenir son maître soit le chef de l’Église catholique ou un despote du sang
de Sion ? Mais à nous, le « peuple choisi », la chose ne peut-être
indifférente. |
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Désunion des peuples chrétiens |
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Pendant
un certain temps, les Gentils pourraient peut-être bien composer avec nous.
Mais, sur ce point, nous ne courons aucun danger, étant. sauvegardés par les
profondes racines de leur haine mutuelle. qui ne peuvent être extirpées. Nous
avons mis en désaccord les uns avec les autres tous les intérêts personnels
et nationaux des Gentils pendant près de vingt siècles, en y mêlant des
préjugés de religion et de tribu. De tout cela, il résulte que pas un seul
gouvernement ne trouvera d’appui chez ses voisins lorsqu’il fera contre nous
appel à leur aide, parce que chacun d’eux pensera qu’une action intentée
contre nous pourrait être désastreuse pour son existence individuelle. Nous
sommes trop puissants – le monde doit compter avec nous. Les gouvernements ne
peuvent même pas faire un traité de peu d’importance sans que nous y soyons
secrètement impliqués. |
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Le « génie » du peuple élu |
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« Per me reges regunt » (Que les rois règnent par
moi). |
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Nous
lisons, dans la « Loi des Prophètes », que nous avons été choisis pour
gouverner la terre. Dieu nous donna le génie pour que nous puissions
accomplir cette œuvre. S’il se trouvait un génie dans le camp ennemi, il
pourrait, cependant, nous combattre, mais un nouveau venu ne pourrait se
mesurer à de vieux lutteurs de notre espèce, et le combat serait entre nous
d’une nature si désespérée que le monde n’en a encore jamais vu de semblable.
Il est déjà trop tard pour leur génie. |
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L’or, seule puissance
gouvernementale |
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Tous les rouages du mécanisme de l’État sont mus
par une force qui est entre nos mains, à savoir : l’or. |
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La
science de l’économie politique, élaborée par nos savants, a déjà prouvé que
la puissance du capital surpasse le prestige de la couronne. |
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Le monopole des affaires |
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Le
capital, pour avoir le champ libre; doit obtenir le monopole de l’industrie
et du commerce. Ceci est en voie d’être réalisé, dans toutes les parties du
monde, par une main invisible.. Un tel privilège donnera un pouvoir politique
aux industriels qui, s’enrichissant de profits excessifs, opprimerons le
peuple: |
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De nos
jours, il est plus important de désarmer le peuple que de le mener à la
guerre. Il est plus important d’utiliser pour notre cause les passions
brûlantes que de les éteindre, d’encourager les idées des nôtres et de s’en
servir pour nos desseins que de les écarter. |
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Le rôle de notre presse |
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Le
problème essentiel de notre gouvernement est celui-ci ; comment affaiblir la
pensée publique par la critique, comment lui faite perdre sa puissance de
raisonnement, celle qui engendre l’opposition, et comment distraire l’esprit
public par une phraséologie dépourvue de sens ? |
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Discours éloquents De tout temps, les nations, comme les
individus, ont pris les mots pour des actes. Satisfaits de ce qu’ils
entendent, ils remarquent |
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rarement si la promesse a vraiment été tenue. C’est
pourquoi, dans le seul but de parader, nous organiserons des institutions
dont les membres, par des |
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discours éloquents, prouveront
et glorifierons leur contribution au « progrès ». |
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Nous
nous donnerons une attitude libérale vis-à-vis de tous les partis et de
toutes les tendances, et nous la communiquerons à tous nos orateurs. Ces
orateurs seront si. loquaces qu’il fatigueront le peuple de leurs discours, à
ce point qu’ils lui rendront tout genre d’éloquence insupportable. |
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…et corruption de l’opinion
publique |
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Pour
s’assurer l’opinion publique, il faut, tout d’abord, l’embrouiller
complètement en lui faisant entendre de tous côtés et de toutes manières des
opinions contradictoires, jusqu’à qu’à ce que les Gentils soient perdus dans
leur labyrinthe. Ils comprendront alors que le meilleur parti à prendre est
de n’avoir aucune opinion en matière politique ; matière qui n’a pas été
comprise du public, mais qui doit être exclusivement réservée à ceux qui
dirigent les affaires. Ceci est le premier secret. |
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Le
second secret, nécessaire au succès de notre gouvernement, consiste à
multiplier à un tel degré les fautes, les habitudes, les passions et les lois
conventionnelles, du pays que personne ne soit plus capable de penser
clairement dans ce chaos ; les hommes cesseront ainsi de se comprendre les
uns les autres. |
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Cette
politique nous aidera également à semer des dissensions parmi tous les
partis, à dissoudre toutes les puissantes collectivités et à décourager toute
initiative individuelle pouvant gêner nos projets. |
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Contre toute initiative
personnelle |
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Il n’est
rien de plus dangereux que l’initiative personnelle : s’il y avait un cerveau
par derrière, elle pourrait nous faire plus de mal que les millions
d’individus que nous avons mis aux prises. |
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Il nous
faut diriger l’éducation des sociétés chrétiennes, de telle façon que, chaque
fois que l’initiative est requise pour une entreprise, elles s’avouent
désespérément vaincues. La tension produite par .la liberté d’action perd de
sa force dés qu’elle se heurte à la liberté d’autrui ; de là, les chocs
moraux, les déceptions et les échecs. |
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Le Supergouvernement juif |
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Par
,tous ces moyens nous opprimerons tant les Chrétiens qu’ils seront contraints
de nous demander de les gouverner internationalement. Dès que nous aurons
atteint une telle position, nous pourrons aussitôt absorber toutes les
puissances gouvernementales du monde entier et former un supergouvernement
universel. Nous remplacerons les gouvernements existants par un monstre que
nous appellerons l’Administration du Supergouvernement. Ses mains s’étendront
au loin comme de longues tenailles et il aura à sa disposition une
organisation telle qu’il ne pourra manquer de soumettre toutes les nations. |
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|
Sixième protocole |
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L’absorption des fortunes |
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Bientôt
nous nous mettrons à organiser de grands monopoles, réservoirs de richesses
colossales dans lesquels entreront précisément les grosses fortunes des
Gentils, en sorte qu’elles sombreront ensemble, avec le crédit de leur
gouvernement, le lendemain de la crise politique. |
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Que les économistes présents parmi vous aujourd’hui
mesurent seulement l’importance de ce dessein ! |
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Nous
devons employer toute espèce de moyens possibles pour développer la
popularité de notre Supergouvernement, le présentant comme le protecteur et
le, rémunérateur de tous ceux qui, volontairement, se soumettent à nous. |
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Ruiner l’aristocratie par les
impôts |
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L’aristocratie
des Gentils, comme puissance politique, n’est plus. Il est donc inutile de
nous en occuper désormais à ce point de vue; mais, comme propriétaires
fonciers, les aristocrates sort encore dangereux pour nous, parce que leur
indépendance est assurée par leurs ressources. Il nous est donc indispensable
de dépouiller à tout prix l’aristocratie de ses terres, pour arriver à ce
but, la meilleure méthode est d’élever les impôts et les taxes. Cette méthode
maintiendra les revenus des biens fonciers au minimum. Les aristocrates
Gentils qui, par les goûts dont ils ont hérité, sont incapables de se
contenter de peu, seront bientôt ruinés. |
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Pour drainer toutes les
richesses |
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Il faut
qu’en même temps nous protégions le plus possible le commerce et l’industrie,
et tout particulièrement la spéculation, dont le principal rôle est de servir
de contrepoids à l’industrie. |
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Sans la
spéculation, l’industrie accroîtrait les capitaux privés et tendrait à
relever l’agriculture en affranchissant. la terre de dettes et d’hypothèques
avancées par les banques agricoles. Il est essentiel que l’industrie draine
toutes les richesses de la terre et que la spéculation verse entre nos mains
ces mêmes richesses ainsi captées. Par ce moyen, tous les Gentils seront
jetés dans les rangs du prolétariat. Alors, les Gentils se courberont devant
nous pour obtenir le droit d’exister. |
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Encourager le luxe |
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Afin de
ruiner l’industrie des Gentils et d’activer la spéculation, nous
encouragerons l’amour du luxe effréné que nous avons déjà développé. |
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Salaires et « vie chère » |
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Nous
augmenterons les salaires, ce qui ne soulagera pas les ouvriers, car, en même
temps, nous élèverons le prix des objets de première nécessité, sous prétexte
de mauvaises récoltes. |
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L’alcoolisme |
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Nous
voulons aussi ruiner la production dans sa base en semant des germes
d’anarchie parmi les ouvriers et en flattant leur goût pour l’alcool. Nous
emploierons, en même temps, tous les moyens possibles pour chasser de la
terre toute l’intelligence des Gentils. |
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Fausses doctrines économiques |
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Pour que
les Gentils ne se rendent pas prématurément compte de la véritable situation
des affaires, nous la dissimulerons sous un désir apparent d’aider les
classes ouvrières dans la solution des grands problèmes économiques, dont nos
théories économiques facilitent la propagande de toutes les manières
possibles. |
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Septième protocole |
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Les armements |
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L’intensification
du service militaire et l’augmentation des forces de police sont essentielles
à la réalisation des plans ci-dessus mentionnés. Il faut que nous arrangions
les choses de façon qu’en dehors de nous il n’y ait dans tous les pays qu’un
immense prolétariat dont tous les individus seront autant de soldats et
d’agents de police dévoués à notre cause. |
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Fomenter la lutte entre Nations |
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Dans
toute l’Europe, et avec l’aide de l’Europe, sur les autres continents, nous
devons exciter la sédition, les dissensions et l’hostilité mutuelle. Il y a à
cela double avantage d’abord nous commandons par ces moyens le respect de
tous les pays qui avent bien que nous avons le pouvoir de créer les
soulèvements à volonté ou de restaurer l’ordre. Tous les pays sont accoutumés
à recourir à nous quand la répression devient nécessaire. En second lieu,
nous embrouillerons, par nos intrigues, tous les fils ourdis par nous dans
les ministères de tous les gouvernements, non seulement au moyen de notre
politique, mais par des conventions commerciales et des obligations
financières. |
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Pour
atteindre ces fins, il nous faudra recourir à beaucoup de ruse et d’artifice
pendant les négociations et les débats ; mais dans ce qui s’appelle le «
langage officiel », nous semblerons adopter la tactique opposée et paraîtrons
honnêtes et conciliants. Ainsi, les gouvernements des Gentils, à qui nous
avons appris de ne regarder que le côté brillant des affaires, telles que
nous les leur présentons, nous considéreront même comme les bienfaiteurs et
les sauveurs de l’humanité. |
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Buts des guerres |
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Nous
devons être à même de répondre à toute opposition par une déclaration de
guerre du pays voisin de L’État qui ,ose se mettre en travers de notre route
; mais si ces voisins, à leur tour; devaient se décider à s’unir contre nous,
il faudrait leur répondre en déchaînant une guerre mondiale. |
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L’art politique |
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En
politique, le succès capital consiste dans le degré de secret qu’on a su
garder pour y atteindre. Les actes d’un diplomate ne doivent pas correspondre
à ses paroles. |
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L’opinion publique |
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Pour
favoriser notre plan mondial, qui est près d’aboutir à ses fins désirées, il
nous faut influencer les gouvernements des Gentils par ce que l’on nomme
l’opinion publique, pré-disposée par nous au moyen de la plus grande de
toutes les puissances : la presse, qui, à part quelques insignifiantes
exceptions, auxquelles il ne vaut pas la peine de s’arrêter, est tout entière
entre nos mains. |
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Bref,
afin de démontrer que tous les gouvernements des Gentils d’Europe nous sont
asservis, nous manifesterons notre pouvoir à l’un d’eux, au moyen de crimes,
de violences, c’est-à-dire par un règne de terreur, et, au cas où ils se
révolteraient tous contre nous, nous répondrions avec les fusils américains,
chinois ou Japonais. |
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Huitième protocole |
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une fausse justice |
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Nous
devons nous assurer tous les moyens dont nos ennemis pourraient se servir
contre nous. Nous aurons recours aux expressions les plus obscures et les
plus compliquées du dictionnaire de la loi, afin de nous justifier dans le
cas où nous serions obligés de prendre des décisions qui pourraient sembler
trop hardies ou injustes. Car il sera important d’exprimer de telles
décisions d’une manière si énergique, qu’aux yeux du peuple elles puissent
paraître de nature excessivement morale, équitable et juste. |
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Les auxiliaires du Juif |
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Notre
gouvernement devra s’entourer de toutes les puissances de la civilisation au
sein de laquelle il aura à agir. Il attirera à lui les publicistes, les
avocats, les praticiens, les administrateurs, les diplomates, et, enfin, tous
ceux que nous aurons formés dans nos écoles spéciales modernistes. |
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But du écoles spéciales |
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Ces gens
connaîtront les secrets de la vie sociale, ils seront maîtres de toutes les
langues rassemblées dans le vocabulaire politique ; ils connaîtront. à fond
le côté intérieur de la nature humaine avec toutes ses cordes les plus
sensibles, sur lesquelles ils auront. à jouer. Ces cordes constituent le
cerveau des Gentils, leurs bonnes et leurs mauvaises qualités, leurs
tendances et leurs vices, les particularités des castes et des classes. Il va
sans dire que ces sages conseillers de notre puissance auxquels je fais
allusion ne seront pas choisis parmi les Gentils qui ont coutume de
poursuivre leur travail administratif sans garder en vue les résultats qu’ils
doivent obtenir et sans savoir pour quelle fin ces résultats sont requis. Les
administrateurs des Gentils signent des papiers qu’ils ne lisent pas et
servent pour l’amour de l’argent ou par ambition. |
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Professeurs d’économie |
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Nous
entourerons notre gouvernement de toute une armée d’économistes. C’est la
raison pour laquelle la science de l’économie est le principal sujet enseigné
aux Juifs. Nous aurons autour de nous des milliers de banquiers, de
négociants et, ce qui est plus important encore de millionnaires, parce qu’en
réalité l’argent décidera de tout. |
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Exploitation des gens tarés |
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Cependant,
tant qu’il ne seras pas sûr de remplir les postes de gouvernement par nos
frères juifs, nous confierons ces postes importants à des gens dont les
antécédents et la réputation sont si mauvais, qu’ils forment un abîme entre
eux et la nation, et à des hommes tels, qu’au cas où ils enfreindraient nos
ordres, ils pourraient s’attendre à être jugées et emprisonnés. Et tout ceci
dans le but de les obliger à défendre nos intérêts jusqu`à leur dernier
souffle. |
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Neuvième protocole |
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Pour la rééducation des peuples |
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En
appliquant nos principes, faites surtout attention au caractère de la nation
particulière au sein de laquelle vous vivez et devez travailler. Il ne faut
pas vous attendre à réussir en appliquant partout nos doctrines, jusqu’à ce
que la nation en question ait été rééduquée par nos principes ; mais, en
procédant avec précaution dans leur application, vous découvrirez qu’avant,
dix ans le caractère le plus obstiné aura changé, et nous aurons ajouté une
nation de plus à celles qui nous ont déjà fait leur soumission. |
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Destruction des pouvoirs |
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À la
formule libérale de notre devise maçonnique : « Liberté, Égalité, Fraternité
» nous substituerons non pas les mots de notre devise, mais des mots
exprimant simplement une idée, et nous dirons « Le droit de la Liberté, le
devoir de l’Égalité et l’idée de Fraternité », tenant ainsi le taureau par
les cornes. En fait, nous avons déjà détruit tous les pouvoirs régnants,
excepté le nôtre ; mais, en théorie, ils existent encore. |
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L’antisémitisme de certains
nous favorise |
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Actuellement,
si quelques gouvernements se rendent répréhensibles à notre égard, ce n’est
que pure formalité et tout se passe avec notre connaissance et notre plein
consentement, car nous avons besoin de leurs débordements antisémites pour
maintenir dans l’ordre nos frères inférieurs. Je ne m’étendrai pas sur ce
point qui a déjà fait le sujet de nombreuses discussions. |
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La dictature Juive |
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Somme
toute, nous ne rencontrerons aucune opposition. Notre gouvernement est dans
une situation si extraordinairement forte devant la loi que nous pouvons
presque le définir par l’énergique expression de dictature. Je peux
honnêtement dire que, pour le temps présent, nous sommes des législateurs ;
nous tenons des assises et infligeons des peines : nous mettons à mort, ou
faisons grâce ; nous sommes, pour ainsi dire, le commandant en chef
chevauchant à la tête de toutes les armées. Nous gouvernons par la force
puissante parce que les restes d’un parti, puissant jadis, sort entre nos
mains ; ce parti nous est aujourd’hui assujetti. Nous avons des ambitions
illimitées, une convoitise dévorante, une vengeance impitoyable et une haine
intense. |
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La source de la terreur |
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Nous sommes la source d’une terreur s’étendant au
loin. |
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Nos serviteurs |
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Nous
avons à notre service des gens de toute opinion et de tous les partis : des
hommes désireux de rétablir les monarchies, des socialistes, des communistes
et des partisans de toutes sortes d’utopies. Nous les avons tous mis sous le
harnais ; chacun à sa manière, miné le reste du pouvoir et essaye de détruire
les lois existantes. Par ce procédé, tous les gouvernements sont torturés ;
Ils hurlent pour réclamer le repos ; et, pour l’amour de la paix, ils sont
prêts à tous les sacrifices. Mais nous ne leur laisserons aucune paix jusqu’à
ce qu’ils aient reconnu notre Supergouvernernent international. |
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Le
peuple réclama, en gémissant, la solution indispensable des problèmes sociaux
par des moyens internationaux. Les dissensions de partis mirent ceux-ci entre
nos mains, parce que, pour conduire l’opposition, il faut de l’argent, et
l’argent est sous notre contrôle. |
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Conflit entre le pouvoir et le
peuple |
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Nous
avons redouté l’alliance de la puissance souveraine et expérimentée du Gentil
avec la puissance aveugle de la foule, mais nous avons pris toutes les
mesures nécessaires pour supprimer la possibilité d’une telle éventualité.
Entre ces deux puissances, nous avons élevé un mur, sous la forme de la
terreur qu’elles éprouvent l’une pour l’autre. Ainsi la puissance aveugle de
la populace reste pour nous un appui. Nous seuls serons ses chefs et la
guiderons vers notre but. |
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Le contact avec les masses |
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Afin que
la main de l’aveugle ne puisse se libérer de notre étreinte, nous devons être
en contact permanent avec les masses, sinon personnellement, du moins par
l’intermédiaire de nos frères les plus fidèles. Lorsque nous serons devenus
un pouvoir reconnu, nous nous adresserons personnellement, au peuple, sur les
places publiques, et nous ferons son éducation politique dans le sens qui
nous conviendra. |
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Comment
pourrons-nous contrôler ce qui est enseigné au peuple dans les écoles de
campagne ? En tout cas, il est certain que ce qui est dit par le délégué du
gouvernement, ou par le souverain lui-même, ne peut manquer d’être connu de
toute la nation, la voix du peule le répandant aussitôt. |
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L’organisme libéral est entre
nos mains |
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Afin de
ne pas détruire prématurément les institutions des Gentils, nous les avons
touchées de notre main expérimentée, et nous avons saisie extrémité des
ressorts de leur mécanisme. Ceux-i fonctionnaient autrefois suivant un ordre
sévère, mais juste nous. nous substitué un organisme libéral déréglé. Nous
avons mis la main sur la juridictions, les |
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manœuvres
électorales, sur la direction de la presse, sur le développement de la
liberté individuelle, et, ce qui est plus important encore, sur l’éducation,
principal appui de l’existence libre. |
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Corrompre les Goïm5 et contourner leurs lois |
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Nous
avons abêti et corrompu la génération actuelle des Gentils en lui enseignant
des principes et des théories que nous savions entièrement faux, mais que
nous lui avons nous-mêmes inculqués. Sans amender, en réalité, les lois déjà
en vigueur, mais simplement. en les contournant et en les interprétant ainsi
que ne l’avaient pas prévu ceux qui les ont conçues, nous avons obtenu un
résultat extraordinairement utile. |
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Savoir interpréter les lois |
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On peut,
tout d’abord, constater ces résultats dans le fait que notre interprétation
cacha le sens réel des lois, et les rendit, par suite, si. inintelligibles
qu’il fut impossible au gouvernement de démêler un Code aussi confus. |
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De là est sortie la théorie de ne pas s’attacher à
la lettre de la loi, mais de juger d’après sa conscience. |
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De l’utilité des voies
souterraines |
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On nous
objectera que les nations pourraient prendre les armes contre nous si, nos
plans étaient prématurément découverts ; mais, en vue de cette possibilité,
nous pouvons nous reposer sur la mise en action d’une force si formidable
qu’elle ferait frémir les hommes les plus braves. D’ici là, des chemins de
fer métropolitains et des passages souterrains seront construits dans toutes
les villes. De ces lieux souterrains, nous ferons sauter toutes les cités du
monde, avec leurs institutions et leurs documents. |
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Dixième protocole |
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Nécessité du camouflage |
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Aujourd’hui,
je commencerai par répéter ce qui a été dit précédemment, et je vous prie
tous de vous souvenir qu’en politique les gouvernements et les nations sont
satisfaits par le côté apparent de toute chose. Et comment auraient-ils le
temps d’en examiner le côté intérieur, alors que leurs représentants ne
songent qu’aux plaisirs ? |
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Il est
de la plus haute importance pour notre politique de ne pas perdre de vue le
détail ci-dessus mentionné qui nous sera d’un grand secours lorsque nous
discuterons des questions telles que la répartition des pouvoirs, la liberté
de la parole, la liberté de la presse et de la religion, le droit
d’association, l’égalité devant la loi, l’inviolabilité de la propriété et du
domicile, la question de l’impôt (l’idée d’un impôt secret) et la force
rétroactive des lois. Toutes les questions analogues sont d’une nature telle
qu’il ne serait pas prudent de les discuter ouvertement devant le peuple ;
cependant, au cas où il deviendrait nécessaire d’en parler à la foule, il ne
faut pas les énumérer, mais faire, sans entrer dans le détail, des exposés
concernant les principes de droit moderne, comme étant reconnus par nous. |
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L’importance
des réticences réside dans le fait qu’un principe non ouvertement proclamé
nous laisse la liberté d’action, tandis que ce même principe, une fois
déclaré, peut être considéré comme établi. |
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La fortune sourit aux audacieux |
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La
nation tient en grand respect la puissance d’un génie politique ; elle
supporte ses actes les plus hardis et les commente ainsi : " Quelle
escroquerie, mais qu’elle a été bien faite, et avec quel courage ! " |
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Nous
comptons, en attirant toutes les nations, travailler à construire les
fondations d’un nouvel édifice dont nous avons fait les plans. Pour cela, il
nous faut acquérir le concours d’agents hardis et audacieux, capables de
surmonter tous les obstacles qui entraveraient notre marche. |
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Importance du mensonge et du
vote |
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Quand
nous ferons notre " coup d’État ", nous dirons au peuple :
" tout a très mal marché jusqu’ici, vous avez tous souffert ; nous
détruisons, maintenant, la cause de vos souffrances, à savoir : les patries,
les frontières et les valeurs financières nationales. Certes, vous serez
libres de nous condamner, mais votre jugement sera-t-il juste, si vous le
prononcez sans avoir expérimenté ce que nous pouvons faire pour votre bien ?
" |
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Alors,
dans un élan d’espoir et d’exultation, ils nous porteront en triomphe sur
leurs épaules. La puissance du vote - dont nous avons investi les membres les
plus insignifiants de l’humanité en organisant des réunions et des
conventions réglées d’avance - jouera alors son dernier rôle ; cette
puissance, au moyen de laquelle " nous sommes montés sur le trône
", s’acquittera de sa dernière dette envers nous en témoignant de son
anxiété de voir le résultat de notre proposition avant de prononcer son
jugement. |
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Le suffrage universel, arme de
choc |
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Pour
obtenir la majorité absolue, il faudra que nous amenions tout le monde à
voter, sans distinction de classes. On n’obtiendrait pas cette majorité par
les seules classes instruites ou par une société divisée en castes. |
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La famille doit disparaître |
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Après
avoir ainsi rempli l’esprit de l’homme de sa propre importance, nous
détruirons la vie de famille des Gentils et son influence éducatrice ; nous
empêcherons les hommes de valeur de percer, et, sous notre direction, la
populace les tiendra sous le joug et ne leur permettra pas même d’exposer
leurs plans. |
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La foule
a l’habitude de nous écouter, nous qui payons son attention et son
obéissance. Nous créerons, par ces moyens, une force si aveugle qu’elle ne
sera jamais capable de prendre aucune décision sans l’avis de nos agents,
placés par nous pour la guider. |
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La foule
se soumettra donc à ce système, parce qu’elle saura que ses gages, ses gains
et tous autres bénéfices lui viendront par ces guides. |
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L’unité de commandement est
nécessaire |
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Le
système de gouvernement doit être l’oeuvre d’une seule tête, parce qu’il
serait impossible de le consolider s’il était l’oeuvre combinée de nombreuses
intelligences. C’est pourquoi il ne nous est permis de connaître que le plan
d’action, mais nous ne devons, en aucune façon, le discuter, sous peine d’en
détruire l’efficacité, les fonctions de ses différentes parties et le sens
pratique de chacun de ses points. Si de tels plans étaient mis en discussion
et altérés par des passages répétés au scrutin de vote, ils seraient déformés
par suite des conceptions erronées des électeurs qui n’auraient pas
approfondi leur signification. Il est donc nécessaire que nos plans soient
décisifs et logiquement conçus. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas
lancer à la foule, ni même à une petite coterie, pour qu’elle soit mise en
pièces, la grande oeuvre de notre chef. Ces plans ne bouleverseront pas pour
l’instant les institutions existantes. Ils ne changeront que leur théorie
économique, et, partant, toute la marche de leurs procédures qui suivront
alors inévitablement le chemin prescrit par nos plans. |
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Saper les institutions de
l’État |
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Les
mêmes institutions existent dans tous les pays ; leurs noms seuls diffèrent :
les Chambres, les Ministères, le Sénat, un Conseil privé, des Départements
législatif et administratif. |
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Je n’ai
pas à vous expliquer le mécanisme qui relie ces diverses institutions, il
vous est déjà bien connu. Retenez seulement que chacune des institutions
susnommées correspond à quelque fonction importante du gouvernement.
(J’applique le mot " importante " non pas aux
institutions, mais à leurs fonctions.) |
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Toutes
ces institutions se sont partagé toutes les fonctions du gouvernement,
c’est-à-dire le pouvoir administratif, le pouvoir législatif et le pouvoir
exécutif. Et leurs fonctions sont devenues semblables à celles des différents
organes du corps humain. |
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Si nous
portons atteinte à quelque partie que ce soit de la machine gouvernementale,
l’État tombera malade, comme le ferait un corps humain, et il mourra. |
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Le libéralisme, ce poison
mortel |
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Lorsque
nous eûmes injecté le poison du libéralisme dans l’organisation de l’État, sa
complexion politique changea ; les États furent infectés d’une maladie
mortelle : la décomposition du sang. Il ne reste plus qu’à attendre la fin de
leur agonie. |
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Les tares des états
constitutionnels |
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Le
libéralisme donna naissance aux gouvernements constitutionnels qui prirent la
place de l’autocrate - la seule forme de gouvernement saine pour les Gentils.
Toute constitution, comme vous le savez par vous-mêmes, n’est autre chose
qu’une école de dissensions, de mauvaise entente, de querelles et
d’agitations inutiles de partis ; en résumé, c’est l’école de tout ce qui
affaiblit la force du gouvernement. La tribune comme la presse tendirent à
rendre les gouvernants inactifs et faibles, et, par conséquent, inutiles et
superflus ; c’est pourquoi ils furent déposés dans bien des pays. |
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L’institution
d’une ère républicaine devint alors possible, et nous remplaçâmes le
souverain par sa caricature en la personne d’un président tiré par nous de la
foule et choisi parmi nos créatures et nos esclaves. |
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C’est de cette manière que nous avons posé la mine
sous les Gentils, ou, mieux, sous les nations des Gentils. |
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Des présidents responsables… |
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Dans un avenir prochain, nous rendrons le président
responsable. |
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Nous
appliquerons hardiment alors, et sans scrupule, les plans dont notre « dummy
» (celui qui fait « le mort » au whist) sera responsable. Que nous importe si
les rangs des coureurs de places s’éclaircissent, s’il s’élève des troubles
parce qu’on ne peut trouver de président - troubles qui finiront par
désorganiser le pays ? |
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…réduits au rôle de pantins |
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Pour
arriver à de tels résultats, nous prendrons nos mesures, afin qu’on nomme des
présidents ayant à leur passif un scandale comme le « Panama », ou quelque
autre affaire louche du même genre. Un président de cet acabit sera le fidèle
exécuteur de nos plans, parce qu’il craindra d’être découvert, et sera dominé
par cette peur qui s’empare toujours d’un homme parvenu au pouvoir et qui
désire vivement conserver les privilèges et les honneurs que lui confère sa
haute charge. La Maison des Représentants élira, protégera et masquera le
président ; mais nous retirerons à cette chambre son pouvoir d’introduire et
de modifier les lois. |
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Nous
donnerons ce pouvoir au président responsable, qui sera comme une marionnette
entre nos mains. Le pouvoir du président deviendra, en pareil cas, une cible
exposée à toutes sortes d’attaques, mais nous lui donnerons un moyen de
défense dans son droit d’appel au peuple par-dessus la tête des députés de la
nation, c’est-à-dire qu’il en appellera directement au peuple composé de nos
esclaves aveugles - la majorité de la populace. |
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De plus,
nous conférerons au président le pouvoir de proclamer la loi martiale. Nous
expliquerons cette prérogative par le fait que le président, étant le chef de
l’armée, doit la tenir sous son autorité pour protéger la nouvelle
Constitution républicaine ; il doit sa protection à cette Constitution dont
il est le représentant responsable. |
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Contrôle de la législation |
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Il est
clair que, dans de telles conditions, la clef de la situation intérieure sera
entre nos mains, et nul autre que nous ne contrôlera la législation. |
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Pour une nouvelle Constitution
démocratique |
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De plus,
quand nous instaurerons la nouvelle Constitution républicaine, sous prétexte
de secret d’État, nous priverons la Chambre de son droit de discuter
l’opportunité des mesures prises par le gouvernement. Par cette nouvelle
Constitution, nous réduirons également au minimum le nombre des représentants
de la nation, diminuant ainsi du même coup, d’un nombre équivalent, les
passions politiques, et la passion de la politique. Si, en dépit de tout, ils
se montraient récalcitrants, nous supprimerions les derniers représentants en
faisant appel à la nation. Le président aura la prérogative de nommer le
président et le vice-président de la Chambre des députés et du Sénat. Nous
substituerons aux sessions permanentes des Parlements des sessions de
quelques mois seulement. En outre, le président, comme chef du pouvoir
exécutif, aura le droit de convoquer et de dissoudre le Parlement, et, en cas
de dissolution, de différer la convocation d’un nouveau Parlement. Mais, afin
que le président ne soit pas tenu pour responsable des conséquences de ces
actes, à proprement parler illégaux, avant que nos plans soient parvenus à
maturité, nous convaincrons les ministres et les autres hauts personnages
officiels qui entourent le président, de dénaturer ses ordres en lançant des
instructions à leur guise, ce qui les obligera à assumer une responsabilité
qui incombait au président. Nous recommanderions, tout particulièrement, de
confier cette fonction au Sénat, au Conseil d’État ou au Conseil des
Ministres, mais non à des individus. Sous notre direction, le président
interprétera les lois qui pourraient être comprises de plusieurs manières. |
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De plus,
il annulera les lois au cas où cela nous paraîtrait opportun. Il aura
également le droit de proposer de nouvelles lois temporaires et même des
modifications dans l’œuvre constitutionnelle du gouvernement, invoquant pour
cela les exigences de la prospérité du pays. |
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L’autocratie juive |
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De
telles mesures nous permettront de retirer graduellement tous les droits et
toutes les concessions que nous aurions pu être tout d’abord contraints
d’accorder en nous arrogeant le pouvoir. Nous aurons été obligés de les
introduire dans la Constitution des gouvernements pour dissimuler l’abolition
progressive de tous les droits constitutionnels, lorsque l’heure viendra de
substituer notre autocratie à tous les gouvernements existants. |
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Vers le règne d’un souverain
juif |
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Il est
possible que notre autocrate soit reconnu avant l’abolition de Constitutions,
autrement dit, la reconnaissance de notre gouvernement partira du moment où
le peuple, déchiré par les discordes et souffrant de la faillite de ses
dirigeants (faillite préparée par nous), vociférera : « Déposez-les, et
donnez-nous un chef mondial qui puisse nous unir et détruire toutes les
causes de dissensions, c’est-à-dire les frontières, les nationalités, les
religions, les dettes d’État, etc., un chef qui puisse nous donner la paix et
le repos que nous ne pouvons trouver sous le gouvernement de nos souverains
et de nos représentants ». |
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Les Loges, instrument de
contagion |
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Mais
vous le savez parfaitement bien vous-mêmes, pour que la multitude en arrive à
hurler cette requête, il faut que dans tous les pays on trouble
continuellement les relations qui existent entre le peuple et les
gouvernements, - les hostilités, les guerres, les haines, et même le martyre
de la faim et du besoin, des maladies inoculées, et cela à un tel degré que
les Gentils ne voient d’autre issue à leurs malheurs qu’un appel à notre
argent et à notre complète souveraineté. |
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Mais si nous donnons à la nation le temps de se
ressaisir, il est peu probable que pareille opportunité se représente. |
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Onzième protocole |
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Fondements de la nouvelle
Constitution |
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Le
Conseil d’État sanctionnera la puissance du souverain. En tant que corps
législatif officiel, il sera, pour ainsi dire, un Comité destiné à lancer les
ordres des gouvernants. |
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Voici
donc un programme de la Constitution nouvelle que nous préparons au monde.
Nous ferons les lois, définirons les droits constitutionnels et
administratifs : 1° au moyen d’édits de la Chambre législative, proposés par
le président ; 2° au moyen d’ordres généraux et d’ordres du Sénat et du
Conseil d’État, et au moyen des décisions du Cabinet, et, 3° lorsque le
moment opportun se présentera, au moyen d’un coup d’État. |
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Notre révolution |
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Ayant
ainsi déterminé les grands traits de notre plan d’action, nous allons
discuter les détails qui peuvent nous être nécessaires pour accomplir la
révolution dans tous les rouages de la machine de l’État, suivant le sens que
j’ai déjà indiqué. Par ces détails, j’entends la liberté de religion,
l’élection des représentants du peuple, et bien d’autres droits qui auront à
disparaître de la vie courante des hommes. S’ils ne disparaissent pas tous
entièrement, ils devront être radicalement transformés dès le lendemain du
jour où sera proclamée la Constitution nouvelle. Ce serait seulement à ce
moment précis qu’il n’y aurait plus aucun danger pour nous à faire connaître
toutes les innovations, et cela pour la raison suivante : tout changement
apparent, en un autre temps, pourrait être dangereux, parce que s’il était
introduit par la force, et mis en vigueur strictement et sans discernement,
il tendrait à exaspérer le peuple qui redouterait de nouveaux changements
dans des conditions semblables. D’autre part, si ces changements devaient
nous obliger à accorder plus de concessions encore, le peuple dirait que nous
reconnaissons nos erreurs, et cela pourrait ternir la gloire de
l’infaillibilité du nouveau pouvoir. Il pourrait également dire que nous
avons été effrayés et contraints de céder. Et si tel était le cas, le monde
ne nous remercierait jamais, parce qu’il considère comme son droit d’obtenir
toujours des concessions. Si l’une ou l’autre de ces impressions agissait sur
l’esprit du public, ce serait un immense danger pour le prestige de la
Constitution nouvelle. |
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Il est
essentiel pour nous que, dès cette proclamation, tant que le peuple souffrira
encore du brusque changement et sera dans un état de terreur et d’indécision,
il se rende compte que nous sommes si puissants, si invulnérables, si pleins
de force, qu’en aucun cas nous ne prendrons ses intérêts en considération.
Nous tiendrons à ce qu’il soit convaincu que non seulement nous ignorons ses
opinions et ses désirs, mais que nous serons prêts à tout moment et en tous
lieux à réprimer énergiquement toute manifestation ou toute velléité
d’opposition. Nous ferons entendre au peuple que nous avons pris tout ce que
nous |
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désirions
et que nous ne lui permettrons jamais de partager le pouvoir avec nous.
Alors, la crainte lui fermera les yeux, et il attendra patiemment la suite
des événements. |
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Loups et moutons |
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Les
Gentils sont comme un troupeau de moutons - nous sommes les loups. Et
savez-vous ce que font les moutons lorsque les loups pénètrent dans la
bergerie ? Ils ferment les yeux. Nous les amènerons à faire de même, car nous
leur promettrons de leur rendre toutes leurs libertés après avoir asservi
tous les ennemis du monde et obtenu la soumission de tous les partis. J’ai à
peine besoin de vous dire combien de temps ils auront à attendre le retour de
leurs libertés. |
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Ce que cachent les Loges |
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Pour
quelle raison avons-nous été conduits à imaginer notre politique et à
l’implanter chez les Gentils ? Nous la leur avons inculquée sans leur en
laisser comprendre le sens intime. Qu’est-ce qui nous a poussés à adopter une
telle ligne de conduite, sinon ce fait que, race disséminée, nous ne pouvions
atteindre notre objet par des moyens directs, mais seulement par des moyens
détournés ? Telle fut la cause réelle de notre organisation de la Maçonnerie,
dont ces pourceaux de Gentils n’ont pas approfondi le sens, ni même soupçonné
le but. Ils sont attirés par nous dans la multitude de nos Loges, qui
paraissent être uniquement maçonniques pour jeter de la poudre aux yeux de
leurs camarades. |
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Par la
miséricorde de Dieu, son peuple élu fut dispersé, et cette dispersion, qui
parut au monde comme notre faiblesse, a constitué toute notre puissance,
laquelle nous a conduits au seuil de la souveraineté universelle. |
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Il nous reste peu de chose à ajouter à ces
fondations pour atteindre notre but. |
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Douzième protocole |
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La liberté |
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Le mot «
liberté », qui peut être interprété de diverses manières, nous le définirons
ainsi : « La liberté est le droit de faire ce qui est permis par la loi ».
Une telle définition nous sera utile en ce sens qu’elle nous réserve de
déterminer où il y a et où il n’y aura pas de liberté, pour la simple raison
que la loi permettra seulement ce qui peut satisfaire nos désirs. |
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La presse |
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Envers
la presse, nous nous conduirons de la manière suivante : - Quel est
actuellement le rôle joué par la presse ? Elle sert à déchaîner sur les
peuples les plus violentes passions, ou, quelquefois, des luttes égoïstes de
partis qui peuvent être nécessaires à nos desseins. Elle est souvent creuse,
injuste, fausse, et la plupart ne comprennent en rien ses intentions
véritables. Nous la mettrons sous le joug et la conduirons avec des rênes
solides ; nous devrons également nous assurer le contrôle de toutes les
formes de publications. Il ne serait d’aucune utilité pour nous de contrôler
les journaux, si nous restions exposés aux attaques des brochures et des
livres. Nous ferons du produit de la publicité, actuellement si coûteuse, une
ressource avantageuse pour notre gouvernement, en introduisant un droit de
timbre spécial et en contraignant les éditeurs et les imprimeurs à nous
verser une caution afin de garantir notre gouvernement contre toutes espèces
d’attaques de la part de la presse. En cas d’attaque, nous répondrions de
tous côtés par des amendes. Ces mesures, timbres, cautions, amendes, seront
une importante source de revenus pour le gouvernement. Certainement, des
organes de partis ne regarderont pas à payer de fortes amendes, mais, après
une seconde attaque sérieuse contre nous, nous les supprimerons totalement.
Nul ne pourra impunément toucher au prestige de notre infaillibilité
politique. Pour interdire une publication, nous trouverons le prétexte
suivant : - la publication qui vient d’être supprimée excitait, dirons-nous,
l’opinion publique, sans aucune raison ou aucun fondement. Je vous prie de
bien remarquer que, parmi les publications agressives, se trouveront celles
qui auront été créées par nous dans ce dessein ; mais ces dernières
n’attaqueront notre politique que sur les points où nous nous serons proposé
un changement. |
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La censure |
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Aucune
information n’atteindra la société sans passer par notre contrôle. Ceci est
déjà pour nous un point acquis par le fait que toutes les nouvelles sont
reçues de toutes les parties du monde par un petit nombre d’agences qui les
centralisent. Lorsque nous serons |
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arrivés
au pouvoir, ces agences nous appartiendront entièrement et ne publieront que
les nouvelles qu’il nous plaira de laisser paraître. |
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Si, dans
les conditions actuelles, nous avons réussi à obtenir, sur la société des
Gentils, un contrôle tel qu’elle n’entrevoie les affaires du monde qu’à
travers des lunettes colorées que nous lui avons mises devant les yeux ; si,
dès maintenant, aucune barrière ne peut nous empêcher de pénétrer les secrets
d’État, ainsi que les nomme la stupidité des Gentils, quelle ne sera pas
notre situation, lorsque nous serons officiellement reconnus comme les
dirigeants du monde, dans la personne de notre Empereur mondial ? |
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Revenons
à l’avenir de la presse. Celui qui voudra devenir éditeur, libraire ou
imprimeur, devra obtenir un certificat et une licence qui, en cas de
désobéissance, lui seraient retirés. Les canaux par lesquels la pensée
humaine trouve son expression seront mis entre les mains de notre
gouvernement, qui les utilisera comme organe éducateur et qui empêchera ainsi
le public d’être dérouté par le « progrès » idéalisateur et par le
libéralisme. |
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Le progrès |
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Qui
d’entre nous ne sait que cet insigne bienfait mène tout droit à l’utopie d’où
naquirent l’anarchie et la haine de l’autorité ? Et cela pour la simple
raison que le « progrès », ou plutôt l’idée d’un progrès libéral, donne aux
hommes des pensées différentes d’émancipation, sans leur assigner aucune
limite. Tous les soi-disant libéraux sont des anarchistes, sinon dans leurs
actes, du moins dans leurs idées. Chacun d’eux court après le fantôme de la
liberté, pensant qu’il peut faire tout ce qui lui plaît, c’est-à-dire tombant
dans un état d’anarchie pour autant qu’il fait de l’opposition par pur amour
de l’opposition. |
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Littérature et journalisme |
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Discutons
maintenant sur la publication des livres. Nous les taxerons de la même
manière que les quotidiens - autrement dit par le moyen de timbres de régie
et de cautions. Mais, sur les livres de moins de 300 pages, nous doublerons
l’impôt. Nous rangerons cette sorte de livre parmi les brochures, de manière
à restreindre la publication des périodiques qui constituent la forme la plus
virulente du poison imprimé. Ces mesures obligeront également les écrivains à
publier de si longs ouvrages qu’ils seront peu lus du public, surtout en
raison de leur prix élevé. Nous-mêmes publierons des livres bon marché, afin
d’instruire et de fixer l’esprit public dans le sens qui nous convient.
L’impôt réduira la production de la littérature sans sujet spécial, purement
récréative ; et le fait qu’ils seront responsables devant la loi mettra les
auteurs entre nos mains. Celui qui voudrait nous attaquer avec sa plume ne
trouverait pas d’éditeur. |
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Avant
d’imprimer un ouvrage quelconque, l’éditeur ou l’imprimeur devra obtenir des
autorités un permis de publier ledit ouvrage. Ainsi nous connaîtrons d’avance
toute conspiration contre nous, et nous pourrons la frapper à la tête en
prévenant le complot et en publiant une explication. |
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La
littérature et le journalisme sont les deux puissances d’éducation les plus
importantes ; pour cette raison, notre gouvernement achètera le plus grand
nombre de périodiques. Nous neutraliserons ainsi la mauvaise influence de la
presse indépendante, et nous |
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acquerrons
un empire énorme sur l’esprit humain. Si nous permettons dix périodiques
privés, nous en lancerons trente nous-mêmes, et ainsi de suite. |
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Mais le
public ne doit pas avoir de ces mesures le plus léger soupçon ; aussi, les
périodiques par nous publiés devront paraître de vues et d’opinions
contradictoires, inspirant ainsi confiance et présentant une forme attrayante
à nos ennemis sans défiance, qui tomberont de la sorte dans notre piège et
seront désarmés. |
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Au
premier rang, nous placerons la presse officielle. Elle veillera constamment
à la défense de nos intérêts, et, par suite, son influence sur le public sera
relativement insignifiante. Au second rang, nous placerons la presse
semi-officielle, dont le devoir sera d’attirer les tièdes et les
indifférents. Au troisième rang, nous placerons la presse qui se donnera
l’air de nous faire opposition et qui, dans l’une de ses publications,
semblera notre adversaire. Nos véritables ennemis croiront à la sincérité de
cette opposition et nous laisseront voir leurs cartes. |
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Tous les
journaux défendront des partis différents - aristocratique, républicain,
révolutionnaire et même anarchiste - mais, bien entendu, aussi longtemps
seulement que dureront les Constitutions. Ces journaux, comme le dieu indien
Vishnou, auront des centaines de mains dont chacune tâtera le pouls de la
changeante opinion publique. |
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Quand le
pouls s’accélérera, ces mains inclineront l’opinion publique vers notre
cause, car un sujet nerveux est facilement conduit et subit aisément toutes
sortes d’influences. |
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Si
quelques bavards s’imaginent qu’ils répètent l’opinion de l’organe de leur
parti, ils ne répètent, en réalité, que notre propre opinion ou celle que
nous désirons. En pensant qu’ils suivent leur journal, ils suivront, en
réalité, le drapeau que nous ferons flotter devant eux. Pour que notre armée
de journaux puisse exécuter ce programme dans son esprit, à savoir soutenir
les différents partis, il nous faudra organiser notre presse avec grand soin. |
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Sous le
nom de « Commission centrale de la Presse », nous organiserons des meetings
littéraires où nos agents, inaperçus, donneront le mot d’ordre et le mot de
passe. En discutant et en contredisant notre politique, toujours
superficiellement, bien entendu, sans toucher effectivement à aucune de ses
parties essentielles, nos organes mèneront des débats simulés avec les
journaux officiels, afin de nous donner un motif de définir nos plans avec
plus d’exactitude que nous ne le pouvions faire dans nos programmes
préliminaires. Mais ceci uniquement lorsqu’il y aura profit pour nous. Cette
opposition de la presse nous servira également à faire croire au peuple que
la liberté de la parole existe encore. A nos agents, elle donnera
l’opportunité de montrer que nos adversaires portent contre nous des
accusations dénuées de sens, puisqu’ils seront incapables de découvrir une
base réelle pour réfuter notre politique. |
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De
telles mesures, échappant à l’attention publique, seront les plus sûrs moyens
de guider l’esprit du peuple et d’inspirer confiance en notre gouvernement. |
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Grâce à
ces mesures, nous pourrons exciter ou calmer l’esprit public sur les
questions politiques, lorsque cela nous deviendra nécessaire ; nous pourrons
le persuader ou le dérouter en imprimant de vraies ou de fausses nouvelles,
des événements exacts ou contradictoires, suivant la convenance de nos
desseins. Les informations que nous publierons dépendront de la disposition
actuelle du peuple à accepter telle sorte de nouvelles, et nous examinerons
toujours soigneusement le terrain avant d’y mettre le pied. |
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Les
restrictions que nous imposerons - comme je l’ai dit - aux publications
privées nous permettront de rendre certaine la défaite de nos ennemis, parce
qu’ils n’auront aucun organe de presse à leur disposition au moyen duquel ils
pourraient donner libre cours à leurs opinions. Nous n’aurons même pas à
faire une réfutation totale de leurs affirmations. |
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Les
ballons d’essai que nous lancerons dans le troisième rang de notre presse
seront, s’il est nécessaire, réfutés par nous d’une manière semi-officielle. |
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La franc-maçonnerie et la
presse |
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Déjà il
existe dans le journalisme français un système d’entente maçonnique pour
donner les mots d’ordre. Tous les organes de la presse sont liés par des
secrets professionnels mutuels, à la manière des anciens augures. Aucun de
ses membres ne dévoilera sa connaissance du secret, si l’ordre n’a pas été
donné de le rendre public. Pas un seul éditeur n’aura le courage de trahir le
secret qui lui a été confié, car nul n’est admis dans le monde littéraire
s’il ne porte la marque de quelque acte ténébreux dans son passé. Au moindre
signe d’insoumission, la tache serait aussitôt révélée. Tant que ces marques
restent connues du petit nombre seulement, le prestige du journaliste attire
l’opinion publique à travers le pays tout entier. Le peuple le suit et l’admire. |
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Les provinces |
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Nos
plans doivent principalement s’étendre à la province. Il nous est
indispensable d’y créer des idées et des opinions telles qu’à un moment donné
nous les puissions lancer contre la capitale, en les présentant comme les
vues neutres des provinces. |
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Évidemment, la source et l’origine de ces idées ne
seraient pas changées - elles seraient nôtres. |
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Il est
pour nous de toute nécessité qu’avant notre prise de possession du pouvoir
les grandes villes soient, pendant quelque temps, sous l’influence de
l’opinion des provinces, c’est-à-dire qu’elles connaissent l’opinion de la
majorité, opinion par nous préparée. Il nous est nécessaire que les
capitales, au moment critique et psychologique, n’aient pas le temps de
discuter un fait accompli, mais qu’elles l’acceptent simplement parce qu’il a
été approuvé par une majorité dans les provinces. |
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Un régime infaillible |
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Lorsque
nous arriverons à la période du nouveau régime - c’est-à-dire pendant la
période transitoire qui précédera notre souveraineté -, nous ne permettrons à
la presse de publier aucun compte rendu d’affaires criminelles ; il faut que
le peuple pense que le nouveau régime est si satisfaisant que le crime même
n’existe plus. |
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Là où le
crime sera commis, il ne devra être connu que de la victime et de ceux qui,
par hasard, en auront été les témoins, mais de ceux-là seuls. |
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Treizième protocole |
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Nos serviteurs |
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Le
besoin du pain quotidien obligera les Gentils à tenir leurs langues et à
rester nos humbles serviteurs. Ceux des Gentils que nous pourrions occuper
dans notre presse discuteront, sous nos ordres, les faits que nous ne
jugerions pas à propos de discuter dans notre gazette officielle. Et, tandis
que tous les genres de discussion et de débats auront lieu de la sorte, nous
ferons passer les lois dont nous aurons besoin, puis nous les présenterons au
public comme un fait accompli. |
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Nul
n’osera demander que ce qui a été décidé soit abrogé, tout spécialement parce
que nous aurons tout coloré de notre intention d’aider au progrès. Alors, la
presse détournera l’attention du public par de nouvelles propositions. Vous
savez vous-mêmes que nous avons toujours appris au peuple à rechercher de
nouvelles émotions. |
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L’opinion publique |
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Des
aventuriers politiques, sans cervelle, précipiteront la discussion de
nouveaux problèmes, semblables à ceux qui, même de nos jours, ignorent ce
dont ils parlent. Les problèmes politiques ne sont pas destinés à être connus
du commun des mortels ; ils ne peuvent être compris, comme je l’ai dit plus
haut, que des gouvernements qui ont, depuis des siècles, dirigé les affaires.
De tout ceci, vous pouvez conclure que nous n’en déférerons à l’opinion
publique que pour faciliter le travail de notre machinerie. Vous pouvez
également remarquer que nous cherchons l’approbation sur les diverses
questions non par des actes, mais par des paroles. Nous affirmons
continuellement que, dans toute la mesure possible, nous sommes guidés par
l’espoir et la certitude de servir le bien public. |
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Commerce et industrie |
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Afin de
détourner les gens agités des questions politiques, nous leur fournirons de
nouveaux problèmes, concernant le commerce et l’industrie, par exemple.
Qu’ils s’excitent sur ces questions tant qu’ils voudront. Les masses ne
consentent à s’abstenir et à se détacher de ce qu’elles croient être l’action
politique que si nous leur procurons de nouveaux amusements : le commerce,
par exemple, que nous essayons de leur faire passer comme question politique.
Nous-mêmes avons amené les masses à prendre part à la politique pour nous
assurer leur appui dans notre campagne contre les gouvernements des Gentils. |
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Distraire pour mieux tromper |
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Pour les
empêcher de se découvrir une nouvelle ligne de conduite en politique, nous
les distrairons également par toutes sortes de divertissements : jeux,
passe-temps, passions, maisons publiques. |
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Nous
allons bientôt lancer des annonces dans les journaux, invitant le peuple à
prendre part à des concours de tout genre : artistiques, sportifs, etc. Ces
nouveaux divertissements distrairont définitivement l’esprit public des
questions qui pourraient nous mettre en conflit avec la populace. Comme le
peuple perdra graduellement le don de penser par lui-même, il hurlera avec
nous, pour cette raison bien simple que nous serons les seuls membres de la
société à même d’avancer des idées nouvelles ; ces voies inconnues seront
ouvertes à la pensée par des intermédiaires qu’on ne pourra soupçonner être
des nôtres. |
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Crédulité des Goïm |
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Le rôle
des idéalistes libéraux sera définitivement terminé quand notre gouvernement
sera reconnu. Jusque-là, ils nous rendront grand service, et c’est pourquoi
nous essayerons d’incliner l’esprit public vers toutes sortes de théories
fantastiques qui pourraient être avancées ou libérales. C’est nous qui avons,
avec un succès complet, tourné les têtes sans cervelle des Gentils vers le
socialisme, par nos théories progressistes ; on ne trouverait pas parmi les
Gentils un seul homme capable de s’apercevoir que, hors les cas où il s’agit
de découvertes matérielles ou scientifiques, il y a toujours derrière le mot
« progrès » un leurre quelconque. Car il n’existe qu’un seul enseignement
vrai dans lequel le « progrès » n’a point de place. Le progrès, comme toute
idée fausse, sert à cacher la vérité pour que personne ne la sache que nous,
le Peuple élu de Dieu, pour en être le gardien. |
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Le monde aux mains des Juifs |
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Lorsque
nous aurons le pouvoir, nos orateurs discuteront les grands problèmes qui ont
bouleversé l’humanité que nous amènerons, enfin, sous notre joug béni. |
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Qui se
doutera alors que tous ces problèmes furent lancés à notre instigation, pour
servir un plan politique que nul n’aura saisi durant tant de siècles ? |
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Quatorzième protocole |
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La religion juive seule tolérée |
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Quand
nous serons les maîtres de la terre, nous ne tolérerons aucune religion que
la nôtre, c’est-à-dire une religion n’admettant qu’un seul Dieu à qui notre
destin est lié par l’élection qu’il fit de nous, et par qui est également
déterminé le destin du monde. |
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Il faut,
pour cette raison, que nous abolissions toutes les professions de foi. Si,
momentanément, le résultat obtenu est de faire des athées, notre but n’en
sera pas contrarié, mais cela servira d’exemple aux générations futures qui
écouteront notre enseignement sur la religion de Moïse, religion dont la
doctrine ferme et bien réfléchie nous imposa le devoir de mettre toutes les
nations sous nos pieds. |
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En
agissant ainsi, nous insisterons également sur les vérités mystiques de
l’enseignement mosaïque, desquelles dépend, dirons-nous, toute valeur
éducative. |
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La paix dans l’esclavage |
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Puis,
nous publierons, en toute occasion, des articles dans lesquels nous
comparerons notre avantageuse autorité à celle du passé. L’état de
bénédiction et de paix qui existera alors, bien qu’il sera le fruit de longs
siècles de perturbation, mettra encore en relief le bienfait de notre nouveau
gouvernement. Nous exposerons, sous les couleurs les plus vives, les erreurs
commises par les Gentils dans leur administration. Nous soulèverons un tel
dégoût pour l’ancien régime que les nations préféreront la paix dans
l’esclavage aux droits que lui donnerait la liberté si haut exaltée, mais qui
les a si cruellement torturés, qui a épuisé les sources de l’existence
humaine et vers lesquels poussait seule, à vrai dire, une troupe
d’aventuriers qui ne savaient pas ce qu’ils faisaient. |
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Les
inutiles changements de gouvernement auxquels nous aurons poussé les Gentils,
pour ruiner leur édifice gouvernemental, auront tellement fatigué les
peuples, qu’ils préféreront tout endurer de nous dans la crainte d’avoir à
souffrir, de nouveau, les tourments et les malheurs qu’ils auront subis. Nous
attirerons une attention spéciale sur les erreurs historiques des
gouvernements des Gentils, erreurs qui les conduisirent à martyriser
l’humanité durant tant de siècles, parce qu’ils n’entendaient rien à ce qui
concerne le vrai bonheur de la vie humaine, étant constamment à la recherche
de plans fantastiques de bien-être social. Car les Gentils ne se sont pas
aperçus que leurs plans, au lieu d’améliorer les rapports des hommes entre
eux, n’ont servi qu’à les rendre de plus en plus mauvais. Cependant, ces
rapports mutuels sont la base même de l’existence humaine. Toute la force de
nos principes et des mesures que nous prendrons pour les appliquer consistera
en ce que nous les interpréterons en les mettant en contraste lumineux avec
le régime tombé des anciennes conditions sociales. |
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Notre religion et ses mystères |
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Nos
philosophes exposeront tous les désavantages des religions des Gentils, mais
personne ne jugera jamais notre religion de son vrai point de vue, parce que
personne n’en aura jamais une connaissance complète, à part les nôtres, qui
ne se hasarderont, dans aucun cas, à en dévoiler les mystères. |
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Littérature malsaine et
littérature de l’avenir |
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Dans les
pays soi-disant dirigeants, nous avons fait circuler une littérature
malsaine, ordurière et dégoûtante. Nous continuerons à laisser prévaloir
cette littérature pendant un court espace de temps, après l’établissement de
notre gouvernement, afin qu’elle fasse ressortir d’une manière plus frappante
le contraste des enseignements que nous donnerons du pinacle où nous serons
élevés. Nos savants, instruits tout exprès pour diriger les Gentils, feront
des discours, tireront des plans, ébaucheront des mots et écriront des
articles au moyen desquels nous influencerons les esprits, les inclinant vers
la science et les idées qui nous conviendront. |
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Quinzième protocole |
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Organiser la révolution
mondiale |
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Quand
nous aurons obtenu le pouvoir, par des coups d’État préparés par nous, de
façon à ce qu’ils se produisent simultanément dans tous les pays, et aussitôt
après que les gouvernements respectifs de ces derniers auront été
officiellement proclamés incapables de gouverner le peuple - il pourra
s’écouler un temps considérable, tout un siècle peut-être -nous ferons tous
nos efforts pour empêcher les conspirations de se tramer contre nous. |
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La terreur n’épargnera pas les
sociétés secrètes |
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Pour
atteindre ce but, nous emploierons l’impitoyable moyen des exécutions contre
tous ceux qui pourraient prendre les armes contre l’établissement de notre
pouvoir. |
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L’institution
d’une nouvelle société secrète quelconque tombera aussi sous le coup de la
peine de mort ; quant aux sociétés secrètes qui existent actuellement et qui
nous sont connues, celles qui servent et ont servi notre cause, nous les
dissoudrons et enverrons leurs membres en exil au bout du monde. |
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Ce qui attend les francs-maçons
non juifs |
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C’est de
cette manière que nous agirons avec les francs-maçons Gentils qui pourraient
en savoir plus long qu’il ne nous convient. Nous tiendrons dans une
perpétuelle crainte de l’exil tels francs-maçons auxquels, pour une raison
quelconque, nous ferions miséricorde. Nous ferons passer une loi qui
condamnera tous les anciens membres des sociétés secrètes à être exilés
d’Europe, où sera le centre de notre gouvernement. |
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Les décisions de notre gouvernement seront
irrévocables et nul n’aura le droit d’en appeler. |
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Terreur et autocratie |
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Pour
mettre sous la botte la société des Gentils, dans laquelle nous avons si
profondément enraciné la discorde et les dogmes de la religion protestante,
des mesures impitoyables devront être introduites. De telles mesures
montreront aux nations que notre puissance ne peut être bravée. Nous ne
devons tenir aucun compte des nombreuses victimes qui devront être sacrifiées
afin d’obtenir la prospérité future. |
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Obtenir
la prospérité, même au moyen de nombreux sacrifices, est le devoir d’un
gouvernement qui comprend que les conditions de son existence ne consistent
pas seulement dans les privilèges dont il jouit, mais aussi dans la pratique
de son devoir. |
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Fortifier
le prestige de son pouvoir est la condition principale de sa stabilité, et ce
prestige ne peut s’obtenir que par une puissance majestueuse et inébranlable
qui se montrerait inviolable et entourée d’un pouvoir mystique, par exemple,
le pouvoir décrété par Dieu. |
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Telle
fut, jusqu’à nos jours, l’autocratie russe, notre seule ennemie dangereuse,
si nous ne comptons pas le Saint-Siège. Rappelez-vous le temps où l’Italie
était inondée de sang ; elle ne toucha pas un cheveu de la tête de Sylla,
bien que ce fût lui qui fit couler son sang. |
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Grâce à
sa force de caractère, Sylla devint un dieu aux yeux du peuple, et son
audacieux retour en Italie le rendit inviolable. La populace ne touchera pas
celui qui l’hypnotise par son courage et sa force d’âme. |
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De l’utilisé des Loges |
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Tant que
nous n’aurons pas atteint le pouvoir, nous tâcherons de créer et de
multiplier les Loges de francs-maçons dans toutes les parties du monde. Nous
attirerons dans ces Loges tous ceux qui peuvent revêtir la mentalité publique
ou qui en sont déjà revêtus, car ces Loges seront les principaux lieux où
nous recueillerons nos renseignements en même temps qu’elles seront des
centres de propagande. |
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La direction des Loges aux
mains des Juifs |
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Nous
centraliserons toutes ces Loges sous une direction unique, connue de nous
seuls et constituée par nos Sages. Ces Loges auront également leurs propres
représentants, afin de masquer les véritables dirigeants. Et ces dirigeants
auront seuls le droit de désigner les orateurs et de tracer l’ordre du jour.
Dans ces Loges, nous resserrerons les liens de toutes les classes socialistes
et révolutionnaires de la société. Les plans politiques les plus secrets nous
seront connus, et, dès qu’ils seront formés, nous en dirigerons l’exécution. |
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L’espionnage, arme juive |
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Presque tous les agents de la police internationale
et secrète seront des membres de nos Loges. |
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Les
services de la police sont d’une extrême importance pour nous, car ils
peuvent masquer nos entreprises, inventer des explications plausibles du
mécontentement des masses, aussi bien que punir ceux qui refusent de se
soumettre. |
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Les Juifs, seuls maîtres des
sociétés secrètes |
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La
plupart de ceux qui entrent dans les sociétés secrètes sont des aventuriers
qui, pour une raison ou pour une autre, veulent se frayer un chemin dans la
vie et qui ne sont point d’esprit sérieux. |
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Avec de tels hommes, il nous sera facile de
poursuivre notre but et nous leur ferons mettre notre machine en mouvement. |
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Si le
monde entier en est bouleversé, c’est qu’il nous était nécessaire de le
bouleverser ainsi, afin de détruire sa trop grande solidité. Si, au milieu de
ce bouleversement, éclatent des conspirations, cela voudra dire que l’un de
nos plus fidèles agents est à la tête desdites conspirations. Il est bien
naturel que nous soyons le seul peuple à diriger les entreprises maçonniques.
Nous sommes le seul peuple qui sache les conduire. Nous connaissons le but
final de toute action, tandis que les Gentils ignorent la plupart des choses
concernant la maçonnerie et ne peuvent même pas voir les résultats immédiats
de ce qu’ils font. Généralement, ils ne pensent qu’aux avantages immédiats du
moment et sont contents si leur orgueil est satisfait par l’accomplissement
de leurs intentions, et ils ne perçoivent pas que l’idée originale ne leur
revient pas, mais fut inspirée par nous. |
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L’arrivisme des Goïm |
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Les
Gentils fréquentent les Loges maçonniques par pure curiosité, ou dans
l’espoir de recevoir leur part des avantages qu’elles procurent ; et
quelques-uns d’entre eux, afin de pouvoir discuter leurs idées idiotes devant
un auditoire. Les Gentils sont à l’affût des émotions que donnent le succès
et les applaudissements ; nous les leur distribuons sans compter. C’est
pourquoi nous les laissons remporter leurs succès et tournons à notre
avantage les hommes possédés par la vanité et qui s’assimilent inconsciemment
nos idées, convaincus de leur propre infaillibilité et persuadés qu’eux seuls
ont des idées et ne sont pas soumis à l’influence d’autrui. |
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Vous ne
vous doutez pas combien il est facile d’amener le plus intelligent des
Gentils à un degré ridicule de naïveté, en flattant sa vanité, et, d’autre
part, combien il est facile de le décourager par le plus petit échec, ou
simplement en cessant de l’applaudir ; on le réduit ainsi à un état de
sujétion servile par la perspective de quelque nouveau succès. Autant les
nôtres méprisent le succès et sont seulement anxieux de voir leurs plans
réussir, autant les Gentils aiment le succès et, pour son amour, sont prêts à
lui sacrifier la réussite de tous leurs plans. Ce trait caractéristique des
Gentils nous permet de faire aisément d’eux ce que nous voulons. Ceux qui
paraissent être des tigres sont aussi stupides que des moutons et leurs têtes
sont pleines de vide. |
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Nous les
laisserons donc chevaucher, dans leurs rêves, sur le coursier des vains
espoirs de détruire l’individualité humaine par des idées symboliques de
collectivisme. |
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Ineptie du collectivisme |
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Ils
n’ont pas encore compris et ne comprendront jamais que ce rêve fou est
contraire à la loi fondamentale de la nature, qui, depuis le commencement du
monde, créa les êtres différents les uns des autres, afin de donner à chacun
son individualité. |
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Le fait
que nous avons été capables d’amener les Gentils à une idée aussi erronée ne
prouve-t-il pas, avec une clarté frappante, quelle conception étroite, en
comparaison de la nôtre, ils se font de la vie humaine ? Là réside notre plus
grand espoir de succès. |
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Massacres pour la cause |
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Combien
clairvoyants étaient nos anciens Sages lorsqu’ils nous disaient que, pour
atteindre un but réellement grand, nous ne devions pas nous arrêter devant
les moyens, ni compter le nombre des victimes devant être sacrifiées à la
réalisation de la cause ! Nous n’avons jamais compté les victimes de la race
de ces brutes de Gentils, et, bien que nous ayons dû sacrifier un assez grand
nombre des nôtres, nous avons déjà donné à notre peuple une situation dans le
monde telle qu’il ne l’eût jamais rêvée. Un nombre relativement restreint de
victimes de notre côté a sauvé notre nation de la destruction. |
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Les francs-maçons doivent payer |
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Tout
homme doit inévitablement finir par la mort. Il vaut mieux hâter cette fin
pour ceux qui entravent le progrès de notre cause, plutôt que pour ceux qui
la font avancer. Nous mettons à mort les francs-maçons de telle manière que
nul, en dehors de la Fraternité, n’en peut avoir le moindre soupçon. Les
victimes elles-mêmes ne peuvent s’en douter à l’avance. Toutes meurent, quand
il est nécessaire, d’une mort apparemment naturelle. Connaissant ces faits,
la Fraternité n’ose protester contre ces exécutions. |
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Par ces
moyens, nous avons coupé à sa racine même toute protestation contre nos
ordres pour autant que les francs-maçons eux-mêmes sont en jeu. Nous prêchons
le libéralisme aux Gentils, mais, d’autre part, nous tenons notre propre
nation dans une entière sujétion. |
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La vérité sur les lois et la
puissance des Gentils |
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Sous
notre influence, les lois des Gentils furent obéies aussi peu que possible.
Le prestige de leurs lois a été miné par nos idées libérales que nous avons
introduites parmi eux. Les questions les plus importantes, aussi bien
politiques que morales, sont résolues, par les Cours de Justice, de la
manière que nous leur prescrivons. L’administrateur de la Justice des Gentils
envisage ces questions à la lumière qu’il nous plaît de les lui présenter.
Nous y parviendrons grâce à nos agents et à des hommes avec lesquels nous
paraissons n’avoir aucune relation : opinions de la presse et autres moyens ;
même des sénateurs, et d’autres personnages officiels, suivent aveuglément
nos avis. |
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Le
cerveau du Gentil, étant d’un caractère purement bestial, est incapable
d’analyser et d’observer quoi que ce soit, et, plus encore, de prévoir les
conséquences que peut avoir un cas présenté sous un certain jour. |
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Notre mission |
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C’est,
précisément, dans cette différence de mentalité entre les Gentils et
nous-mêmes que nous pouvons aisément voir le signe de notre élection par Dieu
et de notre nature surhumaine ; il nous suffit de la comparer au cerveau
instinctivement bestial des Gentils. Ils ne font que voir les faits, mais ne
les prévoient pas, et sont incapables d’inventer quoi que ce soit, à
l’exception, peut-être, de choses matérielles. De tout cela, il ressort
clairement que la nature elle-même nous a destinés à conduire et à gouverner
le monde. |
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Nos lois seront courtes et
claires |
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Quand
l’heure viendra pour nous de gouverner ouvertement, le moment sera venu aussi
de montrer la douceur de notre régime et d’amender toutes les lois. Nos lois
seront brèves et concises, ne demandant aucune interprétation ; tout le monde
pourra les connaître dans leurs moindres détails. |
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Obéissance absolue |
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Leur
trait essentiel sera d’exiger l’obéissance absolue à l’autorité, et ce
respect de l’autorité sera porté à ses limites extrêmes. Alors cessera tout
abus de pouvoir. |
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Châtiments impitoyables contre
les abus de pouvoir |
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Chacun sera responsable devant l’unique pouvoir
suprême, nommément celui du souverain. |
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L’abus
de pouvoir, de la part de qui que ce soit, exception faite pour le souverain,
sera si sévèrement puni qu’on perdra l’envie d’essayer sa force à cet égard. |
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Nous
surveillerons attentivement chacune des décisions prises par notre Corps
administratif, d’où dépendra le travail de la machine départementale, parce
que si l’administration se relâche le désordre surgira partout. Pas un seul
acte illégal, pas un seul abus de pouvoir ne restera impuni. |
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Tous les
actes de dissimulation ou de négligence volontaire de la part des agents de
l’administration disparaîtront dès qu’on aura vu les premiers exemples de
châtiment. |
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Le
prestige de notre puissance exigera que des châtiments convenables soient
infligés, c’est-à-dire qu’ils soient durs, même dans le cas de la plus
insignifiante atteinte portée à ce prestige, en vue d’un gain personnel.
L’homme qui, par une peine même trop sévère, expie son crime sera comme le
soldat mourant sur le champ de bataille de l’administration pour la cause de
l’autorité, des principes et de la loi ; cause qui n’admet aucune déviation
de la voie commune en faveur d’intérêts personnels, même pour ceux qui
conduisent le char de l’État. Ainsi, nos juges sauront que, en essayant de
montrer leur indulgence, ils violent la loi de la justice faite pour imposer
un châtiment exemplaire, en raison des fautes commises, et non pour permettre
au juge de montrer sa clémence. Cette heureuse qualité ne devra s’exercer que
dans la vie privée et non dans l’exercice officiel des fonctions de juge,
sans quoi la portée éducatrice de la vie politique perd toute son efficacité. |
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S’assurer la docilité des juges |
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Les magistrats, à cinquante-cinq ans, cesseront
toutes fonctions pour les raisons suivantes : |
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1° Parce que des
hommes âgés s’attachent plus fortement à des idées préconçues et sont moins
capables d’obéir à des ordres nouveaux ; |
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2° Parce qu’une
telle mesure nous permettra d’opérer de fréquents changements dans la
magistrature qui, ainsi, sera docilement soumise à toute pression de notre
part. Tout homme désirant conserver son poste devra, pour se l’assurer, nous
obéir aveuglément. |
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Pas de juges et de
fonctionnaires libéraux |
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En
général, nos juges seront choisis parmi ceux qui comprennent que leur devoir
est de punir et d’appliquer les lois et non de s’attarder à des rêves de
libéralisme qui pourraient porter atteinte à notre plan d’éducation, comme
c’est le cas pour les juges Gentils actuels. Notre système de renouveler les
magistrats nous aidera, en outre, à détruire toutes les combinaisons qu’ils
pourraient former entre eux ; aussi travailleront-ils uniquement dans
l’intérêt du gouvernement dont leur sort dépendra. La génération future des
juges sera formée de manière à empêcher, instinctivement, toute action qui
pourrait entamer les relations existantes de nos sujets entre eux. |
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Actuellement,
les juges des Gentils sont indulgents pour tous les genres de crimes, car ils
ne se font pas une idée exacte de leur devoir, pour cette simple raison que
les gouvernants, lorsqu’ils nomment les juges, ne leur inculquent pas cette
idée. |
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Les
gouvernants des Gentils, lorsqu’ils nomment leurs sujets à des postes élevés,
ne se soucient pas de leur en expliquer l’importance et de leur faire
comprendre dans quel but les postes en question ont été créés ; ils agissent
comme les animaux lorsque ceux-ci envoient leurs petits à la recherche d’une
proie. Ainsi les gouvernements des Gentils sont ruinés par leurs propres
serviteurs. Nous tirerons une morale de plus des résultats du système adopté
par les Gentils ; elle nous servira à édifier notre gouvernement. |
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Nous
déracinerons toute tendance libérale de chacune des institutions de
propagande importantes dans notre gouvernement, institutions dont peut
dépendre la formation de tous ceux qui seront nos sujets. Ces postes
importants seront exclusivement réservés à ceux qui furent spécialement
formés par nous pour l’administration. |
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Tout l’or du monde entre nos
mains |
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Observera-t-on
que de retraiter prématurément nos fonctionnaires serait trop dispendieux
pour notre gouvernement, je répondrai alors que, tout d’abord, nous
essayerons de découvrir pour de tels fonctionnaires une occupation privée
propre à compenser pour eux la perte de leur emploi, ou que, d’ailleurs,
notre gouvernement étant alors en possession de tout l’argent du monde, les
dépenses ne seront pas à considérer. |
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Notre
autocratie sera logique dans tous ses actes ; aussi toute décision prise par
le bon plaisir de notre gouvernement sera toujours traitée avec respect et
obéie sans condition. |
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Despotisme absolu |
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Nous ne
tiendrons aucun compte des murmures et des mécontentements, et nous punirons
tout indice de mauvaise humeur si sévèrement, que chacun tirera de là un
exemple applicable à soi-même. |
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Suppression du droit d’appel |
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Nous
supprimerons le droit d’appel et le réserverons à notre seul usage, parce que
nous ne devons pas laisser se développer parmi le peuple l’idée que nos juges
sont capables de se tromper dans leurs décisions. |
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Au cas
où un jugement exigerait la révision, nous déposerions immédiatement le juge
en question, et le châtierions publiquement, afin qu’une telle erreur ne se
reproduisît pas. |
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Je
répète ce que j’ai déjà dit : l’un de nos principes les plus importants sera
de surveiller nos fonctionnaires administratifs, et ceci dans le but exprès
de satisfaire la nation, parce qu’elle peut, de plein droit, exiger qu’un
gouvernement ait de bons fonctionnaires. |
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Sous des apparences
patriarcales |
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Notre
gouvernement aura l’apparence d’une mission patriarcale dévolue à la personne
de notre souverain. Notre nation et nos sujets le regarderont comme un père
qui prend soin de satisfaire tous leurs besoins, de surveiller tous leurs
actes et de régler les relations de ses sujets les uns avec les autres, aussi
bien que leurs relations avec le gouvernement. |
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Le roi juif du monde |
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Ainsi le
sentiment de respect envers le souverain pénétrera si profondément dans la
nation qu’elle ne pourra plus se passer de sa sollicitude et de sa direction.
Elle ne pourra vivre en paix sans lui et, finalement, le reconnaître comme
son maître absolu. |
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Le
peuple aura pour lui un sentiment de respect si profond qu’il sera proche de
l’adoration, spécialement lorsqu’il se convaincra que ses fonctionnaires
exécutent aveuglément ses ordres et que, seul, il règne sur eux. Ils se
réjouiront de nous voir organiser leurs vies comme si nous étions des parents
désireux d’inculquer à leurs enfants un vif sentiment du devoir et de
l’obéissance. |
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Sacrifier les individus |
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En ce
qui concerne notre politique secrète, toutes les nations sont des enfants
comme le sont leurs gouvernements. Ainsi que vous pouvez le voir vous-mêmes,
je fonde notre despotisme sur le Droit et le Devoir. Le droit du gouvernement
d’exiger que le peuple remplisse son devoir est, en lui-même, une obligation
du souverain qui est le père de ses sujets. Le droit de la force lui est
accordé, afin qu’il conduise l’humanité dans la direction voulue par les lois
de la nature, c’est-à-dire vers l’obéissance. |
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Toute
créature en ce monde est en sujétion, soumise tantôt à un homme, tantôt aux
circonstances, tantôt à sa propre nature, en tous les cas à quelque chose de
plus puissant qu’elle-même. Soyons donc les plus puissants dans l’intérêt de
la cause commune. |
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Nous
devons, sans hésitation, sacrifier les individus qui auraient violé l’ordre
existant, parce qu’un châtiment exemplaire est la solution du grand problème
de l’éducation. |
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Notre roi, patriarche du monde |
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Le jour où le roi d’Israël posera sur sa tête
sacrée la couronne que lui offrira l’Europe entière, il deviendra le
Patriarche du monde. |
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Le
nombre des victimes qui devront être sacrifiées par notre roi n’excédera
jamais le nombre de celles qui ont été immolées par les souverains Gentils
dans leur poursuite de la grandeur et dans leurs rivalités. |
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Notre
souverain sera en communication constante avec le peuple ; il lui adressera,
du haut des tribunes, des discours qui seront immédiatement transmis au monde
entier. |
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Seizième protocole |
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L’enseignement |
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En vue
de détruire toute espèce d’entreprise collective autre que la nôtre, nous
annihilerons toute œuvre collective dès sa naissance ; en d’autres termes,
nous transformerons les universités et les reconstruirons sur de nouveaux
plans. |
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Les
chefs et les professeurs des universités seront spécialement préparés au
moyen de programmes d’action perfectionnés et secrets, dont ils seront
instruits et ne pourront s’écarter sans châtiment. Ils seront désignés avec
soin et dépendront entièrement du gouvernement. De notre programme, nous
exclurons tout l’enseignement de la loi civile, comme celui de tout autre
sujet politique. A un petit nombre d’hommes, choisis parmi les initiés pour
leurs capacités évidentes, seront dévoilées ces sciences. Les universités
n’auront pas le droit de lancer dans le monde des blancs-becs regardant les
nouvelles réformes constitutionnelles comme si elles étaient des comédies ou
des tragédies, ou se préoccupant de la question politique que leurs pères
eux-mêmes ne comprennent pas. |
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Une
mauvaise connaissance de la politique pour une foule de gens est la source
d’idées utopiques, et en fait de mauvais citoyens. Vous pouvez vous en rendre
compte vous-mêmes d’après le système d’éducation des Gentils. Nous y avions
introduit tous ces principes afin de pouvoir, avec succès, détruire leur
structure sociale, ainsi que nous y sommes parvenus. Lorsque nous serons au
pouvoir, nous supprimerons des programmes d’éducation tous les sujets qui
pourraient troubler le cerveau de la jeunesse ; nous en ferons des enfants
désobéissants, aimant leur maître et reconnaissant dans sa personne le pilier
principal de la paix et du bien public. |
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Aux
classiques et à l’étude de l’histoire ancienne, qui contiennent plus de
mauvais exemples que de bons, nous substituerons l’étude des problèmes de
l’avenir. Nous effacerons de la mémoire humaine le passé qui pourrait nous
être défavorable, ne laissant subsister que les faits où s’affirment
indubitablement les erreurs des gouvernements Gentils. Les sujets traitant
des questions de la vie pratique, de l’organisation sociale et des relations
des hommes entre eux, comme aussi des conférences contre les exemples mauvais
et égoïstes, qui sont corrupteurs et font du mal, et d’autres questions
semblables où le raisonnement n’intervient pas, seront au premier plan de
notre système d’éducation. Ces programmes seront spécialement tracés pour les
classes et les castes différentes, dont l’éducation sera tenue strictement
séparée. |
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Il est de la plus haute importance d’insister sur
ce système spécial. |
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Des écoles pour chaque caste |
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Chaque
classe ou caste sera instruite séparément, suivant sa situation particulière
et son travail. Un génie a toujours su et saura toujours comment pénétrer
dans une caste plus |
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élevée,
mais à part ce cas tout à fait exceptionnel, il n’est pas utile de mélanger
l’éducation des différentes castes et d’admettre à des rangs supérieurs des
hommes qui prendraient la place de ceux qui sont nés pour les occuper. Vous
savez vous-mêmes combien il fut désastreux pour les Gentils d’émettre l’idée
absolument idiote que nulle différence ne doit être faite envers les classes
sociales. |
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L’école au service de notre
souverain |
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Afin que
le souverain s’assure une place solide dans le cœur de ses sujets, il est
nécessaire que, durant son règne, on enseigne à la nation, aussi bien dans
les écoles que dans les lieux publics, l’importance de son activité et les
bonnes intentions de ses |
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entreprises. |
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Plus de liberté d’enseignement |
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Nous
abolirons toute espèce d’éducation privée. Les jours de congé, les étudiants
et leurs parents auront le droit de se réunir dans leurs collèges, comme si
ceux-ci étaient des clubs. A ces réunions, les professeurs prononceront des
discours, qui passeront pour des conférences libres, sur des sujets tels que
les rapports des hommes entre eux, les lois et les malentendus qui sont
généralement le résultat d’une fausse conception de la situation sociale des
hommes, et, finalement, ils exposeront les nouvelles théories philosophiques
qui n’ont pas encore été révélées au monde. |
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Nos théories seront des dogmes
de foi |
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De ces théories, nous ferons des dogmes de foi,
nous en servant comme d’un marchepied pour notre foi. |
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Quand
j’aurai fini de vous exposer tout mon programme et quand nous aurons discuté
tous nos plans pour le présent et pour l’avenir, je vous lirai le plan de
cette nouvelle doctrine philosophique. |
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Liberté de pensée |
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Nous
savons, par l’expérience de plusieurs siècles, que les hommes vivent et sont
guidés par des idées, et qu’ils sont influencés par ces idées grâce à
l’éducation ; celle-ci peut leur être donnée à tout âge avec le même
résultat, mais naturellement, par des moyens différents. |
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Par une
éducation systématique, nous nous chargerons de faire disparaître tout ce qui
pourrait rester de cette indépendance de la pensée, dont nous nous sommes si
largement servis, depuis un certain temps, pour aboutir à nos fins. |
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L’enseignement intuitif |
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Nous
avons déjà établi un plan pour subjuguer les esprits, au moyen de
l’enseignement intuitif (l’enseignement par les yeux), auquel on attribue la
propriété de rendre les Gentils incapables de penser par eux-mêmes ; en sorte
que, tels des animaux obéissants, ils attendent la démonstration d’une idée
avant de chercher à la saisir. L’un de nos meilleurs agents, en France, est
Bouroy [Les traductions allemande, américaine et polonaise donnent :
Bourgeois.] ; il a déjà introduit dans ce pays le nouveau système de
l’éducation intuitive. |
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Dix-septième protocole |
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Enchaîner les avocats |
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La
profession de légiste rend ceux qui l’exercent froids, cruels et obstinés ;
elle leur enlève tout principe et les oblige à voir la vie sous un aspect
inhumain, mais purement légal. Ils ont pris l’habitude de considérer les
événements au seul point de vue de savoir ce qu’il y a à gagner en les
défendant, au lieu de considérer quel serait l’effet de cette défense sur le
bien-être général. |
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Un
praticien ne refuse jamais de défendre un cas, quel qu’il soit. Il
s’efforcera d’obtenir l’acquittement, à n’importe quel prix, en s’attachant à
de petits détours de la jurisprudence, pour démoraliser la Cour. |
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Nous
limiterons donc le champ d’action de cette profession en mettant les avocats
sur le même pied que les magistrats chargés de faire exécuter la loi. Les
avocats, comme les juges, n’auront pas le droit d’interviewer leurs clients
et ne recevront leurs dossiers que lorsque lesdits clients leur auront été
assignés par le tribunal ; ils n’étudieront ces dossiers que sur des rapports
et des documents, et ils ne défendront leurs clients qu’après qu’ils auront
été examinés par le tribunal, appuyant leur défense sur ce premier examen.
Leurs honoraires seront fixes, sans égard au succès ou à l’insuccès de leur
défense. Ils deviendront ainsi de simples rapporteurs au service de la
défense, faisant contrepoids au plaignant qui sera un rapporteur pour le
compte de l’accusation. |
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La
procédure légale se trouvera ainsi considérablement abrégée. Par ce moyen
nous obtiendrons aussi une défense honnête et impartiale, que ne guideront
pas les intérêts matériels, mais l’intime conviction de l’avocat. Ceci aura
encore l’avantage d’empêcher tout pot-de-vin ou corruption qui peuvent
actuellement se glisser dans les tribunaux de quelques pays. |
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Le clergé non juif |
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Nous
avons pris grand soin de discréditer le clergé des Gentils aux yeux du
peuple, et nous avons ainsi réussi à nuire à sa mission qui aurait pu
contrarier gravement nos desseins. L’influence du clergé sur le peuple
diminue chaque jour. |
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La liberté de conscience |
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Aujourd’hui,
la liberté religieuse est reconnue partout, et nous ne sommes éloignés que de
quelques années du temps où le christianisme s’effondrera de toutes pièces.
Il sera plus facile encore d’en finir avec les autres religions, mais il est
trop tôt pour discuter sur ce point. |
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Nous
réduirons le clergé et ses enseignements à un rôle si infime, et nous
rendrons son influence si antipathique au peuple, que ses enseignements
auront un effet contraire à celui qu’ils avaient jadis. |
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Contre le Vatican |
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Quand le
moment sera venu pour nous de détruire complètement la Cour pontificale, une
main inconnue indiquant le Vatican donnera le signal de l’assaut. |
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Lorsque,
dans sa fureur, le peuple se jettera sur le Vatican, nous apparaîtrons comme
des protecteurs pour arrêter l’effusion du sang. Par cet acte, nous
pénétrerons jusqu’au cœur même de cette Cour pontificale, d’où rien au monde
ne pourra nous chasser, jusqu’à ce que nous ayons détruit la puissance du
Pape. |
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Le roi des Juifs, pape de
l’Église universelle |
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Le roi d’Israël deviendra le vrai Pape de
l’univers, le Patriarche de l’Église internationale. |
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Mais,
jusqu’à ce que nous ayons réussi à faire la rééducation de la jeunesse, au
moyen de nouvelles religions transitoires, pour aboutir à la nôtre propre,
nous n’attaquerons pas ouvertement les églises existantes, mais nous les
combattrons par la critique qui a déjà répandu des dissensions parmi elles et
qui continuera à le faire. |
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Les buts de la presse juive |
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D’une
manière générale, notre presse dénoncera les gouvernements, les institutions
des Gentils, religieuses ou autres, par toutes sortes d’articles peu
scrupuleux, écrits dans l’intention de les discréditer à un point tel que,
seule, notre sage nation est capable d’atteindre. |
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La police |
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Notre
gouvernement ressemblera au dieu hindou Vishnou. Chacune de nos cent mains
détiendra un ressort du mécanisme social de l’État. |
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Nous
saurons tout sans avoir recours à l’aide de la police officielle, que nous
avons tellement corrompue pour nuire aux Gentils, qu’elle ne sert qu’à
empêcher le gouvernement de voir les faits clairement. D’après notre
programme, un tiers de la population sera amené à surveiller le reste, par
pur sentiment du devoir, et pour obéir au principe du service volontaire
rendu au gouvernement. |
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Il n’y
aura rien de déshonorant alors d’être un espion ; au contraire, ce sera
regardé comme honorable. D’autre part, les porteurs de fausses nouvelles
seront sévèrement punis, pour empêcher l’abus du privilège de l’espionnage. |
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Nous
choisirons nos agents dans les hautes et dans les basses classes de la
société ; nous en prendrons parmi les administrations, les éditeurs, les
imprimeurs, les libraires, les employés, les ouvriers, les cochers, les
valets de pied, etc. Cette force policière n’aura aucune puissance d’action
indépendante et n’aura le droit de prendre aucune mesure de son |
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propre
chef ; par conséquent, le devoir de cette impuissante police consistera
uniquement à servir de témoin et à faire des rapports. La vérification de ces
rapports et de ces arrestations éventuelles sera l’affaire d’un groupe
d’inspecteurs de police responsables ; les arrestations seront effectuées par
des gendarmes et par la police municipale. Si un délit ou un crime politique
ne sont pas rapportés, celui qui aurait dû les signaler sera puni pour avoir
volontairement caché ce crime ou ce délit, si l’on peut prouver la
dissimulation. |
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Le Kahal |
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Nos
frères sont tenus d’agir de la même manière, c’est-à-dire devront, de leur
propre initiative, dénoncer à l’autorité compétente tous les apostats et tous
les faits qui seraient contraires à notre loi. Dans notre gouvernement
universel, ce sera donc un devoir, pour tous les sujets, de servir leur
souverain en agissant comme je viens de le dire. |
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Pour corrompre les institutions
des Gentils |
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Une
organisation comme la nôtre déracinera tous les abus de pouvoir et tous les
genres si variés de vénalité et de corruption ; elle détruira, en réalité,
toutes les idées dont nous avons contaminé la vie des Gentils par nos
théories sur les droits surhumains. |
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Comment
pourrions-nous atteindre notre but de créer le désordre dans les institutions
administratives des Gentils sinon par de tels moyens ? |
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Parmi
les plus importants de ces moyens de corrompre leurs institutions, il faut
compter l’emploi des agents qui sont susceptibles, étant donné leur activité
destructive, de contaminer les autres en leur révélant et leur développant
leurs tendances corrompues, comme l’abus de pouvoir ou l’achat sans pudeur
des consciences. |
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Dix-huitième protocole |
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Mise en vigueur du système
soviétique |
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Quand
viendra pour nous le moment de prendre des mesures spéciales en mettant en
vigueur le système russe actuel de l’ « Okhrana » (le poison le plus
dangereux qui puisse attaquer le prestige de l’État), nous soulèverons, grâce
au concours de bons orateurs, des désordres fictifs parmi le peuple, ou nous
l’exciterons à manifester un mécontentement prolongé. Ces orateurs
rencontreront beaucoup de sympathies, et, grâce à eux encore, on nous
excusera de perquisitionner chez les gens et de les soumettre à certaines
restrictions, employant pour cela les serviteurs que nous avons dans la
police des Gentils. |
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Mesures à prendre contre les
conspirateurs |
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Comme la
plupart des conspirateurs le sont par amour de l’art, ou par celui de
bavarder, nous n’y toucherons pas, jusqu’au moment où nous verrons qu’ils
sont prêts d’agir, et nous nous bornerons à introduire parmi eux ce que nous
appellerons un élément de délation. Il faut se rappeler qu’une puissance perd
de son prestige cheque fois qu’elle découvre une conspiration publique
dirigée contre elle-même. Il y a dans une telle révélation un aveu de
faiblesse, et, ce qui est plus dangereux encore, l’aveu de ses propres
erreurs. Il faut qu’on sache que nous avons détruit le prestige des Gentils
régnants au moyen d’un nombre considérable de meurtres secrets préparés par
nos agents, moutons aveugles de notre bergerie, qu’on persuade facilement de
commettre un crime, si ce crime revêt un caractère politique. |
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Nous
obligerons les gouvernements à convenir de leurs propres faiblesses en
employant ouvertement des mesures de police spéciales, comme l’ « Okhrana »,
et nous ébranlerons ainsi le prestige de leur puissance. |
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Surveillance du roi des Juifs |
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Notre
souverain sera protégé par des gardes absolument secrètes, car jamais nous ne
permettrons qu’on puisse penser qu’il est incapable de détruire à lui tout
seul une conspiration quelconque ourdie contre lui et qui l’oblige à se
cacher. Si nous laissions prévaloir une telle idée, comme elle prévaut parmi
les Gentils, nous signerions, par le fait même, l’arrêt de mort de notre
souverain, ou du moins celui de sa dynastie. |
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A s’en
tenir aux seules apparences, notre chef n’emploiera sa puissance que dans
l’intérêt de ses sujets et jamais pour son propre bien ou celui de sa
dynastie. |
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En
adoptant scrupuleusement cette mise en scène, ses sujets eux-mêmes honoreront
et protégeront son pouvoir qu’ils vénéreront, sachant que le salut de l’État
est attaché à l’existence d’un tel pouvoir dont dépendra l’ordre public. |
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Garder le roi ouvertement
serait admettre la faiblesse de son pouvoir. |
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Notre
chef sera toujours au milieu de son peuple ; on le verra entouré d’une foule
curieuse d’hommes et de femmes qui occuperont toujours, comme par hasard, les
rangs les plus rapprochés de lui et qui tiendront à distance la populace sans
autre but apparent que celui de maintenir l’ordre pour l’amour de l’ordre.
Cette attitude apprendra aux autres à savoir se posséder. Lorsqu’un
pétitionnaire essayera de se frayer un passage à travers la foule pour
présenter sa demande, les gens des premiers rangs prendront la pétition et la
remettront au souverain, en présence du pétitionnaire. Chacun saura ainsi que
toutes les pétitions lui parviennent et qu’il s’occupe lui-même de toutes les
affaires. |
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Un
pouvoir n’a de prestige que si les sujets peuvent se dire entre eux : « Si
seulement le roi savait cela ! » ou : « Quand le roi le saura ». |
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Le
mystère qui entoure la personne du souverain s’évanouit aussitôt qu’on voit
une garde de police autour de lui. Devant une telle garde, un assassin n’a
besoin que d’un peu d’audace pour se croire plus fort qu’elle ; il prend
ainsi conscience de sa force et n’a plus qu’à guetter le moment favorable
pour se lancer contre le roi. |
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Nous ne
prêchons pas cette doctrine aux Gentils, et vous pouvez voir vous-mêmes les
résultats qu’ils ont obtenus avec les gardes officielles. |
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Un simple soupçon doit suffire |
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Notre
gouvernement arrêtera ceux qu’à tort ou à raison il soupçonnera coupables de
crimes politiques. Il serait regrettable que, dans la crainte de commettre
une erreur judiciaire, on donnât à de tels criminels l’occasion d’échapper.
Nous ne leur témoignerons, certes, aucune pitié. Il sera peut-être possible,
dans certains cas exceptionnels, d’admettre des circonstances atténuantes,
lorsqu’il s’agira de crimes de droit commun ; mais il n’y aura pas d’excuse
pour le crime politique, c’est-à-dire pour des gens mêlés à la politique que,
seuls, les gouvernants ont le droit de comprendre. Et, à dire vrai, tous les
souverains ne sont pas aptes à comprendre la vraie politique. |
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Dix-neuvième protocole |
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Pétitions et propositions |
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Nous
interdirons aux individus de se mêler de politique ; mais, d’autre part, nous
encouragerons toute espèce de rapport ou de pétition concernant
l’amélioration de la vie sociale et nationale, soumis à l’approbation du
gouvernement. Car, par ce moyen nous serions tenus au courant des erreurs de
notre gouvernement, d’une part, et des idéals de nos sujets, de l’autre. Aux
demandes qui seraient ainsi présentées, nous répondrions, soit en les
acceptant, soit en faisant valoir contre elles un argument frappant, pour
bien prouver que leur réalisation est impossible, parce qu’elles reposent sur
une mesquine conception des affaires. |
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Répression des troubles et des
émeutes |
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On
pourrait comparer les effets de la sédition à ceux que produisent, sur
l’éléphant, les aboiements d’un roquet. Si le gouvernement est bien organisé,
non pas au point de vue de sa police, mais à un point de vue social, le chien
aboie sans se rendre compte de la force de l’éléphant ; mais que celui-ci
montre une bonne fois sa force, et le chien se taira sur l’heure et il
agitera sa queue dès qu’il apercevra l’éléphant. |
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Déshonorer les criminels
politiques |
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Pour
enlever au crime politique son auréole de bravoure nous placerons ceux qui
l’auront commis au rang des autres criminels ; ils iront de pair avec les
voleurs, les assassins et autres malfaiteurs du même genre odieux. L’opinion
publique ne fera plus alors de différence entre les crimes politiques et les
crimes vulgaires et les chargera d’égal opprobre. |
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Nous
avons fait tous nos efforts pour empêcher les Gentils d’adopter cette méthode
particulière de traiter les crimes politiques. Nous avons employé pour cela
la presse, le public, la parole et des manuels classiques d’histoire
habilement conçus. Nous avons inspiré l’idée qu’un condamné pour crime
politique était un martyr, puisqu’il mourait pour l’idée du bien commun. Une
telle réclame a multiplié le nombre des libéraux et grossi les rangs de nos
agents de milliers de Gentils. |
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Vingtième protocole |
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La science financière et les
impôts |
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Je vais
traiter aujourd’hui de notre programme financier que j’ai gardé pour la fin
de mon rapport parce que c’est la question la plus difficile, celle qui sera
la dernière clause de nos plans. Avant de discuter ce point, je veux vous
rappeler ce que j’ai déjà dit plus haut, à savoir que toute notre politique
repose sur ces chiffres. |
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Quand
nous arriverons au pouvoir, notre gouvernement autocratique évitera, dans son
propre intérêt, de faire peser de trop lourds impôts sur le peuple et ne
perdra jamais de vue le rôle qu’il doit jouer : celui de père protecteur. |
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L’impôt sur les fortunes |
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Mais,
comme l’organisation du gouvernement absorbera des sommes d’argent
considérables, il est de toute nécessité de se procurer les fonds
indispensables pour y subvenir. Il nous faudra donc employer de grandes
précautions en élaborant cette question et voir que la charge des impôts soit
justement répartie. |
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Notre
souverain sera, grâce à une fiction légale, propriétaire de tous les biens,
ce qui est facilement réalisable. Il pourra lever les sommes nécessaires pour
régulariser la circulation de l’argent dans le pays. |
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Dès
lors, le meilleur moyen de faire face aux dépenses du gouvernement sera
l’établissement d’un impôt progressif sur la propriété. Ainsi les impôts
seront couverts sans opprimer ni ruiner le peuple, et la charge qui incombera
à chacun sera proportionnée à ce qu’il possédera. |
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Il
faudra que les riches comprennent qu’il est de leur devoir de céder au
gouvernement une part du surplus de leurs richesses, puisque le gouvernement
leur garantit la possession paisible du reste de leurs biens et leur donne le
droit de s’enrichir par des moyens honnêtes. Je dis « honnêtes » parce que le
contrôle de la propriété rendra le vol impossible au point de vue légal. |
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Comme
cette réforme sociale est la principale garantie de la paix et qu’elle ne
souffre aucun délai, nous devons la mettre au premier plan de notre
programme. |
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Chaque
fois que les impôts ont pesé sur les pauvres, la révolution s’en est suivie,
au grand préjudice du gouvernement qui, en essayant de tirer de l’argent des
pauvres, risque fort de n’en pas obtenir des riches. |
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L’impôt
sur le capital diminuera l’accroissement de la fortune privée à laquelle,
jusqu’ici, nous avons, à dessein, permis d’augmenter, pour qu’elle soit un
contrepoids au gouvernement des Gentils et à leurs finances. |
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Un impôt
progressif, réparti suivant la fortune de chacun, produira un revenu beaucoup
plus important que ne le fait le système actuel de répartition égale pour
tous. Ce système |
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nous est, en ce moment, des plus favorables ; il
engendre le mécontentement parmi les Gentils.6 |
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La
puissance de notre souverain reposera principalement sur ce fait qu’il sera
la garantie de l’équilibre du pouvoir et de la paix perpétuelle du monde.
Pour obtenir une telle paix, il est naturel que les capitalistes cèdent une
partie de leurs revenus pour sauvegarder le gouvernement dans son action. |
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Les dépenses du gouvernement doivent être fournies
par ceux qui peuvent le mieux les supporter et dont on peut tirer de
l’argent. |
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Cette
mesure éteindra la haine des pauvres pour les riches en qui ils reconnaîtront
les auxiliaires financiers indispensables de l’État et les soutiens de la
paix et du bien public ; car les classes pauvres comprendront que les riches
fournissent les moyens de leur procurer les avantages sociaux. |
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Pour que
les classes intelligentes qui, seules, payeront l’impôt, n’aient pas lieu de
se plaindre outre mesure du nouveau système de répartition, nous leur
soumettrons des comptes détaillés, dans lesquels nous indiquerons de quelle
manière on emploie leur argent, sans qu’il soit fait mention, cela va sans
dire, de ce qui sera attribué aux besoins particuliers du souverain et aux
nécessités de l’administration. |
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Le
souverain n’aura aucune propriété personnelle, puisque tout lui appartiendra
dans l’État, car si l’on admettait que le souverain pût posséder une
propriété privée, il semblerait que tout dans l’État ne fût pas sa propriété. |
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Les
parents du souverain - sauf son héritier qui sera entretenu par l’État -
devront servir l’État, soit comme fonctionnaires, soit dans un emploi
quelconque, afin de conserver le droit de posséder ; le privilège d’être de
sang royal ne leur vaudrait pas celui de vivre aux frais de l’État. |
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Principe de l’impôt progressif
du timbre |
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Il y
aura un droit de timbre progressif sur toutes les ventes, les achats et les
successions. Toute transaction qui ne porterait pas le timbre requis sera
considérée comme illégale, et le premier propriétaire aura à payer à l’État
un pourcentage sur ledit droit à compter du jour de la vente. |
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Toutes
les reconnaissances de transactions devront être remises, chaque semaine, au
contrôleur local des contributions, avec les noms et prénoms du nouveau et de
l’ancien propriétaires, ainsi que leurs adresses permanentes. |
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Il sera
nécessaire d’employer la même méthode pour toute transaction dépassant un
certain chiffre, c’est-à-dire dépassant le chiffre moyen des dépenses
quotidiennes. La vente des objets de première nécessité ne sera timbrée
qu’avec un timbre ordinaire de valeur fixe. |
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Comptez seulement combien de fois le montant de
cette taxe dépassera le revenu des gouvernements des Gentils. |
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L’argent doit circuler |
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L’État
devra avoir en réserve un capital donné et, au cas où le produit des impôts
excéderait cette somme, le surplus des rentrées serait mis en circulation. Ce
reliquat sera employé à toutes sortes de travaux publics. |
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La
direction de tels travaux serait confiée à un ministre d’État : les intérêts
des classes ouvrières seraient ainsi intimement liés à ceux de l’État et du
souverain. Une partie du reliquat servirait encore à distribuer des primes
aux inventeurs et aux producteurs. |
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Il est
absolument essentiel de ne pas laisser dormir l’argent dans les banques de
l’État, du moins au-delà de la somme nécessaire pour faire face à une dépense
spéciale. L’argent est fait pour circuler, et toute congestion monétaire est
fatale à la marche des affaires publiques ; l’argent est, en effet, comme
l’huile, dans les rouages de l’État ; si l’huile devient trop épaisse, le
mécanisme s’encrasse et la machine s’arrête. |
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Le fait
d’avoir substitué, pour une large part, le papier à la monnaie courante vient
de créer le malaise dont nous parlons et dont il est facile de saisir les
conséquences. |
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Rôle de la Cour des Comptes |
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Nous
instituerons aussi une Cour des Comptes qui permettra au souverain de
connaître exactement les dépenses et les revenus du gouvernement. Toute la
comptabilité sera scrupuleusement tenue à jour - excepté pour le mois courant
et celui qui précède. |
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La seule
personne qui ne saurait avoir d’intérêt à voler l’État est le souverain,
puisqu’il en est le propriétaire. C’est pourquoi son contrôle coupera court à
toute possibilité de coulage et de gaspillage. |
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Suppression des réceptions protocolaires |
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Toutes
réceptions purement protocolaires, qui sont pour le souverain une telle perte
de temps si précieux, seront supprimées, afin de lui laisser davantage de
loisirs pour s’occuper des affaires de l’État. Dans notre gouvernement, le
souverain ne sera pas entouré de courtisans, qui, en général, font la cour au
monarque par amour du faste, mais qui n’ont, au fond du cœur, que leur
intérêt propre et non le désir du bien public. |
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L’origine des crises
économiques |
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Nous
n’avons réussi à faire éclore toutes les crises économiques, si habilement
préparées par nous dans les pays des Gentils, qu’en retirant l’argent de la
circulation. L’État se trouve obligé, pour ses emprunts, de faire appel aux
grosses fortunes, qui sont congestionnées par le fait que l’argent a été
retiré au gouvernement. Ces emprunts constituent une lourde charge pour les
États qui sont obligés de payer des intérêts et qui se trouvent ainsi obérés. |
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La
concentration de la production par le capitalisme a sucé jusqu’à la dernière
goutte toute la force productrice, et, avec elle, toute la richesse de
l’État. |
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La circulation de l’argent,
problème vital |
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L’argent ne peut, actuellement, satisfaire tous les
besoins des classes ouvrières, parce qu’il n’y en a pas assez pour circuler
partout. |
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Il faut
que l’émission de la monnaie courante corresponde à l’importance de la
population : et, du premier jour de leur naissance, les enfants doivent être
comptés comme des unités de plus à satisfaire. La révision de la quantité de
monnaie mise en circulation doit être faite de temps à autre : c’est une
question vitale pour le monde entier. |
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Condamnation de l’étalon or |
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Vous
savez, je pense, que l’étalon or a été la perte de tous les États qui l’ont
adopté, parce qu’il ne peut satisfaire tous les besoins des populations,
d’autant plus que nous avons fait tous nos efforts pour obtenir son
accaparement et le faire retirer de la circulation. |
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La monnaie future |
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Notre
gouvernement mettra en circulation la quantité de monnaie en proportion avec
la force ouvrière du pays, et cette monnaie sera en papier ou même en bois. |
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Nous
émettrons une quantité de monnaie suffisante pour que chacun de nos sujets
puisse en avoir suffisamment, ajoutant à chaque naissance et diminuant à
chaque décès la somme correspondante. |
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Les comptes du gouvernement seront tenus par des
gouvernements locaux séparés et par des bureaux provinciaux. |
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Faites ce que je dis |
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Pour
qu’il ne puisse y avoir de retards dans le paiement des dépenses de l’État,
le souverain lui-même donnera des ordres fixant les dates des paiements.
Ainsi disparaîtra le favoritisme qui existe, dans certains ministères des
finances, à l’égard d’autres ministères. |
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Les comptes des revenus et des dépenses seront
tenus ensemble pour qu’ils puissent toujours être comparés. |
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Les
plans que nous ferons pour réformer les institutions financières des Gentils
seront présentés de telle manière qu’ils n’attireront jamais leur attention.
Nous indiquerons la nécessité de réformes comme provenant de l’état de
désordre auquel ont atteint les finances des Gentils. Nous montrerons que la
première raison de ce mauvais état des finances provient de ce qu’au début de
l’année financière on commence par faire une évaluation approximative du
budget dont l’importance augmente chaque année, parce que, tel qu’il est, il
suffit à peine pour aller jusqu’à la fin du premier semestre ; on propose une
révision, on ouvre de nouveaux crédits, qui, généralement, sont absorbés au
bout de trois mois ; on vote alors un budget supplémentaire, et, pour boucler
le budget, il faut encore voter des crédits pour sa liquidation. Le budget de
l’année est basé sur le chiffre des dépenses de l’année précédente ; or, il y
a, chaque année, un écart de 50 % entre la somme nominale et la somme perçue,
ce qui fait qu’au bout de dix ans le budget annuel a triplé. C’est à cette
façon de procéder, tolérée par les gouvernements insouciants des Gentils, que
leurs réserves ont été taries. Aussi, lorsque sont venus les emprunts, leurs
caisses se sont vidées et ils ont été sur le point de faire banqueroute. |
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Vous
comprendrez aisément que nous n’adopterons pas cette manière de conduire les
affaires financières que nous avons conseillée aux Gentils. |
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Les emprunts, faiblesse de
l’État |
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Chaque
emprunt prouve la faiblesse du gouvernement et son incapacité de comprendre
ses propres droits. Tout emprunt, comme l’épée de Damoclès, est suspendu sur
la tête des gouvernants, qui, au lieu de lever directement l’argent dont ils
ont besoin en établissant des impôts spéciaux, s’en vont, chapeau bas, chez
nos banquiers. |
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Les
emprunts étrangers sont comme des sangsues : on ne peut les détacher du corps
de l’État, il faut qu’elles tombent d’elles-mêmes, ou bien que le
gouvernement réussisse à s’en débarrasser. Mais les gouvernements des Gentils
n’ont aucun désir de secouer ces sangsues ; bien au contraire, ils en
accroissent le nombre, se condamnant ainsi à mort par la perte de sang qu’ils
s’infligent. A tout prendre, un emprunt étranger est-il autre chose qu’une
sangsue ? Un emprunt est une émission de valeurs d’État qui comporte
l’obligation de payer les intérêts de la somme empruntée suivant un taux
donné. Si l’emprunt est émis à 5 %, au bout de vingt ans l’État aura
déboursé, sans aucune nécessité, une somme égale au montant de l’emprunt, et
cela pour le simple paiement des intérêts. Au bout de quarante ans, cette
somme aura été déboursée deux fois, et trois fois au bout de soixante ans,
l’emprunt lui-même demeurant impayé. |
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D’après
ce calcul, il est évident que de tels emprunts, sous le régime actuel des
impôts (1901), arrache ses derniers centimes au pauvre contribuable, et cela
pour payer les intérêts aux capitalistes étrangers, auxquels l’État emprunte
l’argent. L’État ferait bien mieux de recueillir les sommes nécessaires en
levant un impôt qui ne le grèverait pas d’intérêt à payer. |
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Tant que
les emprunts furent nationaux, les Gentils faisaient tout simplement passer
l’argent des pauvres dans la poche des riches ; mais, lorsque, à force de
corruption, nous eûmes acheté les agents nécessaires, les emprunts étrangers
furent substitués aux emprunts nationaux, et toute la richesse des États se
rua dans nos coffres, si bien que les Gentils en vinrent à nous payer une
sorte de tribut. |
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Par leur
négligence dans la conduite des affaires de l’État, ou par la vénalité de
leurs ministres, ou par leur ignorance des choses financières, les souverains
des Gentils ont rendu leurs pays à tel point débiteurs de nos banques qu’ils
ne pourront jamais payer leurs dettes. Vous devez comprendre quelles peines
nous a coûté l’établissement d’un tel état de choses. |
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Les futurs emprunts d’État |
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Dans
notre gouvernement, nous aurons grand soin qu’il ne puisse se produire
d’arrêt dans la circulation de l’argent ; nous n’aurons donc pas de ces
emprunts d’État, sauf un seul consistant en bons du Trésor, émis à 1 % ; ce
faible pourcentage n’exposant pas l’État à être saigné par les sangsues. |
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Le droit
d’émettre des valeurs appartiendra exclusivement aux sociétés commerciales.
Celles-ci n’auront aucune difficulté à payer les intérêts sur leurs bénéfices
parce qu’elles empruntent de l’argent pour leurs entreprises commerciales,
tandis que l’État ne peut tirer aucun bénéfice de ses emprunts, puisqu’il ne
les fait que pour dépenser l’argent qu’il en reçoit. |
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L’État deviendra créancier |
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L’État
achètera, lui aussi, des valeurs commerciales ; il deviendra, à son tour, un
créancier au lieu d’être débiteur et de payer tribut comme il le fait de nos
jours. Ceci mettra fin à l’indolence et à la paresse qui nous rendaient
service tant que les Gentils étaient indépendants, mais qui seraient honnies
dans notre gouvernement. |
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La faillite, seule issue pour
les non-juifs |
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Le vide
qui existe dans le cerveau purement bestial des Gentils est suffisamment
prouvé par le fait qu’ils ne comprennent pas qu’en nous empruntant de
l’argent ils auront, un jour ou l’autre, à soustraire des ressources du pays
le capital emprunté avec ses intérêts. Il aurait été plus simple de prendre,
tout de suite, l’argent des leurs, auxquels ils n’auraient pas eu à payer
d’intérêts. Voilà qui prouve notre génie et le fait que notre peuple a été
choisi par Dieu. Nous avons si bien présenté les choses que les Gentils ont
cru qu’il y avait pour eux un bénéfice à tirer des emprunts. |
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Nos
calculs, que nous exposerons en temps voulu et qui ont été élaborés au cours
des siècles, tandis que les Gentils gouvernaient, différeront des leurs par
leur extrême clarté et convaincront le monde des avantages de nos plans
nouveaux. Ces plans mettront fin aux abus qui nous ont permis de nous rendre
maîtres des Gentils et que nous ne tolérerons pas sous notre règne. Notre
budget sera compris de telle façon qu’il sera impossible au souverain, comme
au plus petit employé, de distraire la moindre somme d’argent sans être vu,
ou de lui donner un tout autre emploi que celui qui a été prévu. |
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Il est
impossible de gouverner avec succès si l’on n’a pas un plan fixe bien défini.
Les chevaliers et les héros eux-mêmes périssent s’ils s’aventurent dans un
chemin sans savoir où il conduit et s’ils partent en voyage sans s’être
convenablement approvisionnés. |
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Les
souverains des Gentils, encouragés par nous à abandonner leurs devoirs, pour
ne penser qu’à paraître, à recevoir fastueusement et à se divertir de toute
manière, nous ont servi d’écran pour dissimuler nos intrigues. |
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Les
rapports de leurs partisans, envoyés pour représenter le souverain en public,
étaient faits, en réalité, par nos agents. Ces rapports étaient toujours
rédigés de façon à plaire aux souverains à l’esprit borné. |
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On ne
manquait pas de les assaisonner de projets variés d’économie future. Ils
auraient pu demander : « Comment pourrait-on économiser ? Serait-ce par de
nouveaux impôts ? » Mais ils ne posaient aucune question semblable aux
lecteurs de nos rapports. |
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Vous
savez vous-mêmes à quel chaos financier ils ont abouti, par leur propre
négligence ; ils ont fait banqueroute, en dépit de tous les durs efforts de
leurs sujets. |
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Vingt et unième protocole |
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Mécanisme des emprunts
nationaux |
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Je veux
maintenant reprendre le sujet de notre dernier entretien et vous donner une
explication détaillée sur les emprunts nationaux. Je ne parlerai plus des
emprunts étrangers, parce qu’ils ont rempli nos coffres de l’argent des
Gentils, et encore parce que notre gouvernement universel n’aura pas de
voisins à qui emprunter d’argent. |
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Nous
avons employé la corruption des hauts fonctionnaires et la négligence des
souverains des Gentils pour faire verser à l’État deux et trois fois l’argent
par nous avancé, et dont, en réalité, il n’avait pas besoin. Qui pourrait en
faire autant à notre égard ? Je passe donc aux détails sur les emprunts
nationaux. |
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En
annonçant l’émission d’un emprunt national, le gouvernement ouvre une
souscription. Pour que les valeurs émises soient à la portée de tous, elles
sont à très bas prix. Les premiers souscripteurs peuvent acheter au-dessous
du pair. Le second jour, le prix augmente, pour donner l’impression que tout
le monde se les arrache. |
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Quelques
jours plus tard, les coffres du Trésor sont pleins de l’argent souscrit
surabondamment. (Pourquoi continue-t-on de prendre l’argent lorsque l’emprunt
est couvert et au-delà ?) La souscription est, évidemment, bien supérieure à
la somme inscrite pour l’emprunt ; c’est là qu’est tout le succès : le public
a toute confiance dans le gouvernement ! |
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Les dettes d’État et les impôts |
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Mais,
quand la farce est jouée, il ne reste plus que le fait d’une énorme dette à
payer. Et, pour en servir les intérêts, il faut que le gouvernement ait
recours à un nouvel emprunt qui n’annule pas la dette de l’État mais qui
l’augmente, tout au contraire. Lorsqu’il ne lui est plus possible
d’emprunter, l’État lève de nouveaux impôts pour arriver à payer les intérêts
de ses emprunts. Ces impôts ne sont pas autre chose que des dettes qui
couvrent d’autres dettes. |
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Les conversions d’emprunts |
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Nous
arrivons alors aux conversions d’emprunts, mais ces conversions ne font que
diminuer la somme d’intérêts à payer, sans éteindre la dette. De plus, on ne
peut les faire qu’avec le consentement des créanciers. Lorsqu’on annonce ces
conversions, on laisse le droit aux créanciers de les accepter ou non, et,
dans ce dernier cas, ils peuvent retirer leur argent. Si tout le monde
retirait son argent, l’État se trouverait pris dans ses propres filets et ne
pourrait satisfaire toutes les demandes. Par bonheur pour les gouvernements,
les Gentils |
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n’entendent
pas grand’chose aux questions financières, et ils ont toujours préféré
consentir à une diminution de leurs valeurs et à une réduction des intérêts,
plutôt que de risquer de nouveaux placements : c’est ainsi qu’ils ont souvent
aidé l’État à se libérer de ses dettes s’élevant, dans certains cas, à
plusieurs millions. |
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Les
Gentils n’oseraient pas opérer de même pour les emprunts étrangers, sachant
très bien que nous exigerions alors tous nos capitaux. |
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Ne pas éveiller la méfiance du
peuple |
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En
agissant de la sorte, le gouvernement admettrait ouvertement son
insolvabilité, ce qui montrerait au peuple que ses intérêts n’ont rien de
commun avec ceux de l’État. J’attire tout particulièrement votre attention
sur ce point, comme sur le suivant. |
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La consolidation des emprunts
nationaux |
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Tous les
emprunts nationaux sont, actuellement, consolidés par ce qu’on appelle des
emprunts provisoires, dont l’échéance est de courte durée. Ces emprunts sont
couverts au moyen de dépôts dans les banques d’État ou à la Caisse d’épargne.
Cet argent étant à la disposition de l’État pendant un temps considérable, il
est employé à payer les intérêts des emprunts étrangers, et le gouvernement
remplace l’argent qu’il prend dans ces banques par des valeurs d’État. Ce
sont ces valeurs qui couvrent tous les déficits dans les coffres des
gouvernements des Gentils. |
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Détruire le marché des valeurs |
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Toutes
ces opérations frauduleuses disparaîtront lorsque notre souverain montera sur
le trône universel. Nous détruirons également le marché des valeurs, parce
que nous ne permettrons pas que notre prestige puisse être ébranlé par la
hausse ou la baisse de nos fonds, dont la valeur nominale sera fixée par la
loi, sans possibilité de fluctuation. La hausse est la cause de la baisse, et
c’est par les hausses que nous sommes arrivés à discréditer les fonds publics
des Gentils. |
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Monopoliser les affaires
commerciales |
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Nous
substituerons aux marchés des valeurs d’énormes administrations d’État, dont
le service consistera à taxer, suivant les ordres reçus, les entreprises
commerciales. Ces administrations seront à même de lancer sur le marché des
millions d’actions commerciales ou de les acheter en un seul jour. Toutes les
affaires commerciales seront ainsi entre nos mains. |
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Vous pouvez imaginer quelle force sera la nôtre ! |
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Vingt-deuxième protocole |
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Nos plans secrets |
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Dans
tout ce que je vous ai dit jusqu’ici, j’ai cherché à vous faire un tableau
exact du mystère des événements actuels et de ceux du passé ; tous voguent au
gré des flots du Destin, et nous en verrons le résultat dans un avenir
prochain. Je vous ai montré nos plans secrets mis à exécution dans nos
rapports avec les Gentils, puis notre politique financière. Je n’ai plus que
quelques mots à ajouter. |
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L’or est entre nos mains |
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La plus
grande force des temps présents est concentrée entre nos mains : c’est l’or.
En deux jours, nous pouvons en faire sortir de nos trésors secrets n’importe
quelle somme. |
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Est-il
nécessaire, après cela, de prouver que notre gouvernement est voulu par Dieu
? Est-il admissible qu’avec d’aussi vastes richesses nous ne soyons pas
capables de prouver que tout l’or accumulé pendant tant de siècles ne nous
soit une aide pour faire triompher notre vraie cause pour le bien,
c’est-à-dire pour la restauration de l’ordre sous notre gouvernement ? |
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Peut-être
faudra-t-il employer la violence, mais cet ordre sera définitivement établi.
Nous prouverons que nous sommes les bienfaiteurs qui avons rendu au monde
torturé la paix et la liberté perdues. Nous donnerons au monde l’occasion de
ressaisir cette paix et cette liberté, mais à une condition expresse : celle
d’adhérer strictement à nos lois. De plus, nous rendrons évident à tous que
la liberté ne consiste pas dans la dissolution, ni dans le droit de faire
tout ce qui plaît ; que la position de la puissance d’un homme ne lui confère
pas le droit de proclamer des principes destructeurs comme la liberté de
religion, l’égalité ou autres idées analogues. Nous démontrerons clairement
que la liberté individuelle ne donne pas le droit de s’agiter ou d’exciter
les autres par des discours ridicules adressés aux masses en délire. Nous
enseignerons au monde que la vraie liberté consiste seulement dans
l’inviolabilité de la personne et de la propriété de ceux qui adhèrent à
toutes les lois de la vie sociale, que la position d’un homme dépendra de sa
conception des droits d’autrui et que sa dignité lui défend d’avoir sur
lui-même des idées fantastiques. |
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Ne céder devant aucun droit |
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Notre
domination sera glorieuse parce qu’elle sera forte et qu’elle gouvernera et
guidera, sans se mettre à la remorque des chefs de la populace ou d’orateurs,
quels qu’ils soient, clamant des paroles insensées qu’ils appellent de grands
principes et qui ne sont, en réalité, que des utopies. Notre puissance sera
l’organisatrice de l’ordre, principe du bonheur public. |
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Le
prestige de cette puissance lui attirera une adoration mystique, en même
temps que l’assujettissement de toutes les nations. Une vraie puissance ne
doit céder devant aucun droit, pas même devant celui de Dieu. Personne
n’osera s’en approcher avec l’intention de la diminuer, ne fût-ce que d’un
fil. |
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Vingt-troisième protocole |
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Combattre le luxe |
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Pour que
les hommes s’habituent à nous obéir, il faut qu’ils soient élevés dans la
simplicité ; c’est pourquoi nous réduirons la production des objets de luxe.
De cette façon, nous imposerons aussi les bonnes murs que viennent corrompre
les rivalités engendrées par le luxe. |
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Encourager le travail |
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Nous encouragerons le travail manuel pour faire du
tort aux manufactures privées. |
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La
nécessité de telles réformes se manifeste dans ce fait que les grands
usiniers incitent souvent leurs ouvriers contre le gouvernement, peut-être
même sans s’en douter. |
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Le problème du chômage |
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Le
peuple employé dans les industries locales ne sait pas ce que c’est que le «
chômage » ; c’est ce qui l’attache à l’ordre existant et lui fait soutenir le
gouvernement ; mais il n’y a pas de plus grand danger pour le gouvernement
que le chômage. |
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Pour nous, le chômage aura terminé son œuvre
lorsque, par lui, nous aurons obtenu le pouvoir. |
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L’ivrognerie
sera également prohibée comme un crime de lèse humanité et punie comme tel,
car l’alcool ravale l’homme au niveau de la bête. |
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Les
nations ne se soumettent aveuglément qu’à un pouvoir fort, absolument
indépendant, ayant en main une épée pour se défendre contre toute
insurrection sociale. Pourquoi exigeraient-elles que leur souverain soit un
ange ? Il faut qu’il soit la personnification de la force et de la puissance. |
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Le monde actuel sombrera dans
l’anarchie |
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Un chef
doit surgir : il supprimera les gouvernements existants que faisait vivre une
foule dont nous avons amené la démoralisation en la jetant dans les flammes
de l’anarchie. Le chef en question commencera par éteindre ces flammes qui
jaillissent sans cesse de tous côtés. |
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Pour
obtenir un tel résultat, il devra détruire toutes les sociétés capables
d’allumer l’incendie, même s’il doit pour cela répandre son propre sang. Il
devra former une armée |
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bien organisée qui combattra, sans trêve,
l’infection de l’anarchie, véritable poison pour un gouvernement. |
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Notre roi sera l’élu de Dieu |
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Notre
souverain sera l’élu de Dieu, avec la mission de détruire toutes les idées
provenant de l’instinct et non de la raison, de la brutalité et non de
l’humanité. Ces idées sont à l’ordre du jour, couvrant de la bannière du
droit et de la liberté leurs rapines et leurs violences. |
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De telles idées ont détruit toutes les
organisations sociales, préparant ainsi le règne du roi d’Israël. |
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Mais
leur rôle sera fini lorsque commencera le règne de notre souverain. C’est
alors qu’il faudra les balayer pour purifier de toute souillure le chemin de
notre roi. |
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Nous
pourrons alors dire aux nations : « Priez Dieu et courbez-vous devant Celui
qui est marqué du sceau des prédestinés et dont Dieu Lui-même guide l’étoile,
afin que nul autre que Lui ne puisse libérer l’humanité de tout péché. » |
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Vingt-quatrième protocole |
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Comment affermir la domination
de la dynastie de David |
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Nous
allons parler, maintenant, de la manière dont nous affermirons la dynastie de
David pour qu’elle puisse durer jusqu’à la fin des temps. |
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Notre
procédé consistera particulièrement dans les mêmes principes qui valurent à
nos Sages le gouvernement des affaires du monde, c’est-à-dire la direction de
l’éducation de toute la race humaine. |
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Plusieurs
membres de la famille de David prépareront des rois et leurs successeurs, qui
seront élus non par droit d’hérédité, mais d’après leur valeur. Ces
successeurs seront initiés à nos mystères politiques secrets et à nos plans
de gouvernement, en prenant toute précaution pour que nul autre ne puisse les
connaître. |
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De
telles mesures seront nécessaires, afin que tout le monde sache que seuls
sont capables de gouverner ceux qui ont été initiés aux mystère de l’art
politique. Ce n’est qu’à ces hommes seuls qu’on apprendra comment il faut
appliquer nos plans dans la pratique, en se servant de l’expérience des
siècles passés. On les initiera aux conclusions à déduire de toutes les
observations qu’ils pourront faire sur notre système politique et économique
et à toutes les sciences sociales. En un mot, on leur dira le véritable
esprit des lois qui ont été établies par la nature elle-même pour gouverner
l’humanité. |
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Plus d’hérédité naturelle |
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Les
successeurs directs du souverain sont écartés si, pendant leur éducation, on
s’aperçoit qu’ils sont frivoles ou trop sensibles, ou s’ils montrent quelque
autre tendance susceptible de nuire à leur puissance ou de les rendre
incapables de gouverner et d’être même un danger pour le prestige de la
couronne. |
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Nos
Sages ne confieront les rênes du gouvernement qu’à des hommes capables de
régner avec fermeté, au risque peut-être d’être cruels. |
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En cas
de maladie ou de perte d’énergie, notre souverain sera obligé de passer les
rênes du gouvernement à tel membre de sa famille qui se serait montré plus
capable que lui. |
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Les
plans du roi pour le présent et, plus encore, pour l’avenir ne seront même
pas connus de ceux que l’on appellera ses conseillers les plus intimes. |
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Notre roi et ses trois
conseillers |
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Seul notre souverain et ses trois initiateurs
connaîtront l’avenir. |
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Notre roi, incarnation du
Destin |
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Le
peuple croira reconnaître le Destin lui-même et toutes ses voies humaines
dans la personne du souverain qui gouvernera avec une fermeté inébranlable,
exerçant son contrôle sur lui-même et sur l’humanité. Personne ne connaîtra
les intentions du souverain quand il donnera ses ordres ; nul n’osera donc
entraver sa course mystérieuse. |
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Il faut,
naturellement, que notre souverain ait un cerveau capable d’exécuter nos
plans. Il ne montera donc sur le trône que lorsque ses facultés
intellectuelles auront été vérifiées par nos Sages. |
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Pour
s’assurer l’amour et la vénération de tous ses sujets, notre souverain devra
souvent leur adresser la parole en public. Les deux puissances, celle du
peuple et celle du souverain, s’harmoniseront au contact, au lieu de rester
séparées, comme chez les Gentils, où l’une regardait l’autre avec terreur. |
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Il nous
fallait maintenir ainsi ces deux puissances dans cet état de terreur
mutuelle, pour qu’une fois séparées elles tombassent dans nos mains. |
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Notre souverain doit être
irréprochable |
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Le roi
d’Israël ne devra pas être dominé par ses passions, particulièrement par la
sensualité. Il ne laissera pas dominer les instincts animaux qui
affaibliraient ses facultés mentales. La sensualité, plus que toute autre
passion, détruit, fatalement, toutes les facultés de l’intelligence et de la
prévoyance ; elle dirige la pensée des hommes vers le plus mauvais côté de la
nature humaine. |
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La
Colonne de l’Univers, en la personne du Gouverneur du Monde, issu de la
Sainte Race de David, doit renoncer à toutes passions pour le bien de son
peuple. |
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Notre souverain doit être irréprochable |
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Éditions C.E.A. |
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Autorisations N° 22.346 Imp Spéciale des Éditions
C.E.A. |
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–––––––– PARIS |
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- 88 - |
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